Jean Jaurès

refuse d'accorder le droit de vote aux femmes. 1904 1 avril Circulaire ordannant le retrait des crucifix dans les tribunaux. 8 avril Traité d'alliance franco-anglais (entente cordiale). 18 avril Parution du 1er numéro de l'Humanité dirigé par Jean Jaurès. 24 avril Visite officielle du président émile Loubet en Italie. 21 mai La France rappelle son ambassadeur au Vatican à la suite de tensions diplomatiques. 7 juillet Exclusion des congrégations de l'enseignement (Loi Combes). 29 juillet Rupture

peine de mort est prodiguée, la barbarie domine ; partout où la peine de mort est rare, la civilisation règne. Victor Hugo La peine de mort est contraire à ce que l'humanité depuis deux mille ans a pensé de plus haut et rêve de plus noble. Jean jaurès Ceux qui croient à la valeur dissuasive de la peine de mort méconnaissent la vérité humaine. La passion criminelle n'est pas plus arrêtée par la peur de la mort que d'autres passions ne le sont qui, celles-là, sont nobles. Robert Badinter

procès (« au nom de la vérité, de la justice et des droits de l’individu ») et penche majoritairement de gauche, antimilitaristes, et, s’opposent aussi à l’influence et à l’ingérence du clergé sur la vie publique et politique comme le socialiste Jean Jaurès, la franc-maçonnerie et des Républicain. La rémission du jugement de 1894 est aussi soutenue par nombreux journaux tels que Le Figaro, l’Aurore et la Petite République. La ligue des droits de l’Homme sera créée par Ludovic Trarieux, ancien ministre

entre les nations, entre les groupes et entre les hommes est l'objectif de nombreuses personnes, d'abord pour soi même, mais également pour les autres. Cependant, cette paix ne s'obtient pas au simple bon vouloir, en effet, comme l'a prononcé Jean Jaures quelques mois avant son assasinat par un étudiant natioinaliste qui luttait contre son pacifisme trop prononcé, "l'affirmation de la paix est le plus grand des combats", ce qui rejoint l'idée de la difficulté d'obtenir cette paix. De plus, l’histoire

mobilisés. La conviction que la guerre sera courte, qu’elle est juste parce que défensive, tout pays confondu. Mythe du départ enthousiaste « la fleur au fusil », même si les voix des pacifistes sont discrètes, en particulier après l’assassinat de Jean Jaurès le 31 juillet 1914. Une nouvelle façon de combattre, plus défensive, des tranchées dans lesquelles ont s’enterre, des batailles qui durent des mois et font un nombre de victimes impressionnant : 900 tués par jour pour la France, 1300 pour l’Allemagne

surtout les généraux et les « bureaux de la guerre ». Image : © Ordre des avocats 22 janvier 1898 A Méline qui déclare défendre « les intérêts permanents du pays (...) notre puissance militaire (...) le bon renom de la France devant l’étranger », Jean Jaurès réplique : « nous mourons tous, depuis que cette affaire est ouverte, des demi-mesures, des réticences, des équivoques, des mensonges, des lâchetés ! ». 26 janvier 1898 Dans une lettre à sa femme Lucie, Alfred Dreyfus écrit : « Je crois que le

autour de Lucien Herr en effet, une mobilisation s'organise. L'opinion publique, passionnée, est divisée. L'affaire introduit la discorde entre les deux parties,s'affrontant violemment notamment par voie de presse mais aussi publiquement incident Jean Jaurès Dans l'élan donné par la pétition, et par réaction contre les condamnations de Dreyfus et Zola, est fondée entre février 1898 l la Ligue des droits de l'homme et du citoyen, par Ludovic Trarieux En réponse à la ligue des Droits de l'homme

[surtout pour les paysans] sera, à partir de 1902 et jusqu’en 1914, le premier de France par son nombre d’élus. A partir de 1905, un second parti va se développé : la SFIO [Section Français de l’Internationale Ouvrière]. Crée et développé par Jean Jaurès et Jules Guesde, ce parti dispose d’un journal national : l’ « Humanité ». Il s’agit alors d’un parti socialiste dont les membres hésitent entre réformer la République ou faire la Révolution pour s’emparer du pouvoir. A droite, des partis se

diffamation envers le Conseil de guerre. Mais son procès a permis la publicité des pièces. C’est le début du mouvement dit dreyfusard. Parmi les hommes qui prennent la défense de Dreyfus, on trouve Emile Zola, Anatole France, Clémenceau ou Jean Jaurès (ce dernier publie un autre article très connu dans La petite République qui s’intitule « les preuves »). Les dreyfusards sont surtout des Républicains radicaux puis des socialistes jaurésiens. Les antidreyfusards (parmi lesquels Déroulède, Barrès

Waldeck-Rousseau. Le point culminant de cette est le procès de Rennes à l'issue duquel, le 9 septembre 1899, Dreyfus est à nouveau condamné avant d'être gracié et libéré. La couvre la relance de l'offensive dreyfusarde permise notamment par Jean Jaurès, la seconde révision ordonnée par le gouvernement du finalement acquis à la solution de la justice, l'instruction de la Cour de cassation à l'issue de laquelle est proclamée, le 12 juillet 1906, l'innocence complète et définitive d'Alfred Dreyfus