Justice Gorgias Socrates Calliclès

au point sur quelques distinctions La raison s’efforce vers un idéal. Son idéal est d’atteindre les valeurs qu’elle prône, qu’elle défend et qu’elle essaie de cultiver en pratique : - la vérité (la raison veut le vrai) - la justice (la raison défend le juste) - la beauté (la raison admire le beau) - le bonheur (tout être rationnel cherche le bon et le bien, s’il est moralement sain !) Pour accéder à ces valeurs que tout être humain se doit de chercher et

à la fois historique et étymologique. 1.2 Analyse étymologique du terme même de philosophie L'acte de naissance de la philosophie se situe dans la Grèce antique au V° siècle avant Jésus Christ avec Socrate, personnage énigmatique et fascinant dont nous reparlerons bientôt. Cela dit, avant Socrate il y avait déjà des penseurs qui grâce à leurs talents et à la profondeur de leur ré- flexion avait acquis une célébrité et une notoriété incontestable. C'est d'ailleurs l'un de ces pen- seurs, Pythagore

la fois historique et étymologique. 1.2 Analyse étymologique du terme même de philosophie L'acte de naissance de la philosophie se situe dans la Grèce antique au V° siècle avant Jésus Christ avec Socrate, personnage énigmatique et fascinant dont nous reparlerons bientôt. Cela dit, avant Socrate il y avait déjà des penseurs qui grâce à leurs talents et à la profondeur de leur réflexion avait acquis une célébrité et une notoriété incontestable. C'est d'ailleurs l'un de ces penseurs, Pythagore qui

holistique de la justice -Les sociétés dans lesquelles le tout prime les parties sont des sociétés holistiques : forment l'essentiel de l'histoire de l'humanité (sorties de ce système très récemment pour devenir l'individualisme). -La société qui considère le droit comme un corps = société holistique. Le droit comparé au sang qui circule dans l'organisme. -Aujourd'hui devient individualiste : mon droit contre les autres droits. Très récent. → On voit le droit holistique dans la notion de justice : la notion

il reçoit la loi des dieux et il la transmet aux hommes comme l'illustre la stalle d' Hammourabi : le souverain est représenté comme recevant la loi de dieu. Laïque : le roi dont le statut divin s'efface peu à peu comme nous l'avons expliqué. La justice était rendue dans le temple au nom du dieu par un prêtre mais sous la dynastie babylonienne elle est faite par des officiers publics. Le roi siège comme magistrat suprême et non de grand prêtre. Ceci complète le fait que sa divinité s'efface peu à

limiter autant que possible l’incertitude et l’erreur. Et non pas arriver à une vérité certaine. Magistrate B. Patrie « l’école devrait inculquer l’esprit de doute ». Illustration par la création de l’IHEJ institut des hautes études sur la justice animé par A.Garapon. « Le Juste » ouvrages écrit par Ricœur. Double qualité de cette approche : - une attitude modeste face à la complexité et au mystère des choses et donc du droit. - Curiosité, capacité d’étonnement, une capacité qui exprime

une mesure, étrangers à notre cite. On se souviendra à cet égard de l’attitude paradoxale de Socrate vis-à-vis des institutions athéniennes. A la veille de sa mort, alors que le moyen de fuir lui est donne ; il refuse et l’évasion et l’exil. Pour justifier son choix, il donne la parole aux lois athéniennes et plaide leur cause avec une ferveur inattendue… Dans ce discours un peu déconcertant, Socrate exprime une dernière fois, le respect du citoyen mais aussi la réserve du philosophe à l’égard

L'attribution des lois fondamentales à un principe divin, "intelligence gouvernante" (selon le mot d'Anaxagore) de l'univers entier, garantit la conformité des règles juridiques avec le plan général de Dieu pour le cosmos. Aussi assure-t-elle la justice de ces lois. D'autres systèmes de droit s'expliquent par l'égarement des peuples infidèles ou idolâtres. On comprend bien la stabilité politique que peut produire un système juridique "de droit divin". Il devient quasi incontestable. Quant au

formation historique des sciences politiques : Au départ, on est dans la pensée prescriptive : 1) A la recherche du bon gouvernement : A) L’utopie platonicienne : Platon (-428 ; -347). Il est l’élève de Socrate, il laisse des traces indispensables. Platon laisse une œuvre considérable dès son époque mais son action politique est déplorable. Il rêve de retrouver un certain pouvoir. On le soupçonne de faire des complots. a) Les fondements

Tirésias  a  gardé  sa  conscience  et  le  sang  lui  rend  le  don  prophétique  comme  aux  autres le souvenir : cʹest un privilège spécial quʹil doit à la faveur de Perséphone. » Article « Inferi »,  Daremberg et Saglio (1877)    Extrait de Gorgias : Platon parle des enfers    La mort nʹest rien dʹautre, me semble‐t‐il, que la séparation de deux choses, lʹâme et  le  corps,  qui  se  détachent  lʹune  de  lʹautre.  Or,  une  fois  que  lʹâme  et  le  corps  dʹun  homme  se  sont  séparés,  ils