Jean-Bedel Bokassa

souveraineté des États et permettre l’intervention d’acteurs extérieurs, humanitaires notamment.   La théorisation du concept date des années 1980. Le philosophe Jean-François Revel fut le premier à évoquer le « devoir d’ingérence » en 1979 dans un article du magazine françaisl’Express en 1979 consacré aux dictatures centrafricaine de Jean-Bedel Bokassa et ougandaise d’Idi Amin Dada. Le terme fut repris par le philosophe Bernard-Henri Lévy l’année suivante à propos du Cambodge et reformulé en « droit d’ingérence »

politique (Mouvement des Radicaux de Gauche) et à obtenir des scores insoupçonnés au détriment de partis voisins (le PS de Rocard en 1994 aux élections européennes) le déprécie d'une grande partie de la classe politique. Ces agissements contre le FN de Jean Marie Le Pen en est un autre exemple. Il a été condamné dans l'affaire VA-OM pour tentative de corruption (un an) déjà à l'époque (en 1997), Eric De Montgolfier estimait : S’il ne s’agissait pas de Bernard Tapie, il ne serait pas allé en prison

janvier 1960, l’indépendance du Cameroun est proclamée Le premier président est Ahmadou Ahidjo, qui avait été ministre de l’intérieur puis premier ministre sous le régime d’autonomie interne instauré en 1956. Installé au pouvoir par le gouverneur Jean Ramadier, il conduisit la répression contre l’UPC, parti indépendantiste, traduite par une guerre féroce, avant et après l’indépendance, avec un corps expéditionnaire français, de 1956 à 1971, qui fit plusieurs centaines de milliers de morts. Ahidjo

Nigéria, au Rwanda), entraînant guerres civiles et/ou coups d’Etats. Les Etats n’étaient donc pas capables d’assurer le développement économique du pays et le bien-être social de la population (et certains dirigeants n’en avaient que faire : Jean-Bedel Bokassa en Centrafrique ou Omar Bongo au Gabon, qui se sont enrichi personnellement en détournant des fonds publics). • Mais le contexte international des années 1970 explique aussi une partie de l’échec du Tiers Monde. A plusieurs reprises, les dirigeants

organisation panafricaine souhaitent tirer les leçons des insuffisances de l’OUA, qui n’a pas pu ou su intervenir militairement pour mettre un terme aux violations massives des droits de l’homme par les régimes d’Idi Amin Dada en Ouganda et de Jean Bédel Bokassa en République centrafricaine dans les années 1970, ou lors du génocide rwandais des Tutsis en 1994. CONCLUSION En substance, l’on peut dire la gestion des conflits a été un grand souci pour les dirigeants africains. D’énormes efforts ont été

leur chute ou de leur retraite, les Chefs d'Etat africains s'enrichissaient à outrance sur les ressources publiques ([13]) et s'illustraient par leur fortune personnelle astronomique. Les plus mirifiques de ces fortunes sont celles de MOBUTU, Jean Bédel BOKASSA ([14]) et Hissène HABRE ([15]). En conséquence, afin que les Chefs d'Etat de la période démocratique ne soient pas angoissés par le problème de leurs moyens de subsistance après leur sortie du pouvoir et ne soient tentés de détourner et d'accumuler

Dans certains Etats – comme en Inde – une guerre civile fait suite à l’indépendance. • De plus, la démocratie ne parvient pas à s’installer dans les anciennes colonies. Des coups d’Etats sont organisés : c’est le cas en 1965 en Centrafrique où Jean-Bedel Bokassa prend le pouvoir par la force (avec le soutien de l’armée puisqu’il est militaire). Il s’autoproclame Empereur de Centrafrique en 1977 (dans une cérémonie qui imite le sacre de Napoléon Ier) mais est renversé en 1979 par son cousin, avec l’aide

Uganda in 1978-79, the intervention by Vietnam in Cambodia which overthrew the rule of Pol Pot and the Khmer Rouge in 1978-79 and the French intervention in the Central African Republic which put an end to the rule of self proclaimed emperor Jean Bedel Bokassa in 1979. Les interventions qui sont le plus souvent cités dans ce contexte dans la période depuis 1945 comprennent l'intervention de l'Inde au Bangladesh en 1971, l'intervention de la Tanzanie pour mettre fin au régime d'Idi Amin Dada en Ouganda

au nombre de 5000, s'enfuirent dans la casbah. Le général Massu récidiva en envoyant ses 8000 parachutistes, il captura Yacef Saadi puis le tortura. La torture fit son grand retour, ce qui provoqua un scandale en France. Les intellectuels tels que Jean-Paul Sartre ou Albert Camus publièrent de nouveaux ouvrages dévalorisant la torture. 4 Le gouvernement réagit de la pire manière qui soit : en censurant ces publications, et en préparant de nouveaux soldats à la torture. La

chef, le parti, le territoire, le droit codifié... sont, chacun pour ce qui le concerne, unique, et la philosophie politique partagée également par Hissène Habré, Jean-Bedel Bokassa et Jacques Chirac est 'unitariste'.11 La démocratie devrait en revanche se construire sur des bases pluralistes. Il est rejoint dans cette critique par Jean Baechler12 qui considère l'introduction d'une structure politique unitaire en Afrique comme 'l'erreur la plus tragique dans ses conséquences'. Dans une tentative de