Jean Bodin Les Six Livres De La République

Exposé individuel n° 7 : Commentaire de Jean Bodin, Les Six livres de la République, Paris, Livre de poche, 1993, Livre I Ch. I, p. 57 et Ch. VIII, p. 111-112 (document n° 2, dossier n° 2) Exposé individuel n° 8: Commentaire de Thomas Hobbes, De Cive, Paris, Garnier Flammarion, Ch. VI § VI-XII, p. 151-155 et § XVIII-XIX, p. 163-164 (document n° 3, dossier n° 2) ; et Le Léviathan, Paris, Dalloz, Ch. XVII, p. 173-178, Ch. XVIII, p. 179-191 (document n° 4, dossier n° 2) Séance n° 5 : Doctrines de

peuplé. Pour gérer ce grand royaume, il faut une administration efficace, centralisée, un pouvoir fort. Tout cela va engendrer l’émergence de la doctrine de Bodin et Bossuet (2 auteurs de l’absolutisme) Bodin, XVIème siècle, procureur, juriste, conseillé politique mais reste principalement juriste. En 1576, il écrit « les six livres de la République » dans lequel il va étudier ce qu’est la souveraineté, une définition qui va à l’encontre de la définition romaine, le pouvoir impérial qui a pour principal

(:Léviathan de Hobbes). Néamoins, il est le modele d'organisation le plus effiace, et a le moopole de la violence légitime (Max Weber). Nous avons le constat de l'évolution Etatique (Angleterre et France), mais aussi la systematisation du concept avec Jean Baudin. Meme évolution avec l'avenement des Tudors (Angleterre) et des Bourbons (France). Avenement de la monarchie vis à vis des seigneurs. Centralisation du pouvoir, il existe aussi une abstraction du pouvoir, il emerge "les deux corps du roi": Le

majeure sera réalisée par les conseillers des princes et des marchands[3]. Cette nouvelle discipline en devenir deviendra véritablement une science économique avec la physiocratie. Parmi les nombreux auteurs mercantilistes, on peut citer notamment Jean Bodin (1530–1596), Antoine de Montchrétien (1576–1621), William Petty (1623–1687). Adam Smith, qui en fait une critique forte dans le livre IV de La Richesse des Nations, qualifie le mercantilisme d'« économie au service du Prince ». Il est le premier

recevait de l’or et de l’argent de ses colonies et employait des mesures sévères pour en interdire leur sortie ; par exemple en surévaluant les devises pour attirer leurs détenteurs à traiter avec eux. En France, on parle du colbertisme du fait de Jean Baptiste Colbert, ministre français des finances de 1665 à 1683, qui appuyait fortement la création des manufactures. Ces derniers servaient à la transformation des matières premières en produits afin de promouvoir les activités à rendement croissant

souveraineté absolue, une transformation nécessaire dans un contexte de crise religieuse et politique.Nous sommes ici en présence d’un texte littéraire issu de l’ouvrage « Les Six livres de la République » publiées en 1576. Le passage étudié est extrait du « Livre I, Chapitre 8 De la souveraineté, paragraphes 14-17. Son auteur, Jean Bodin (1529-1596) est juriste, philosophe et économiste. Il a été avocat, magistrat et conseiller du roi Henri III.Cette publication intervient à l’époque moderne, entre le 16eme

faire place en 1791 à un système représentatif. « La démocratisation du droit de suffrage, la coexistence des modes de scrutin contradictoires et la place difficile du référendum caractérisent l’exercice de la démocratie électorale sous la Vème République ». H.Portelli L‘histoire de la souveraineté a connu, à travers les siècles, une évolution importante: d’une souveraineté monarchique, avec un peuple soumis au roi, aux conceptions révolutionnaires de la souveraineté, dans lesquelles le peuple trouve

philosophe Jean Bodin notamment. Né à Angers en 1529 et mort à Laon en 1596, jurisconsulte, Jean Bodin est l’auteur d’une œuvre volumineuse et multidimensionnelle ayant trait à l’histoire, à l’économie politique, à la religion et à la morale. Frappé par les massacres de la Saint-Barthélemy (1572) et par le réveil des luttes féodales, Bodin tente de trouver dans Les Six livres de la République une issue à ces désordres civils. Dans cette œuvre, très influente au XVIe siècle, Jean Bodin élabore une

impliquent donc l’existence d’une république. Mais si toute démocratie, en tant qu’elle vise le bien commun et est républicaine, toute république n’est pas nécessairement une démocratie. En effet, une monarchie ou une aristocratie peut tout à fait concourir au bien commun, dès lors où le(s) titulaire(s) de l’autorité administre(nt) la cité en vue de l’intérêt général. Cf. Jean Bodin, Les six livres de la République : « c’est pourquoi les Anciens appelaient République une société d’hommes libres

intérêt à ce que le roi soit fort, gouverne en personne et impose sa seule volonté. A. La souveraineté entière et impartagée du monarque 1. De la souveraineté « La souveraineté est la puissance absolue et perpétuelle d’une République (…). Et d’autant que nous avons dit que République est un droit Gouvernement de plusieurs familles, et de ce qui leur est commun, avec puissance souveraine, il est besoin d’éclaircir [ce] que signifie puissance souveraine. J’ai dit que cette puissance est perpétuelle, parce