Julien Sorel Portrait Physique

d’instruire ou de distraire le public ? Le théâtre a-t-il nécessairement un « message » à faire passer ? Une comédie (genre) est-elle nécessairement de registre comique ? Une scène de théâtre est-elle toujours un afrontement ? Quel est l’intérêt des portraits au théâtre ? des récits ? Quelles sont les fonctions du monologue, du dialogue au théâtre ? Qu’est-ce qui fait le succès du théâtre classique aujourd’hui ? QUESTIONS SUR LES RÉÉCRITURES (PREMIÈRE L) Qu’est-ce qu’une réécriture ? Pouvez-vous en donner

présence de Manon, de son entrée dans l’existence de Des Grieux. Ce renversement grammatical et stylistique opéré par l’abbé Prévost témoigne de l’avant/après de la rencontre. Ce ELLE, et la présentation de Manon, dont on ne connaît ni le portrait physique ni le nom, témoignent d’une héroïne déjà expérimentée dans les jeux de l’amour. Manon est en effet habituée à l’intérêt qu’elle inspire aux hommes (« elle reçut mes politesses sans paraître embarrassée »), et Des Grieux s’en rend d’ailleurs

structure dans le roman balzacien repose sur l’interraction du personnage et de son milieu. C’est le modèle de Walter Scott. On y décèle une partie statique- portrait, description, et une partie dynamique qui repose sur l’intrigue et révèle l’opposition des caractères. Dans la première partie du roman, Balzac accumule les descriptions et les portraits afin d’introduire le lecteur dans l’atmosphère. Ensuite, il lance le personnage dans l’action. La description devient révélatrice de la liaison individu-milieu

. Une perfection tant physique que morale Certains personnages sont dotés de telles qualités physiques et morales qu'ils répondent au rêve de perfection du public et lui permettent une identification narcissique. Ils relèvent d'ailleurs plus d'un toposque de l'ancrage réaliste. Ce sont les chevaliers invincibles des romans courtois médiévaux, ou les belles dames pour lesquelles ils risquent leur vie, tels Lancelot et Guenièvre, Tristan et Iseult. Tristan est le parfait chevalier, « glorieux vainqueur

moins séduisant par ses qualités intrinsèques que par la dimension que lui confère l'écriture romanesque. I. Les personnages séduisants ont des atouts pour susciter l'intérêt du lecteur 1. Une perfection tant physique que morale Certains personnages sont dotés de telles qualités physiques et morales qu'ils répondent au rêve de perfection du public et lui permettent une identification narcissique. Ils relèvent d'ailleurs plus d'un topos que de l'ancrage réaliste. Ce sont les chevaliers invincibles

moins séduisant par ses qualités intrinsèques que par la dimension que lui confère l'écriture romanesque.  I. Les personnages séduisants ont des atouts pour susciter l'intérêt du lecteur 1. Une perfection tant physique que morale Certains personnages sont dotés de telles qualités physiques et morales qu'ils répondent au rêve de perfection du public et lui permettent une identification narcissique. Ils relèvent d'ailleurs plus d'un toposque de l'ancrage réaliste. Ce sont les chevaliers invincibles

donc une réflexion sur la fonction de la science pour l’homme. Il est intéressant de noter que la nature des deux personnages reflète de même cette lutte entre le bien et le mal : contrairement à son adversaire, Dracula est un être déjà mort, état physique qui semblerait correspondre à son état moral. Ainsi, la caractérisation de ce personnage est bien représentative d’une idée. Ainsi, si l’on considère le terme « réel » dans son sens le plus concret, certains personnages de roman ne sont pas destinés

Dieu. La mère de Jean-Paul ne meurt pas au cours de son enfance, mais c'est tout comme. Elle se remarie et, pour l'enfant qui l'adore, c'est le drame. Son père étant décédé un an après sa naissance, a peu compté pour Sartre. Il n'en a connu qu'un portrait placé au-dessus de son lit et qui disparut dès le remariage de sa mère. Il a alors douze ans. L'animosité contre le beau-père qui lui a volé sa mère, comme chez Baudelaire, est tenace. Contentons-nous de deux anecdotes significatives. Dès que son

car le divin n’a pas de difficulté à dépasser les limites humaines. c) Portrait physique Le héros est « beau comme un dieu », possède une grâce physique. Son visage reflète une belle âme. L’éclat est présent sur le visage, sur les armes, dans les yeux. Il possède également un certain charisme, une faveur qui lui est offerte par les dieux. Son physique provoque l’admiration du commun des mortels. d) Portrait moral Le héros détient une noblesse morale, c’est-à-dire

condition sociale du personnage (par exemple Félix de Vandenesse, dans Le Lys dans la vallée, de Balzac). Son identité est complétée par un physique, des vêtements, l'appartenance à un certain milieu, l'environnement familial, etc. Zola ajoutera à ces éléments la notion d'hérédité. Une caractérisation psychologique est également présente. Chez Balzac, le physique et le caractère sont souvent liés : Madame d'Espard, femme du monde cruelle et intéressée, est ainsi dotée d'un « profil d'aigle ». Caractérisation