Journal des économistes

cas de difficulté. De cette manière, la dette externe totale (gouvernement, secteur privé et ménages) des pays périphériques s’est considérablement accrue et ce sont notamment les banques françaises et allemandes qui se sont le plus exposées (The Economist, 2011a). Dans le but d’éviter une crise de la dette, un outil de coordination des politiques budgétaires des pays de la zone euro a été mis en place, prônant ainsi la rigueur et la discipline budgétaires. Celui-ci n’a visiblement pas joué son rôle

est lancé le Lloyd’s News précurseur du quotidien d’assurance et des transports maritimes Lloyd’s List. Le dynamisme de la presse anglaise est aussi l’expression d’un pays attaché aux libertés et au commerce. La revue satirique Punch (1841) et The Economist lancé en 1843 pour faire campagne pour le libre échange, sont à cet égard emblématiques. Dès les années 1690, le Parlement garantit la liberté de la presse, et avec le Copyright Act de 1709, permet le développement d’un véritable secteur économique

sortir l’économie de la crise des années 30. Il a étudié à Cambridge, biberonné à la théorie Néo-Classique. Dans les années 1932-1933, la Grande-Bretagne et les Etats-Unis sont en pleine dépression. Il va mettre une photo de manifestation dans un journal britannique (les manifestants ont des pancartes où ils disent vouloir travailler même pour 1$). L’économie n’est pas un problème d’offre mais de demandes. Si on est un théoricien de l’offre, la pulsion va venir des entreprises. Les entreprises répondent

« Libéralisme » est un terme d’usage quotidien. Il suffit d’ouvrir le journal pour trouver des références au parti libéral de différents pays, ou encore aux candidats libéraux dans des élections. De plus, le terme n’est pas politique. On parle des professions libérales et d’une éducation libérale… On emploie l’adjectif libéral pour décrire une personnalité ou une certaine tournure d’esprit, on pourrait même l’employer pour décrire la quantité de set utilisée dans une recette. Si le terme « libéral

investissements publicitaires Conclusion 35 39 29 17 11 page 5 Juin 2006 Préambule P aradoxalement, alors que la publicité est un investissement immatériel majeur des entreprises, son rôle dans l’économie est très mal connu. Les économistes qui louent depuis longtemps les vertus de la R&D comme levier de croissance économique sont quasiment muets sur l’investissement publicitaire, alors que celui-ci pèse probablement plus lourd (environ 700 milliards d’euros par an sur le plan mondial)

pas d’atteindre un niveau de PIB/habitant de $8.000, $10.000 ou $12.000 mais bien un niveau de PIB/habitant à minima de $12.000, $15.000 ou $18.000 6. L’objectif de Robert M. Solow, 1956, A contribution to the Theory of Economic Growth, Quarterly Journal of Economics #70. Le modèle explique pourquoi la performance de croissance des pays avancés est bien moindre que celles des pays émergents (par exemple, le taux de croissance Zone Euro comparé au Vietnam). 6 Soit $12,000, $15,000 ou $18,000 à un taux

multipliés. La Santé est un patrimoine à entretenir. Gérer ce capital c’est gérer les ressources. Implicitement, les décisions de l’Etat et la mise en œuvre des politiques sociales seront, à l’avenir, inévitablement éclairées par l’expertise des économistes. L’évaluation de la qualité des soins, de la qualité de vie, du service médical rendu, du rapport coût-efficacité relèveront à un titre ou à un autre de leurs compétences disciplinaires. METHODES L’évaluation économique commence par une revue systématique

réfère la plupart du temps aux disciplines scientifiques qui se déroulent en laboratoire. Or les économistes ne disposent pas de laboratoire pour tester leurs hypothèses. On voit mal un gouvernement tester une économie politique uniquement pour voir ce que ça produit ou encore provoquer une crise économique dans le seul objectif de tester une théorie des crises qui émergeait. Puisque les économistes ne disposent pas de laboratoire pour tester leur hypothèse, on a recours à l’expérience historique

« croissance » dans le cadre d'évolutions à court terme, les économistes l'utilisent conventionnellement pour décrire une augmentation de la production sur le long terme. Selon la définition de François Perroux, la croissance économique correspond à « l'augmentation soutenue pendant une ou plusieurs périodes longues d’un indicateur de dimension, pour une nation, le produit global net en termes réels. »4 À court terme, les économistes utilisent plutôt le terme d'« expansion », qui s'oppose à « récession

mécénat (documents 1 et 11). De plusieurs articles de la presse quotidienne française : Le Monde (documents 6 et 10), L’Express (document 9), d’un journal spécialisé en sciences (Le Monde sciences et techno). On y trouve aussi un billet de blog par Françoise Benhamou, économiste spécialiste de la culture (document 7), deux journaux numériques : Le journal du net avec un article de Bénédicte Menanteau directrice de l’ADMICAL (document 2) et Le Point.fr sur « Les publicités géantes bouchent le ciel