Jour du Souvenir

Aimer, c'est respirer un vieux T-shirt avant de s'endormir juste pour essayer de retrouver une odeur, un souvenir. Aimer, c'est être capable de répéter un nom cent fois de suite, simplement parce que prononcer ce nom, c'est comme manger un bonbon. Aimer, c'est ressentir un sentiment de sécurité complètement ridicule, et l'instant d'après, se sentir en équilibre sur un fil de nylon. Aimer, c'est croire que l'avenir peut être magnifique, à la seule condition d'avoir une personne particulière à ses

Paul VERLAINE   (1844-1896) Nevermore Souvenir, souvenir, que me veux-tu ? L'automne Faisait voler la grive à travers l'air atone, Et le soleil dardait un rayon monotone Sur le bois jaunissant où la bise détone. Nous étions seul à seule et marchions en rêvant, Elle et moi, les cheveux et la pensée au vent. Soudain, tournant vers moi son regard émouvant " Quel fut ton plus beau jour? " fit sa voix d'or vivant, Sa voix douce et sonore, au frais timbre angélique. Un sourire discret

Commentaire : Strophes pour se souvenir, Louis Aragon. Le poème Strophes pour se souvenir écrit vers 1955 tiré du Roman inachevé, œuvre de Louis Aragon, commémore la mort du célèbre groupe Manouchian, groupe de résistant crée pendant la Seconde Guerre Mondiale et dont les 24 membres furent exécutés par l’armée Allemande. Comment Aragon rend-il hommage au groupe Manouchian dans son poème ? Dans un premier temps, nous étudierons la formation du titre donné par le poète, puis nous observerons

Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit. Je ne regarderai ni l'or du soir qui tombe, Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur1, Et quand j'arriverai, je mettrai sur ta tombe Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur. 1. Harfleur : port de Normandie. Texte B - Guillaume APOLLINAIRE, « Si je mourais là-bas...», Poèmes à Lou (1915). Si je mourais là-bas sur le front de l'armée Tu pleurerais un jour ô Lou ma bien-aimée Et puis mon souvenir s'éteindrait comme

forêt, j'irai par la montagne. Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps. Je marcherai les yeux fixés sur mes pensées, Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit, Seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées, Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit. Je ne regarderai ni l'or du soir qui tombe, Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur, Et quand j'arriverai, je mettrai sur ta tombe Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur. Eluard PAUL (1947) ‘’Notre

Jeanne n’avait rien a faire elle passait donc ces journées à lire, à rêver et a observer la nature, le baron lui, pêchait et sa femme, qui est sur d’être atteinte d’hypertophie, passait ses journées a lire de vielles lettre dans son ‘’ tirroir à souvenirs’’ p.48. Lors d'un après midi, l'abbé picot, vient rendre visite au chateau pour une prrésentation, puis il resta pour diner et lors d'une discussion ils ont évoqué le nom du Vicomte Julien de Lamare, puis le papa de jeanne accepta une visite de la

permet de retracer une action vécue dans le passé à l'hallucination qui est la perception de quelque chose non réel. Le thème commun de ces mots est le souvenir d'une action puisque on peut repenser à une action faites par le passée, rêver de souvenirs, les flash-back sont eux aussi constitués de souvenirs, et les hallucinations sont créées par les souvenirs, c'est par leurs biais que l'homme va se créer une image d'une oasis dans le désert par exemple car le corps se souvient que quand l'homme a chaud

|Texte 4 : « Strophes pour se souvenir » | |Louis Aragon |     1)     Quelles remarques pouvez-vous faire en ce qui concerne la forme de ce poème (mètre, strophes, rimes) ? 2)     Distinguez trois situations d’énonciation différentes dans ce poème, en observant notamment les

montrer sous son meilleur jour. v24: il se vante, c'est un acte enfantin. Strophe 5-6: Il souhaite un contact physique: tentative de rapprochement v27 et 28 et aussi v33 et 34 avec un psaume plus long que le verset. Au vers 36 on obtient l'aboutissement de ce souvenir. Le recul de l'adulte. On retrouve ce recul dans 2 strophe mais d'abord dans le souvenir: strophe 3: v17 et 18 recul du souvenir (ce n'est pas enfantin) stophe 4: v19 il y a une insistance et étale son souvenir. v31 encore le recul

Mon propos est ici le souvenir, cette multitude que je vis prendre son essor autour de moi dans la grisaille d'un matin de guerre. Ces souvenirs, qui sont toute ma vie – car le passé est la seule chose que nous soyons assurer de posséder – ces souvenirs ne me quittaient pas. Comme les pigeons de la place Saint-Marc ils étaient partout, je marchais littéralement dessus ; ils allaient seuls ou par deux, par petits groupes aux suaves roucoulements, ils hochaient la tête, se pavanaient, clignaient de