Jean De La Bruyère Des Jugements

tirées du livre de La Rochefoucauld, Maximes, publié en 1678. Le troisième texte est constitué de plusieurs fragments de pensées extraits du livre Caractère, de La Bruyère édité en 1688. Le quatrième texte nous vient d’un conte de Charles Perrault, Les Fées, sorti en 1695. Le cinquième et dernier texte, est tiré du Livre I, des Fables de Jean de la Fontaine. Ces textes nous renvoient à un même dogme, sans doute le même pour tous les auteurs classiques du XVII, celui de la morale. Nous allons donc les

portatif’ (1764) ainsi qu’un extrait de ‘Candide ou l’Optimisme’, Chapitre III : ‘Comment Candide se sauva d’entre les Bulgares et ce qu’il devint.’ Nous n’hésiterons pas à faire un saut dans le temps en faisant appel à La Bruyère (XVIIème siècle) avec le texte ‘Des Jugements’ dans les ‘Caractères’ (Chapitre XII, 1688), puis nous retournerons un siècle plus tard en compagnie de Jaucourt avec son propre article ‘Guerre’ dans ‘L’Encyclopédie…’ (Tome 7, 1757). Développement Pour commencer, intéressons-nous

anciens, car ils peuvent se tromper dans leurs jugements. Par ailleurs, de nouveaux talents dans le contexte de leur génération en comprennent mieux le mécanisme. Ces nouveaux auteurs provoquent un plus grand attrait de la part des lecteurs, car ils ont un regard jeune et neuf sur l’époque dans laquelle ils vivent. En effet, il paraît évidant que seul quelqu’un qui à vécu une époque peut vraiment la comprendre et l’analyser. Et comme nous l’écrit Jean de La Fontaine dans Epître à Huet : « dieu n’aimait-il

La Bruyère, Les Caractères « De la Cour » Analyse + Etude linéaire Les Caractères, grande œuvre du moraliste La Bruyère paru en 1688, offre une riche galerie de portrait satiriques a la manière d’un ouvrage antique, qui est Les Caractères de Théophraste.Si les lecteurs du XVIIe siècle voulait y voir des allusions à des personnes réelles de l’époque en faisant même circuler des « clefs », ces portraits n’en reste pas moins des observations d’une grande

et les conventions à respecter dans l’art de la conversation. La Bruyère, autre auteur moralisateur du siècle de Louis XIV, trace le portrait satirique d’un Arrias grotesque (un caractère) dans un petit apologue terminé par une chute édifiante, écrit dans un style alerte (juxtaposition des propositions dans la première phrase) et plein d’humour par l’emploi des hyperboles répétées (Arrias a tout vu, tout entendu). Pour La bruyère, il s’agit de plaire au lecteur et de l’instruire comme il est d’usage

théâtre et les mêmes décorations , ce ne seront plus les mêmes acteurs .” En quoi cette métaphore filée illustre-t-elle le projet de La Bruyère dans les chapitres V à X des Caractères? « Le monde entier est un theatre, et tous, hommes et femmes, n’en sont que les acteurs » annonce Shakespeare.1) L’oeuvre de LB est un théâtre, la société en est ses acteurs: theatrum mundia) la conception du

le mieux à rejoindre leurs causes. Il y a plusieurs discours que la littérature peut employer pour convaincre ou persuader. La volonté de convaincre, donc de construire un raisonnement, utilise effectivement la logique comme arme privilégiée. La Bruyère, auteur de l’article "Paix", énonce des faits que nul ne peut réfuter. La logique se voit également dans l’opposition entre l’état de Paix et la guerre. «La guerre a pour elle l'antiquité; elle a été dans tous les siècles : on l'a toujours vue remplir

bonne. On ne la rencontre pas toujours en parlant ou en écrivant ; il est vrai néanmoins qu'elle existe, que tout ce qui ne l'est point est faible, et ne satisfait pas un homme d'esprit qui veut se faire entendre." ( Des ouvrages de l'esprit, 17) La Bruyère accordait une importance particulière à l'art de bien dire, de dire "juste" et se méfiait de l'éloquence trop fleurie de certains discours comme il le précise plus particulièrement dans le chapitre De la chaire : " L'orateur fait de si belles images

Lycée Français de Singapour Année 2014-2015 1ère ESB Objet d’étude : La question de l’homme dans les genres de l’argumentation du XVIème siècle à nos jours. CORPUS Texte A : Jean de Lafontaine, Fables, I-22, « Le chêne et le roseau », 1668. Texte B : La Bruyère, Les Caractères, XII, « Des Jugements », 1688. Texte C : Diderot, Encyclopédie, Article « Autorité politique »,1751-1772. Texte D : Victor Hugo, Les Châtiments, « Fable ou Histoire », 1853. Texte E : Rabah Belamri, Mémoire en archipel

et dénonciation Débute par ''Or'' passe d'un argument à un autre, pratique l'art de la digression, passer d'un sujet à un autre naturellement.'' a ce qu'on m'en a rapporté'' l.2, précise que cela vient d'un témoignage. S'appuie sur le témoignage de Jean de Léry, envoyé par Calvin qui avait fondé une colonie au Brésil Utilisation de connecteurs logique, syntaxe, grammaire. '' A vrai dire'' l. 2, pour convaincre, '' tandis qu' '' l.7, locution conjonctive, pour opposé deux idées, '' Et pourtant '' l