Jean-Marie Harribey

de ce concept. La lecture des articles de presse et des ouvrages nous a montré que le concept de développement durable s’appuie sur une critique des effets de la mondialisation. Ainsi, dans son livre Le développement a-t-il un avenir ? , Jean Marie Harribey fait le constat des effets néfastes de la mondialisation. Il indique tout d’abord que la mondialisation a un impact social catastrophique. Ainsi, il explique que « dans les années 1960, on estimait l’écart entre les 20% les plus pauvres et les

admise. S'interroger sur la valeur du travail c'est se poser la question du jugement que porte la société sur le travail à une époque donné. De nos jours le travail tient une place centrale dans la vie des sociétés occidentales ; comme le souligne Marie Jahoda[2], le travail "stricto-sensu" est multifonctionnel non seulement il permet de satisfaire des besoins existentiels mais en plus il impose une structure temporelle, il crée des contacts sociaux, il définit l’identité sociale et il force à l’action

Productivité totale des facteurs 1 Jean-Marie Harribey La productivité totale des facteurs (PTF) est une mesure du « résidu » de la croissance lorsqu’on décompose le taux de croissance obtenu à partir d’une fonction de production Cobb-Douglas à rendements constants. Elle est voisine de la productivité globale. La première est obtenue avec pour dénominateur la moyenne géométrique pondérée des facteurs de production. La seconde avec une moyenne arithmétique.2 Q = F(K, L, t) (1) a 1-a par exemple :

personnes les plus riches et les 20 % les plus pauvres est passé de 1 à 32 en 1960 à 1 à 74 en 2000 selon le PNUD). Le consensus sur le développement durable ne doit pas servir à nier cette contradiction des développements au plan international (Jean-Marie Harribey, « L’économie économe. Le développement soutenable par la réduction du temps de travail ») ; - en 2002, lors du sommet de Johannesburg, plusieurs dizaines de milliers de représentants gouvernementaux et d'ONG ratifient un traité prenant position

1) Un chapitre inédit du Capital, Paris, UGE, coll. 10/18, 1971. Partiellement in : « Matériaux pour l’économie », Œuvres, Gallimard (Pléiade), t. II, 1968. K. Marx, le capital, les crises (éd. sociales et Fondation Gabriel Péri, préface de Jean-Marie Harribey, à paraître en … juin 2009) Salaire, prix et profit (1865), Paris, Editions Sociales, 1973 Théorie sur la plus-value, éd sociales, 1974-76, 3 vol., chapitre XVII Karl Marx, les crises du capitalisme, préface de Daniel Bensaid, Paris : Demopolis

assiste lors du mandat du président Mitterand à une forte montée du chômage. Bien que des aides sociales aient été mises en place à cette époque, la société tend vers une diminution de la solidarité entre les individus ainsi que ce qu'appelle Jean Marie Harribey une "société de marché". La précarité augmente, ainsi que les inégalités et la criminalité, dominées par une logique de l'offre et d'accroissement des opportunités. Comme le montre H. Lagrange, c'est le chômage des jeunes dépourvus de diplôme

Relations entre croissance et développement Jean-Marie Harribey Extrait de « Une conception de la richesse non marchande pour sortir du faux dilemme croissance-décroissance » Communication au colloque « Le concept de développement en débat » Université Bordeaux IV, 16 et 17 septembre 2004 La discussion théorique concernant les rapports entre croissance et développement peut être schématisée par les trois propositions ci-dessous. La première est sous-jacente à la thématique libérale néo-classique

plus de 20ans mais qui ne perce pas faute d'engagement politique et citoyen. Ce projet de monnaie complémentaire, c'est LE ROBIN! Si le double taux d'intérêt de Frédéric LORDON sert à départager l'économie réelle de l'économie spéculative. Le Robin de Jean-Marc FLAMANT servirait à départager, sans prétention ni suffisance, le coté égoïste et le côté altruiste de l'homme. Le Robin est une nouvelle monnaie complémentaire à l'euro. Une monnaie sans intérêts au profit de l'humanisme et de l'écologie. Parce

Relations entre croissance et développement Jean-Marie Harribey Extrait de « Une conception de la richesse non marchande pour sortir du faux dilemme croissance-décroissance » Communication au colloque « Le concept de développement en débat » Université Bordeaux IV, 16 et 17 septembre 2004 La discussion théorique concernant les rapports entre croissance et développement peut être schématisée par les trois propositions ci-dessous. La première est sous-jacente à la thématique libérale néo-classique

richesse, les tenants de l’ESS insistent sur le fossé grandissant entre richesses monétaires, richesses symboliques et bonheur, biens relationnels et liens sociaux (Gui, 1996 ; Granovetter, 2000 ; Fourel, 2001 ; Fall, Guèye, 2003 ; Viveret, 2003 ; Harribey et al., 2004 ; Gaucher, 2009). Ce qui laisse entrevoir la possibilité de penser, à la suite de Dominique Méda, que les dimensions subjective, spirituelle et immatérielle qui fondent le bonheur sont encore ignorées par la comptabilité nationale qui