José Sócrates

l'auteur s'organise-t-elle ? Dans quelle mesure peut-on adopter de telles considérations sur la conscience humaine ? Qu'est-ce qui est vraiment en jeu dans une telle représentation de soi ? Que devient cette figure traditionnelle de l'âme à laquelle Socrate nous avait sensibilisé ? Est-il possible de sauver l'idée de l'âme humaine avant de la voir disparaître dans sa fusion avec une représentation technicienne de la conscience ?

qui signifie blanc. Le choix d'un tel nom indiquerait l’innocence du héros, voire sa naïveté. Cire vierge sur laquelle on marque en apparence tout, il s'étonnera de ce qu'il observera au fil de ses tribulations, à la façon apparemment enfantine de Socrate dans les dialogues platoniciens, personnifiant ainsi, selon l'étymologie du mot, l'ironie, εἰρωνεία (eironeia) : l'ignorance feinte.

LES PRESOCRATIQUES   Les philosophes grecs d'avant Socrate, fondateurs de nos modes de pensée, éveillent toujours une curiosité fascinée : on tente de comprendre comment la pensée humaine a pu, vers le VIe siècle av. J.-C., délaisser les chemins traditionnels de la poésie et du mythe pour s'engager dans la voie nouvelle de la recherche rationnelle, celle de la science et de la philosophie. Les présocratiques sont entourés de mystère, car leurs œuvres et leurs idées ne sont connues que d'une façon

individu se doit d'être le plus sincère possible avec lui-même. L'homme est le témoin permanent de lui-même. En effet il est son propre juge tout en étant son propre observateur. b) Se connaître soi-même, c'est pouvoir se représenter. Pour socrate se connaitre soi même est le commencement de toute philosophie "connais toi toi même" se connaître soi-même reviendrait surtout à connaître les facteurs extérieurs qui nous déterminent en nous laissant l'illusion d'être une conscience individuelle

Faut-il pour autant ignorer ces lois qui nous sont si pratique en temps habituel? Certaines lois peuvent être injuste. En effet, il arrive que des gouvernements proclame des lois injustes, qui sont à l'encontre de ce que nous dicte notre morale. Socrate par exemple, en est l'exemple. En effet il fut emprisonné pour des raisons politique (il dérangeait l'ordre établit dans la société). Il fit en effet, tout ce qui fut en son pouvoir (de façon légale!) pour se défendre lors de son procès, mais une

intellectuel quotidien pour transformer nos idées fausses en idées vraies, nos passions en actions, nos tristesses en joies, notre servitude en autonomie". (B. Giuliani). " Ainsi c'est le même homme qui n'est capable de mentir et de dire vrai " Socrate

Un exemple parfait pour illustrer cette idée est l’histoire de la mort de Socrate, qui fut condamné a mort, mais qui se trouva devant la possibilité de s’enfuir le jour de sa mort mais il refusa de partir. Il avait passé toute sa vie à protéger et obéir les lois et c’est l’utilisation d’une de ces lois qui le condamne a présent. Mais s’il désobéit cette loi, il serait entrain de donner un mauvais exemple. Ainsi, Socrate nous apprend qu’une loi peu être imparfaite - ou son application- mais sa désobéissance

avant lui, émis ces hypothèses, notamment certains physiciens de la Grèce Antique. C’est justement dans cette région du monde que l’on trouve le savant qui illustre le mieux ce que Lévi-Strauss entend par « celui qui pose les vraies question ». Socrate prétendait posséder le savoir, c’est un fait. De ce point de vue, il semble donc rejoindre plutôt le premier groupe. Or, il est le père le père de la maïeutique, cette idée qui consiste à amener par des questionnements l’autre à penser, à se penser

philosophique " une investigation qu'il tiendrait aujourd'hui pour scientifique. Il faut dire que la philosophie en est alors à ses débuts et que l'on ne saurait encore la distinguer de la science. Ce ne sera qu'avec Socrate que l'étonnement portera sur la connaissance elle-même : Socrate s'étonnera de la fragilité des connaissances que ses interlocuteurs croient détenir et il les poussera à s'interroger sur ce qu'ils croyaient savoir de façon à mesurer l'exacte étendue de leur "science". En prenant

recherche , alors l’homme recherche avant tout le bien et, la raison constituant le guide de l’homme , elle conduira celui-ci a vouloir le bien. La raison ne peut donc pas être mise au service du mal. On peut prendre l’exemple du Gorgias de Platon où Socrate affirme que « il vaut mieux subir l’injustice que de la commettre »! En effet, l'injustice est un vice, une maladie de l'âme, c'est pourquoi nul ne peut vraiment la vouloir. Les philosophes des Lumières, eux, parleront de « raison éclairée »