Jeremy Bentham

utilitaristes (tels que Edgeworth, 1881; Marshall, 1890; Pigou 1920) avait pris une voie très différente de la théorie du choix Social dicté par le vote. Elle ne s’inspirait pas de Borda (1781) ou de Condorcet (1785), mais de leur contemporain Jeremy Bentham (1789). En un travail pionnier, ce dernier avait appliqué le calcul d’utilité pour obtenir des jugements sur l’intérêt social, en agrégeant les intérêts personnels des différents individus, évalués par leurs utilités respectives. L’utilitarisme

auteur important de cette époque est Jeremy Bentham, dont le Traité de législation civile et pénale (1802) sera traduit en français. C’est un philosophe anglais sans formation juridique. Il préconise la mise en place une fonction de prévention générale du droit pénal. Pour lui, il faut procéder à un calcul coût-avantage au détriment du délinquant pour le dissuader de passer à l’acte. La Rochefoucauld, Filangieri et Von Feuerbach vont aller dans le sillage de Bentham. En France, ce mouvement néoclassique

tirer de l'être un devoir-être, si l'on ne peut passer d'une constatation indicative à une prescription impérative, on ne voit pas comment le constat des « droits » pourrait justifier l'exigence de les préserver. Tel est précisément l'argument que Jeremy Bentham faisait valoir contre les droits de l'homme : compte tenu de la scission du droit et du fait, même si la nature humaine est ce qu'en disent les partisans des droits, on ne saurait en tirer aucune prescription. La même argumentation se retrouve

faite. On va s’inspirer de l’idée panoptique (Panopticon) de Jeremy Bentham: prisons, hôpitaux, usines, logements,… Le système de Bentham est de permettre une surveillance depuis un point centrale, qui permet une vue totale sur tout, mais le lumpen ne peut jamais savoir si il est surveillé.  Le sentiment d’être surveillé force le lumpen a bien se comporter (c’est bien l’impression d’être checké qui prédomine). De la technique de Bentham va découler d’autres système : Patronage, paternalisme et management

lors des débats au parlement et avait participé aux multiples protestations qu'elle avait suscitées pendant le rude hiver de 1836-183755. La violente satire assénée dans les premiers chapitres vise l'idéologie qui la sous-tend, l'utilitarisme de Jeremy Bentham (1748-1842) et le malthusianisme de Thomas Malthus (1766-1834). Enfin, la raillerie des signes de pouvoir représentés par l'habillement témoigne de l'influence du Sartor Resartus (1836) de Thomas Carlyle (1795-1881)52. La familiarité de Dickens


Il
se
développe
aussi
en
philosophie.
2
auteurs
phares
anglais
:
David
 Hume
et
Jeremy
Bentham
qui
vont
inspirer
les
économistes
libéraux.
 Hume
va
expliquer
ce
qui
font
les
inégalités
entre
les
individus.
Inégalités
dans
la
propriété.
Une
société
qui
serait
égalitaire
 ne
serait
pas
efficace
car
elle
se
priverait
de
l’aiguillon
de
la
recherche
du
profit
(parce
qu’il
y
a
ne
opportunité
de
s’enrichir,
 que
les
hommes
s’investissent
à
travailler
ou
à
créer).
 Bentham
fonde
la
tradition
utilitariste
:
atteindre
le
plaisir
et
le
bonheur

en avant; ce qui va quitter l'attention c'est la coutume comme source du Droit; une coutume dont le régime est relativement indéterminé, on ignore de quelle volonté elle émane. CHAPITRE 1 ) LA CODIFICATION : UNE CONDITION DE LA SURETE Jeremy Bentham, né au milieu du XVIIIe siècle. Il est en lui même un paradoxe dans la mesure ou c'est le theoritien de la codification. Il était juriste, il a voyagé dans la plupart des pays européens et il a notamment séjourné en France durant 15 ans → il était

priori déshumanisants au point de ne pouvoir s’imaginer y monter un projet culturel. 3) Un agencement des lieux déshumanisants a) La surveillance à son paroxysme : le modèle du panoptique de Bentham Le panoptique est un modèle d’architecture carcérale imaginé au XVIIIème siècle par le philosophe Jérémy Bentham. L’objectif visé est de permettre à un surveillant posté en une tour centrale d’observer tous les individus enfermés individuellement en cellules, dans un bâtiment en anneau. Ces derniers n’ont

thèse de la justice absolue. Paragraphe 2: L'école classique et néoclassique Le marquis Cesare de Beccaria d'origine italienne est le fondateur du droit pénal moderne avec son traité fondateur : le traité des délits et des peines en 1764. Jérémy Bentham avec ses travaux relatifs à l'utilité de la peine. Le magistrat Rossi avec son traité de droit pénal. Liberté et responsabilité sont unies: tout individu est doté d'un libre arbitre et lorsqu'il commet une infraction, il le choisit donc il

interindividuelles en matière de bien-être : on cherche à établir un classement général des options à partir des classements individuels. On peut progresser toutefois si l'on admet de telles comparaisons interindividuelles. Dès le xviiie siècle, avec Jeremy Bentham, l'utilitarisme propose de réaliser une « arithmétique des joies et des peines » : la baisse de bien-être chez certains peut être justifiée par la hausse chez d'autres. Pour ce courant de pensée, le bien-être individuel se mesure par un indice