Jeanne Moreau

distinction est à opérer entre d'une part l'école littéraire symboliste (couvrant une période qui va de la rédaction du manifeste du symbolisme de Jean Moréas en 1886 jusqu'au milieu des années 1890) et d'autre part un vaste mouvement qui va se développer dans tous les arts (que ce soit en musique avec Ravel, Debussy et Fauré ; en peinture avec Moreau, Gauguin et Münch ; au théâtre, notamment avec Maeterlinck). Afin d'appréhender le phénomène symboliste trois modalités de lecture sont possibles.

Conceição (1956), pièce de théâtre de Vinicius de Moraes[->50] Orphée (2003), pièce de théâtre de Bernard Manciet[->51] Eurydice de Jean Anouilh[->52] · Orphée-roi de Victor Segalen[->53] livret d'opéra en 5 actes destiné à Debussy[->54] qui ne le mettra pas en musique Cinéma · Orphée[->55] (1950) et le Testament d'Orphée[->56] (1959), films[->57] de Jean Cocteau[->58] Orfeu Negro (1959), film de Marcel Camus[->59] basé sur la pièce de Vinicius de Moraes[->60] Orphée et Eurydice (1985)

traduction en fr par Baudelaire de l'œuvre d'E. A. Poe, d'une influence considérable, fut à l'origine de plusieurs tropes (figure de rhétorique visant à détourner le sens d’un mot ou d’une expression)  et images du symbolisme. * En 1886, le poète Jean Moréas écrit un manifeste (Proclamation écrite par un groupe qui souhaite exposer son programme) dans le Figaro littéraire qui énonce les principes de l’école symboliste : « […] Ennemie de l’enseignement, la déclamation, la fausse sensibilité, la description

procure le plaisir de la fiction au lecteur. Celui-ci, s’il possède le goût des histoires et des récits, peut être parfaitement diverti par le spectacle du théâtre ou la lecture de romans, de contes ou encore de fables. Dans « le pouvoir des fables », Jean de La Fontaine le confesse lui-même : « si peau d’âne m’était conté, […] j’y prendrais un plaisir extrême ». Dans certains cas, l’argumentation indirecte permet une évasion dans des mondes différent de celui qui nous entourent, notamment par le

scène par Laurent Pelli Comparaison des œuvres Positionnement personnel Conclusion Références « La mort d'Eurydice » d'Ary Scheffer, 1814 « Orphée ramenant Eurydice des Enfers » de Jean-Baptiste Camille Corot, 1861 « Orphée » de Gustave Moreau, 1865 Orphée ou l'amour perdu deux fois, est un mythe singulier de l'Antiquité Gréco-Romaine. Fils du roi de Thrace Oeagros et de la muse Calliope, comblé de dons par Apollon, Orphée charmait les êtres animés et inanimés

de la mode, elle s'inspire de Coco Chanel, qu'elle découvre dans l'émission Dim Dam Dom. Elle s'inspire aussi d'artistes qui n'ont rien avoir avec la mode comme le photographe David Hamilton, le poète Jean Cocteau, les peintres préraphaélites et symbolistes Modigliani, Picasso, Matisse, Gustave Moreau ou encore Ingres. Son style féminin, romantique n'a jamais cessé d'évoluer. Elle préfère les matières fluides et transparentes et coupes tout en longueur. Grâce à ce style, elle mêle rêve, féminité

(arts plastiques, photographie, cinéma) Peinture : - Francisco de GOYA, Tres de Mayo, 1814, Musée du Prado, Madrid. [ Guerre d’Espagne contre Napoléon ; voir aussi Robert CAPA et Pablo NERUDA] http://fr.wikipedia.org/wiki/Tres_de_Mayo - Gustave MOREAU, Orphée, 1865, Musée d’Orsay, Paris ; [ autour du mythe d’Orphée : consulter les professeurs de lettres ] - Edvard MUNCH, Désespoir, 1893 , huile sur toile (92 X 72,5 cm) [Consulter les professeurs d’Arts plastiques] - Gino SEVERINI (Mouvement Futuriste)

Beecher-Stowe - Beissier - Benjamin - Benserade - Bergerat - Bergson - Berlioz d'Auriac - Saint Bernard de Clairvaux - Bernardin de Saint-Pierre - Bernède - Bernheim - Berthelot - Bertrand - Beschi - Bibaud - Bichet - Bierce - Bilhaud - Bladé - Blake - Jean-Noël Blanc - Louis Blanc - Blanqui - Blasco Ibáñez - Blémont - Bloy - Boccace - Bodel - Böhme - Boileau - Bois-Hus - Boissier - Bonnetain - Bonneville - Borel - Bornier - Bossuet - Botrel - Bougainville - Bouilhet - Boulanger - Bourdaloue - Bourget

Alain Bosquet Une graine voyageait Bertolt Brecht • Mon général René-Guy Cadou • Avant-printemps Maurice Carême • Conciliabule • Les animaux du zodiaque • Le cheval • Le silence est d'or • Mon petit lapin • Une poule sur un mur Jean-Roger Caussimon Les comédiens Blaise Cendrars • L’oiseau bleu • Iles Jacques Charpentreau • Au cirque • Diable ! • En voyage • La clé des champs • La fuyante • L'air en conserve • Les beaux métiers • Le chat et le chant • L 'île

préfère le vers impair et même le vers libre, au nombre variable de syllabes. Pour les poètes qui s’y rattachent et pour le public, les contours du symbolisme restent longtemps assez flous. C’est un idéal poétique avant d’être une école littéraire, dont Jean Moréas ne définit les caractéristiques qu’en 1886, dans un manifeste – peu lumineux… – publié par Le Figaro [6]. Ses précurseurs sont Nerval, Baudelaire, Villiers de l’Isle-Adam, Charles Cros, Rimbaud et Verlaine. Ses hérauts sont Mallarmé (dont