Julien Sorel Un Personnage Romanesque

Introduction  D epuis  la  nuit  des  temps,  le masque  est  in me‐ ment lié à l’homme. Masque mortuaire, d’appa‐ rat  ou  de  cérémonie,  il  accompagne  l’homme  dans  les  grands  moments  de  sa  vie  avant  d’illustrer  de  manière  magistrale  les  délires  des  carnavals. Mais  qu’est‐ce  qu’un  masque ? Dans son accep on la plus courante, le masque  représente  un  faux  visage  de  carton  peint,  de  ma ère  plas que ou de  ssu, dont une personne  se  couvre  le vi‐ sage  pour  se  déguiser

aux forces du destin. Si les personnages sont représentés comme libres, si leur volonté ne se relâche jamais, il ne saurait y avoir de fatalisme. Le bonheur qu’Alain associe à l’amour présente donc une forme très particulière, soulignée par l’adverbe « merveilleusement » : c’est un bonheur dont serait digne le sage stoïcien, fruit de la volonté et résultat même de son exercice, un bonheur qui, si l’on en juge par la série de déconvenues que rencontrent tous les personnages du roman, n’aurait rien à

ces œuvres ont dû préparer l’aspect révolté des écrits du siècle des Lumières. L’exemple le plus saisissant est celui de Denis Diderot à travers son œuvre Jacques Le Fataliste dont le titre indique déjà la naïveté et la simplicité d’esprit de ce personnage. Néanmoins, au XIX ème siècle, les principes du genre se sont encore modifiés car les portraits devinrent désormais au service d’une vision du monde : ils servent de décor au sein de la structure narrative. Le portrait cesse ainsi d’être un objectif

La comédie Le drame Bibliographie, pages liées et liens Internet La tragédie La tragédie grecque La tragédie a été inventée par les Grecs (Cf. Eschyle, Sophocle et Euripide). Les héros tragiques étaient alors des rois, des princes ou des personnages issus de la légende et de l’épopée. La tragédie est un drame, c’est-à-dire une action, une imitation (mimésis) de la vie des hommes sur une scène de théâtre. Il y avait les acteurs d’une part et un chœur d’autre part, lequel commentait, par des

plus minces détails, ils l'aiment comme moi, ils la jugent comme moi bonne et grande. »12. Barbey d'Aurevilly en fait une critique incendiaire dans Le Nain Jaune le 25 avril et 23 mai 186913 : « Il (Victor Hugo) coupe le fil à son récit et à ses personnages avec des dissertations abominables, dans lesquelles se débattent, comme dans un chaos, les prétentions d’un Trissotin colossal. »14 - « (Victor Hugo) n'a montré dans son Homme qui rit ni art, ni âme, ni nature humaine. Barbouillade et amphigouri

Romantisme sous toutes ces coutûres, on s´apperçoit alors que même les personnages montrent des caractères totalement différents. Dans certains cas, surtout au début du Romantisme, on fait face à des personnages exceptionnels, doués, généralement au dessus de tous les autres, intellectuellement. Ils sont définis par une éternelle rêverie et par les défis qu´ils relèvent, généralement contre la société. Ce sont des grands héros romanesques caractérisés par leur résistance. Leurs aventures ressemblent alors

médiéval, le rêve et l’irrationnel. Les supports retenus, à la fois textuels et iconographiques, sont variés pour vous permettre de prendre conscience de la spécificité du mouvement romantique : en littérature, il concerne tous les genres, poétique, romanesque et théâtral, sans négliger les textes se référant plus particulièrement à la littérature d’idées ; la dimension culturelle du mouvement est prise en compte par l’analyse de peintures, sculptures, dessins d’artistes romantiques ; enfin la dimension

filtre du regard et de l’imagination du créateur. Afin de reproduire le monde et l’homme avec le plus d’exactitude possible, le romancier doit donc créer une « illusion » de la réalité. Il faut rendre « vrai » ce qui est fictif. L’univers romanesque ainsi créé est dit « vraisemblable » et non plus vrai. Entendons par le vraisemblable ce qui semble vrai ou possible. Le romancier doit donc créer ce qu’on appelle une illusion de la réalité, ou illusion référentielle afin que le lecteur puisse

avec lui dans un meublé du quartier Saint-Gervais, tenu par la serviable mais bavarde et indiscrète Mme d'Alain, et sa fille, la jeune et coquette Agathe, deux femmes auxquelles le jeune homme ne déplaisait pas, et pour lesquelles il se créa un personnage en ajustant ses regards. Mlle Habert le présenta comme étant son cousin, lui donnant le nom de M. de La Vallée. Agathe lui faisant les yeux doux, Mlle Habert se lança dans une sorte de scène de jalousie, et il s'emporta, tant il était fâché. Finalement

considérer que le romantisme puisse ses racines dès la fin du XVIIIème avec déjà le retour à la nature et à la sensibilité, ainsi que le « moi » professé par Diderot ou Rousseau avec ses « Rêveries du promeneur solitaire » ou ses grandes utopies romanesques comme « la nouvelle Héloïse ». On s’attachera ici à retracer l’histoire du romantisme en France, de l’aube du mouvement jusqu’à son aurore. Au début du siècle, l’Empire accouche de cette jeunesse fiévreuse et tourmentée ; une jeunesse