Jeremy Bentham

utilitariste et romantique pour défendre l’idéal d’une sociétéaccueillant les différences individuelles et encourageant l’originalitédans un régime de tolérance. Les traditions utilitariste et romantique,que nous pouvons personnaliser sous les figures de Jeremy Bentham 2 et de Wilhelm von Humboldt3, se présentent comme des doctrinestéléologiques promouvant respectivement une finalité sociale, à savoirla maximisation de l’utilité agrégée, et une finalité individuelle qui estla réalisation de soi. Ces deux traditions

démarche se retrouve dans l'adaptation du principe du panoptique de Jeremy Bentham (1787) à l'entreprise : le néopanoptique. 37 La prison panoptique est un bâtiment circulaire. Chaque cellule s'ouvre sur le centre de l'édifice où se trouve la tour d'inspection. La lumière traverse chaque cellule de telle sorte que l'inspecteur peut voir les silhouettes de chaque prisonnier (1991 : 18) : Figure 11 : Le panoptique par Jeremy Bentham, 1787 Source : Baumard, 1991 : 18 Ainsi, "le panoptique est

pour un homme ? Les animaux n’ont-ils pas droit de vivre sans souffrance ? En plaçant la sensibilité à la source des droits naturels, il inclut tous les êtres pouvant souffrir dans la communauté morale. L’argument est repris par le philosophe Jeremy Bentham dans son Introduction aux principes de la morale et de la législation (1789) qui marque un tournant : « quel autre critère devrait marquer la ligne infranchissable ? Est-ce la faculté de raisonner, où peut-être celle de discourir ? Mais un cheval

précurseurs de ce mouvement. Selon Rousseau, l’animal n’a pas le droit d’être maltraité car, comme l’Homme, il a la capacité de souffrir. La capacité de souffrir devient alors un critère qui rassemble l’homme et l’animal, ce qui sera reprit ensuite par Bentham et Singer. Schopenhauer s’opposa à Kant qui exprimait une différence de nature entre l’Homme et l’animal afin d’exposer une fois de plus les droits des animaux qui sont souvent bafoués. Darwin en 1859 dans « On the Origin of Species » développe la

Historiquement, deux penseurs se sont affronté durant le 18ème siècle : Jérémy Bentham (Londres, 1748, 1832) et Emmanuel Kant, déjà cité. Pour le premier, le seul principe fondamental pour justifier aussi bien l’État que la législation ou la morale est l'utilité, d’où le nom d’utilitarisme donné à ses idées et à ceux qui l’ont soutenu (John Stuart Mill en particulier). Notons que si l’utilitarisme paraît bien anglo-saxon, Bentham fut en France durant la révolution française, il a participé activement

renverser l'interdiction absolue de la torture et lui imposer des tempéraments. Ce raisonnement qui autorise le Président à ordonner des actes de torture est fondée sur l'utilitarisme. 4. Jeremy Bentham Jeremy Bentham est à l'origine de l'utilitarisme (1748 Londres – 1832 Londres). La pensée de Bentham part du principe suivant : les individus ne conçoivent leurs intérêts que sous le rapport du plaisir et la peine. Ils cherchent à maximiser leur bonheur, exprimé par le surplus de plaisir sur

paroisses, qui décide tout les mois un tarif, un taux de revenus donné minimum (Poor Rates), et si ce salaire n'est pas obtenu, on peut demander au près des paroisses de quoi toucher un complément de revenu. Le frein positif Sur le plan politique, Jeremy BENTHAM réfléchira également sur le système des Poor Laws mais développera une autre branche du libéralisme anglais, branche plus politique, et construira une autre grande école de penser, concurrente à celle du droit naturelle (Kant définie ses règles

| 3. Les personnages suivants ont proposé des projets d'organisation européenne (chassez l'intrus) : |a) Georges de Podebrady |c) Jérémy Bentham | |b) Sully |d) William Shakespeare | 4. Le Comité

Gabriel-François COYER (1707-1782) 12 8. TIPHAIGNE DE LA ROCHE « Histoire des Galligènes » (1765) 12 9. L’anti-utopie de TRIGUEROS en 1782 12 10. Les utopies hostiles aux Lumières : des contre-utopies ou des utopies anti-démocratiques ? 13 11. Jeremy BENTHAM et le Panoptique 1787-1791 14 12. La contre utopie russe de Polydore (1794) 14 13. L’ambiguïté de Donatien-Alphonse marquis de SADE (1740-1814) 14 D. Quelques cas particuliers à l’époque contemporaine 15 1. t’SERSTEVENS A. « Un apostolat »

THÉORIES DES RELATIONS INTERNATIONALES 26/01/2011 GÉNÉRALITÉS Ce cours sera bâti autour des théories des relations internationales. A QUOI RENVOIE LE CONCEPT INTERNATIONAL ? Sur le plan historique : le mot international est la création de Jeremy BENTHAM. Ce mot apparaît dans l’ouvrage intitulé « Introduction to the Principles of Moral and Legislation ». Le mot est introduit en France en 1801. Le concept international est une innovation linguistique dans un contexte où le monde est dynamique