Jean-Claude Gayssot

traîtres » ce mythe est entretenu par deux groupes – les partisans de De Gaulle et – les communistes. Questions : 1) Que révèle le transfert de des cendres de Jean Moulin au Panthéon en 1964 ? 2) Quelle image les Français ont-ils alors de la Résistance et quelle place occupe-t-elle dans les débats publics ? 1) Le transfert des cendres de Jean Moulin est une manière de valoriser les résistants à travers le fondateur du CNR (Conseil National de la Résistance). 2) La résistance est alors perçut

en 1958. Il est véhiculé par l'école et le cinéma (films à succès comme La Grande Vadrouille, en 1966, ou ceux de René Clément). Un des moments forts de cete politique est marqué, en 1964, par le transfert en grande pompe au Panthéon des cendres de Jean Moulin, héros d'une Résistance dont on masque les divisions internes. La libération du pays est vue comme une victoire de la France, rachetant ainsi la défaite de 1940. II/ La mémoire résistancialiste communiste : utiliser la Résistance avec un objectif

dias http://www.le-debat.gallimard.fr/debat/PDF/le-debat_medias.pdf 1990 : 94 % des foyers sont équipés d’un téléviseur (le taux d’équipement demeure depuis quasiment stationnaire). 30 juin — Adoption de la loi du député communiste Jean-Claude Gayssot qui ajoute à la loi sur la presse de 1881 une nouvelle infraction : l’apologie du racisme, de l’antisémitisme ou de la xénophobie. 22-26 septembre — Enquête sofres pour Le Nouvel Observateur : les Français, interrogés sur les professions qui

déportée raciale (juive) parle de son retour. Personne ne l'écoutait mais les gens écoutaient sa sœur déportée en tant que résistante. Doc 4 : Par André Malraux (ministre de la culture sous De Gaulle qui avait décidé de transférer les cendres de Jean Moulin au Panthéon). Son discours porte sur l'hommage à la résistance et à travers elle un éloge sur De Gaulle car ses valeurs ont permis de maintenir l'unité de la France en 1945 et en 1964, après la division des français suite à la guerre d'Algérie

avis, des recommandations. Lois contre le racisme et la discrimination Toutes formes de racisme ou de discrimination sont sanctionnées depuis peu par la loi. Une loi du 13 juillet 1990 appelée aussi «  loi Gayssot » est présentée au Parlement par le député communiste Jean-Claude Gayssot. Cette loi réprimande les discriminations concernant les différentes ethnies, nations, religions qu’elles soient visuelles ou pas. Elle souligne également l’interdiction de génocides contre l’humanité impliquant

vainqueur b)Comment se traduit-elle ? •Cérémonies officielles qui ont pour objectif de consolider le mythe resistancialiste : -ex : Le discours d'André Malraux (écrivain, résistant, ministre de la culture) lors de l'entrée des « cendres » de Jean Moulin au Panthéon (4p59) •Lois d'amnistie (1946/1953) : loi qui met fin à une inculpation devant la justice qui ont été crées pour oublier les collaborateurs (politique de l'oublie) •construction de lieux de mémoires -ex : mémorial de la

la mémoire gaulliste qui est l’idée que toute la France soutenait de gaulle durant la guerre et la mémoire communiste. L’apogée de cette mémoire gaulliste est la panthéonisation de Jean Moulin et c’est l’apogée de ce mythe résistancialiste. On panthéonise ensuite De Gaulle car c’est lui qui avait donné le rôle à Jean Moulin (qui est mort sous la torture nazi) de réunir les mouvements de la résistance en France et c’est toute la France résistance qu’on honore. (Document 1 p 65) La mémoire communiste

déportation politique. Donc, la figure du déporté est celle du résistant, des membres de la FFI, des membres du CNR à l’image de Jean Moulin qui meure dans le train le déportant en Allemagne. L’organisation des camps et des centres de mise à mort n’est pas connue et on néglige le caractère racial de la déportation. Le film Nuit et Brouillard (1956), d’Alain Resnais et Jean Cayrol, donne une vision unique du camp de concentration (et non du centre de mise à mort) et du déporté (un résistant). L’époque

l’état, il va participer à cette glorification de la France résistante. Chaque président choisit un lieu où il va se remémorer. Ex : le mémorial du Mont-Valérien, le 18 juin 1960 là où les allemands ont fusillés 4500 personnes. En 1964 les cendres de Jean Moulin ont été transférées au Panthéon et il devient la figure de la résistance. L’historien Henry Rousso appelle ce mythe «  le résistancialisme ». Avec ça on ne pose pas de question sur Vichy. Il y a des nostalgiques du régime de Vichy d’extrême

historiens sur ces mémoires ? Face à ce riche et complexe matériau, le travail des historiens doit être bien distingué de celui des acteurs des mémoires, quelles que soient l’intérêt de leur apports, comme Marcel Ophüls, in le Chagrin et la pitié, Claude Lanzmann, in Shoah. L’historien conduit au moins deux réflexions : D’abord, il examine chacune de ces mémoires. Il en relève les oublis, il en met en évidence le discours et le projet, il en valide ou invalide les éléments par ce qui constitue la