TD HISTOIRE DU DROIT
[...]Démonstration de la pertinence de la nouvelle définitionSi donc le prince souverain est exempt des lois de ses prédécesseurs, beaucoup moins serait-il tenu aux lois et ordonnances qu’il fait : car on peut bien recevoirloi d’autrui, mais il est impossible par nature de se donner loi, non plus que commander à soi-même qui dépende de sa volonté, comme dit la loi : « Il ne peut exister d’obligation qui soit fondée sur la volonté de celui qui promet2 » ; qui est une raison nécessaire qui montre évidemment que le roi ne peut être sujet [ie. soumis] à ses