Kant Conscience Cogito

progressif. I. LA NATURE SENSIBLE DU "JE" I1. Mon identité : à tout moment je suis à même de me rappeler mon identité, je suis ce corps visible qui me donne une existence unique et permanente symbolisée par mon nom. J'ai perpétuellement conscience que le référent du "je" que j'emploie pour parler de moi au passé, au présent ou au futur est toujours le même malgré les modifications de ma personne. Ma carte d'identité institutionalise cette existence. I2. Gnôthi sauton (connais-toi toi-même)

PORTE Florie Vendredi 12 Novembre T es 5 Dissertation de Philosophie n°2 Sujet : La conscience suffit-elle à définir L’homme ? « Savoir c’est savoir qu’on sait » Alain. Cette citation prouve le côté indispensable de la conscience sur l’homme en disant qu’on ne peut penser si on ne sait pas qu’on pense. L’homme est l’être vivant qui se distingue des autres par la raison et la conscience qu’il est le seul à posséder. Celle-ci est sa capacité à se percevoir, s’identifier, de penser

donc lme existe. Sum, existo je pense, jexiste. Cogito ergo sum je pense donc je suis. Mais le ergo nest pas vraiment un donc car il induit un raisonnement alors que Descartes nie sa raison cest plus une intuition quun raisonnement. ( Daprs Descartes, le premier principe de la connaissance nest pas Dieu ni les anciens mais sa propre rflexion, sa conscience. Ainsi Descartes applique la mthode du doute mthodique pour trouver la vrit et aboutit au cogito. Les sceptiques appliquent aussi la technique du

IL Commentaire ou critique du texte La conception bergsonienne de la conscience prolonge l'analyse du cogito cartésien : en effet, Descartes a montré que la conscience donnait naissance à un sujet capable de réfléchir sur lui-même et sur le monde (possibilité de se démarquer du monde et de se poser comme sujet distinct du reste des choses). Ainsi, par la conscience, le sujet est à l'origine de la connaissance (cf. Kant, «le je pense doit pouvoir accompagner toutes mes représentations », Critique

la société est vécue d'abord comme ce qui brime notre liberté. Nous devons donc être droit, suivre la rectitude des valeurs morales. De ce fait, dans l'idée de droit semble s'imposer à nous, à notre conscience, une contrainte, une règle qui va limiter noter activité spontanée. Pour la conscience naïve, cette limite est vécue comme une contrainte car, elle pense que la liberté c'est faire ce dont on a envie. D'où la maxime « la liberté s'arrête là où commence celle des autres », nos comportements

être fragile, limité, mais doté d’une conscience (= savoir immédiat qui accompagne chacune de mes pensées). Elle rend l’homme digne et lui confère des responsabilités morales. La pensée donne à l'homme de la noblesse, c'est-à-dire de la valeur, de la dignité : l'homme se rend en quelque sorte respectable, non pas parce que sa pensée serait une faculté qui vient de lui-même, mais parce que l'homme peut penser son humilité, son essence. C’est donc la conscience qui permet à l’homme de se penser et

La difficulté est donc amplifiée par le fait qu’elle atteint l’homme directement dans la représentation qu’il se fait de lui-même et de sa supériorité par rapport aux autres êtres vivants : sa conscience. L’étude de ce texte va donc nous permettre également d’étudier de plus près les théories de la conscience et de trouver des arguments dans le débat entre libre-arbitre et déterminisme, entre idéalisme et matérialisme. Cf. texte §2 : « ce sont donc des hypothèses sur la vie pulsionnelle de l’homme

d'abord, pour bien penser, n'accepter aucune vérité sans la soumettre à un examen critique. Mais le doute de cartésien ne s'apparente pas au doute sceptique, celui-ci a pour but de trouver une certitude entière et irrécusable (que l'on sait être le cogito.) Nous savons de surcroit que Descartes exerce un doute absolu lorsqu'il rejette le témoignage des sens. Mais une nouvelle fois, ce doute s'oppose radicalement au doute sceptique: il est provisoire, il prend fin dès lors que Descartes établit qu'il

nature n'est que de penser, et qui pour être n'a besoin d'aucun lieu ni d'aucune chose matérielle ». Puis il en vient à se dire que la perfection de ce savoir acquis (cogito, ergo sum) venait de quelque chose d'extérieur à lui-même. Il émit alors l'idée que les éléments de la nature étaient existants, et comprit que sa propre conscience lui avait été insufflée par la nature, par un tout dont chaque élément dépendait l'un de l'autre. Ce tout, c'était Dieu : la perfection, l'immuable, l'infini, l'éternel

de lindividu. La difficult est donc amplifie par le fait quelle atteint lhomme directement dans la reprsentation quil se fait de lui-mme et de sa supriorit par rapport aux autres tres vivants sa conscience. Ltude de ce texte va donc nous permettre galement dtudier de plus prs les thories de la conscience et de trouver des arguments dans le dbat entre libre-arbitre et dterminisme, entre idalisme et matrialisme. Cf. texte 2 ce sont donc des hypothses sur la vie pulsionnelle de lhomme qui ont constitu