Kaldor

L’Etat doit agir sur la demande effective pour assurer le plein emploi par une politique budgétaire et monétaire expansive même si cette action entraîne un déficit budgétaire. John Maynard KEYNES 1883 – 1946 Joan ROBINSON Roy HARROD Nicholas KALDOR Paul DAVIDSON IBPM 1 Alain BARRERE James TOBIN Problèmes Economiques Contemporains 2014-2015 B. Histoire de la pensée économiques économique o Le courant socialiste Karl Marx : Aliénation et exploitation des travailleurs 1818

théories développées par John Keynes (1883-1946) soutiennent cette intervention de l’État. Ces objectifs de politique de stabilisation sont présentés dans le « carré magique », une représentation graphique conçue par l’économiste britannique Nicholas Kaldor, et qui présente la situation économique d’un pays à partir de 4 indicateurs représentatifs : le taux de croissance du PIB, le taux de chômage, le taux d’inflation et l’équilibre extérieur de la balance commerciale. L’État doit chercher au maximum

of Scientific Discovery by Karl R. Popper” Economica, New Series, vol. 26, n° 103, August, pp. 262-264. Review. Hutchison, T.W. 1938, The Significance and Basic Postulates of Economic Theory, reproduit avec une nouvelle préface, AM. Kelley, 1960. Kaldor, N. 1961 “Economic growth and capital accumulation” in F. Lutz & D. C. Hague (eds), The Theory of Capital, Macmillan. Klappholz, K. & J. Agassi, 1959 “Methodological Prescriptions in Economics” Economica, vol. 26, pp. 60-74 Lakatos, I. 1983 The Methodology

lancé son développement. Cette relation s’est confirmé au Royaume-Uni et aux usa au début du 19e avec une hausse des inégalités puis une baisse dans la 2e moitié du siècle. Cette idée que les inégalités = croissance est basé sur 2 hypothèses : Kaldor : les riches ont une propension marginale à épargner très supérieure aux pauvres. Ainsi réduire les inégalités réduira cette propension et une partie de l’épargne qui servais a investir sera perdu ce qui amène une baisse de la croissance. Autre :

depuis toujours. Ces politiques sont menées de façon continue à mesure que le fonctionnement de l’économie laisse apparaitre des déséquilibres. Elles sont initiées généralement pour atteindre des objectifs qui peuvent être regroupés, selon Nicolas Kaldor, en 4 ensembles : croissance économique, emploi, stabilité des prix et équilibre extérieur. Mais selon les circonstances économiques, ces objectifs peuvent être conflictuels, compatibles ou indépendants et les priorités varient d’un pays à l’autre

avec une élévation du niveau de risques auquel étaient soumises leurs opérations. L'élévation du niveau de risques correspond, en tous points, à l'adoption d'un comportement de plus en plus spéculatif. On définira ce dernier, à la suite de Nicolas Kaldor, comme un ensemble d'opérations d'" achat ou vente de biens avec intention de revente (ou de rachat) à une date ultérieure, lorsque l’action est motivée par l’espoir d’une modification du prix en vigueur et non par l’avantage lié à l’usage du bien"

REPRÉSENTE LE DÉFICIT QUI RÉSULTE DU RALENTISSEMENT DE LA CROIS SANCE ÉCONOMIQUE PAR RAPPORT AU TAUX JUGÉ NORMAL DE PROGRESSION DU CAPACITÉ DE PRODUCTION ) 1.3.3 Les politiques économiques Les objectifs de la politique économique Le carré magique de Kaldor Le taux d’inflation Le taux de chômage Le taux de croissance Le déficit extérieur Les difficulté des politiques économiques explication une nécessaire hiérarchisation des objectifs £ £ £ £ £ £ £ ¢ ¢ ¢ ¢ ¢ ¢ ¢ ¢ ¢ ¢ ¢ ¢ ¢ ¢ ¢ ¢ ¢ ¢ ¢ ¡ ¡ ¡ ¡

monétaire détermine la masse monétaire alors que selon le diviseur de crédit, c’est la masse monétaire qui détermine la base monétaire ; il suppose que l’offre de monnaie est exogène alors qu’en fait les androgènes pour d’autres économistes comme Kaldor ; le multiplicateur indique seulement les possibilités de création maximale de monnaie et non pas le niveau de monnaie effectivement créé. La monnaie est-elle un phénomène endogène ou exogène ? Un voile ou a-t-elle des effets réels sur l’économie 

ailleurs en adoptant un système à changes fixes, un pays peut importer la crédibilité de ses partenaires en matière de lutte contre l'inflation. C'est le cas du SME à l'égard du Mark. c : La critique keynésienne de la pensée monétariste Selon Kaldor, la politique d'inspiration monétariste se heurte à la difficulté de définition de la masse monétaire et selon Stanley Fisher l'analyse monétariste raisonne dans le cadre de prix parfaitement flexibles. 3 - L'ouverture sur l'extérieur rend aujourd'hui

politique économique, qui sont au nombre de quatre : la croissance le plein emploi la stabilité des prix l'équilibre de la balance des paiements Ces objectifs ne sont pas toujours conciliables. Ils rentrent très souvent en conflit. L'économiste Kaldor a parlé de carré magique. A la politique monétaire on assignera la réalisation d'un ou de deux de ces objectifs, qu'on appellera « objectif final ». De fait, depuis plusieurs années, l'objectif final assigné à la politique monétaire est la stabilité