Joan Robinson

réalité industrielle d’aujourd’hui n’a rien à voir avec les hypothèses de la CPP. Ce sont des structures de marché de concurrence monopolistique et d’oligopoles qui dominent. Le cas de la concurrence imparfaite et la concurrence monopolistique. Joan Robinson et Edward Chamberlin remettent en cause la théorie de Walras et les hypothèses de la CPP. Ils estiment que la concurrence est la règle à l’intérieur d’un marché : une concurrence monopolistique qui n’est que la conséquence d’une concurrence imparfaite

développement. Il est malheureusement impossible de mentionner ne serait-ce que tous les aspects les plus intéressants des analyses de Brasseul. Son exposé de la théorie de l’échange inégal, par exemple, qui se termine sur un aphorisme emprunté à Joan Robinson : « La misère d’être exploité par les capitalistes n’est rien comparée à la misère de ne pas être exploité du tout » (p. 275). Quand on vous dit que l’économie est une science « lugubre » ! L’économie demeure malheureusement aussi une science

capital joue un rôle essentiel. Ce fut l’objet dans les années 1960 d’un débat entre des économistes du MIT (Cambridge (Massachusetts)) et de l'Université de Cambridge (Angleterre) connu comme « la guerre des deux Cambridge », où Piero Sraffa et Joan Robinson remettaient en cause les thèses néoclassiques. D’autres économistes ont étudié la stabilité et l’unicité de l’équilibre général. Le Théorème de Sonnenschein-Mantel-Debreu énonce que l'équilibre ne peut être stable qu'au prix d'hypothèses trop

plus seulement expliquer l’action économique, elle applique sa méthodologie à la totalité de l’action sociale et imprègne l’ensemble des sciences sociales. Le mouvement déjà amorcé auparavant avant de se globaliser, était ainsi appréhendé par Joan Robinson : « Aujourd’hui, les prétentions des économistes ont impressionné les autres représentants d’autres branches des études sociales, qui singent les économistes singeant les physiciens » [5]. Ce fut l’entreprise menée par Théodore Schultz et Gary

l’industrie : la filière, le groupe industriel et financier, le réseau. 1.1 - L’industrie : un concept téléologique Le concept d’industrie apparaît tout d’abord dans le sens de marché : c’est un ensemble de firmes vendant sur un même marché. Joan Robinson par exemple définit une industrie en insistant sur le caractère hautement substituable des biens offerts par les firmes qui la composent. L’objet de son analyse est de comprendre la concurrence entre un petit nombre de grandes firmes. Dans la théorie

le capital joue un rôle essentiel. Ce fut l’objet dans les années 1960 d’un débat entre des économistes du MIT (Cambridge (Massachusetts)) et de l'Université de Cambridge (Angleterre) connu comme « la guerre des deux Cambridge », où Piero Sraffa et Joan Robinson remettaient en cause les thèses néoclassiques. D’autres économistes ont étudié la stabilité et l’unicité de l’équilibre général. Le Théorème de Sonnenschein-Mantel-Debreu énonce que l'équilibre ne peut être stable qu'au prix d'hypothèses trop

la fixation de la quantité échangée au volume de la demande de travail. Ce rationnement provoque du chômage. 4. La théorie postkeynésienne Les postkeynésiens sont ceux qui, dans la continuité de ces illustres représentant tels Kaldor, Joan Robinson ou Michel Kalecki, ont en commun d’accepter l’analyse Keynésienne et plus particulièrement le principe de la demande effective tel qu’elle a été présentée par Keynes. Selon eux, l’analyse keynésienne est souvent détournée et de nombreux économistes

classiques et les néoclassiques). o L’Etat doit agir sur la demande effective pour assurer le plein emploi par une politique budgétaire et monétaire expansive même si cette action entraîne un déficit budgétaire. John Maynard KEYNES 1883 – 1946 Joan ROBINSON Roy HARROD Nicholas KALDOR Paul DAVIDSON IBPM 1 Alain BARRERE James TOBIN Problèmes Economiques Contemporains 2014-2015 B. Histoire de la pensée économiques économique o Le courant socialiste Karl Marx : Aliénation

l’augmentation de la turbulence de l’environnement de l’entreprise. b) Les approches sociaux-techniques Les premiers écrits de ce courant date de 1951, avec les publications d’Emery et Trist (anglais), de l’Institut Tavistok. Dans les années 1970, Joan Robinson écrit un ouvrage sur les charbonnages anglais. Les travaux du Tavistok Institute ont montré que l’entreprise est un système … c’est -à- dire que son efficacité dépendait de l’optimisation conjointe des dimensions technique et sociale. Pour quelqu’un

b) Edward Chamberlin (1899-1967) Il a pris ses distances avec la CPP en développant, à partir des travaux de Marshall, la théorie de la concurrence monopolistique. Celle-ci a été exposée au début des années trente par Chamberlin (USA) et Hoan Robinson (GB). Chamberlin était le premier a introduire les phénomènes de différenciation des produits des opérations publicitaires et les coûts de transport. c) Joseph Schumpeter Schumpeter se démarque des « néo-classiques ». Pour lui, la concurrence est