Justice Gorgias Socrates Calliclès

13.3.1 Le devoir moral peut-il être libérateur ? . . . . . . . . . . . . 13.3.2 La pratique du devoir peut-elle être dangereuse ? . . . . . . . 14 Le justice et le droit 14.1 La force des normes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14.1.1 Vertu de justice et règle et le droit . . . . . . . . . . . . . . . 14.1.2 Fragilité de la justice et force du droit . . . . . . . . . . . . . 14.1.3 L’existence d’un pouvoir judiciaire est-elle nécessaire à l’application du droit ? . . . . . . .

mais notre rapport au réel, la diversité de ses formes et ses fondements. Cette leçon aborde notamment les notions suivantes du programme : La culture. La technique. Les échanges. La vérité. La raison et la croyance. L’expérience. La liberté. La justice et la loi. Le bonheur. Repères : absolu/relatif ; en fait/en droit ; contingent/nécessaire/possible ; légal/légitime ; objectif/subjectif ; obligation/contrainte ; universel/général/particulier/singulier. Nous avons mis en tête des parties de la

certain nombre de préjugés de son temps. Si dans le Gorgias (503e) les peintres, architectes et constructeurs de vaisseaux sont présentés sous un jour très positif (« chacun d'entre eux place en ordre ses matériaux et force chacun à s'ajuster et à s'harmoniser au voisin jusqu'à ce qu'il ait composé un tout bien arrangé et bien ordonné »), en général le ton est tout autre. Dans le Phèdre (248d, e), parmi les neuf genres de vie distingués par Socrate, celle de l'artisan vient en septième position : seuls

avoir pour nous et pour la société : dans l’éloge de la vertu on n’a jamais été bien « désintéressé », on n’a jamais été bien « altruiste » ! On aurait remarqué, sans cela, que les vertus (comme l’application, l’obéissance, la chasteté, la piété, la justice) sont généralement nuisibles à celui qui les possède, parce que ce sont des instincts qui règnent en lui trop violemment, trop avidement, et ne veulent à aucun prix se laisser contrebalancer raisonnablement par les autres. Quand on possède une vertu

arrive que ces lois existantes, désignées plus précisément comme « droit positif » parce que ce droit est posé, institué, historiquement donné à telles ou telles populations, il arrive que ces lois existantes ne soient pas toujours conformes à la justice, qu’elles défendent les puissants ou les riches, qu’elles menacent l’innocent au lieu du coupable, ou simplement qu’elles soient imposées aux hommes sans leur consentement. Parfois donc le droit positif n’est qu’un fait illégitime, quoiqu’il soit

d’être tour à tour gouvernant et gouverné. Même le mot de Churchill sur la démocratie comme le pire des régime à l’exception des autres ne fait que refléter sa connaissance de l’œuvre d’Aristote qui ne dit pas autre chose dans la Politique. Quant à la justice, le fait de n’exécuter personne sans procès, « mèdéna akriton apokteinai », est un droit pour les citoyens de la cité athénienne. De la même manière, quand Démosthène définit la différence fondamentale entre Sparte et la démocratie athénienne, comme

nature, aucune puissance d'appropriation Que le travail conduit à l'égalité des propriétés Que dans la société tous les salaires sont égaux Que l'inégalité des facultés est la condition nécessaire de l'égalité des fortunes Que, dans l'ordre de la justice, le travail détruit la propriété CHAPITRE IV - Que la propriété est impossible - La propriété est le droit d'aubaine que le propriétaire s'attribue sur une chose marquée par lui de son seing - La propriété est impossible, parce que de rien elle

de l'argumentation à celle qui est adaptée à un publie d'ignorants. C'est cet aspect-là de la rhétorique qui explique qu'elle ait été férocement combattue par Platon, dans son Gorgias (2), et qui a favorisé son déclin dans l'opinion philosophique. » (1) Cf. Aristote Rhétorique, liv. I, chap. 2, 1357 (t. (2) Platon, Gorgias, cf. notamment 455, 457 a, 463, 471 d. P 9-10 : « En effet, l'orateur est obligé, s'il veut agir, de s'adapter à son auditoire et l'on comprend sans peine que le discours le plus

le débat sur la réglementation des raves » (F. Chambon, 10 juillet 2001) ; « Raves et démagogie » (L. Pourtau, 13 juillet 2001) ; « L’usage de l’héroïne se développe dans les raves et les boîtes de nuit » (M. Mathieu, 24 juillet 2001) ; « La justice durcit son attitude envers les organisateurs de raves » (F. Chambon, 31 janvier 2002) ; « Une lecture psychanalytique des raves et des bals ancestraux » (D. F., 11 février 2002) ; « L’association Technopol dépose un recours devant le Conseil d’État

relancent le débat sur la réglementation des raves » (F. Chambon, 10 juillet 2001) ; « Raves et démagogie » (L. Pourtau, 13 juillet 2001) ; « L’usage de l’héroïne se développe dans les raves et les boîtes de nuit » (M. Mathieu, 24 juillet 2001) ; « La justice durcit son attitude envers les organisateurs de raves » (F. Chambon, 31 janvier 2002) ; « Une lecture psychanalytique des raves et des bals ancestraux » (D. F., 11 février 2002) ; « L’association Technopol dépose un recours devant le Conseil d’État