Kant Conscience Cogito

avec un peu d’étymologie. Le mot français conscience vient du latinconscientia qui est formé de cum qui signifie « avec », et de scientia pour « science ». Être conscient lorsque nous agissons, éprouvons quelque chose, réfléchissons, etc. c’est ainsi posséder simultanément une connaissance de ces actes, sensations, réflexions. Cette connaissance peut avoir tous les degrés de clarté, depuis le sentiment le plus vague jusqu’au savoir le plus évident. La conscience est donc comme un redoublement à l’intérieur

1. La Conscience introduction : La conscience est une expérience qui semble certaine : celle de mon existence comme sujet pensant. Mais cette existence est problématique. La conscience n'est elle pas plutôt un acte, une façon de se projeter vers le monde ? D'autre part la conscience suffit-elle à définir ce que nous sommes ? N'est-elle pas, comme le pense Freud, que l'activité le plus faible de notre psychisme, dominé par l'inconscient ? Sujet et conscience: -l'homme est une

La question du sujet – La conscience et l’inconscient Conscience = savoir, lucidité, connaissance, réflexion qui va avec la raison (cum/scientia), conscience de son état, son corps, son environnement, son rapport aux autres ≠ Inconscience = ignorance de mon été physique, folie, absence de savoir, automatisme des peurs paniques Conscience comme faculté morale : siège de l’évaluation morale, du bien, du mal, la conscience suppose la responsabilité = répondre de ses actes et la volonté ≠ Inconscience=

l'autre". D'ailleurs cette existence est une découverte, elle était incertaine avant que je ne la découvre. Ici nommé "cogito", le "je pense" ou ma conscience se confond avec le cogito de l'autre. En fait, mon "cogito" est une sorte de moyen pour me jeter à l'extérieur, il exerce ce mouvement sur moi pour que tout de suite je sois en "relation" avec le cogito d'autrui. Chaque conscience joue un rôle de transcendance vers un objet, une chose, elle nous pousse sans cesse vers "le dehors" (comme l'artiste

LA CONSCIENCE I. Introduction: La conscience, c’est le fait d’être présent à son savoir, c’est la perception de l’existence (savoir qu’on existe, qu’on est la). Montaigne dit a ce sujet: « le pire état de l’homme, c’est quand il perd la connaissance et gouvernements de soi ». L’homme est définit comme étant une chose qui pense, un animal doté de raison, de conscience. Quand il perd sa conscience, il redevient un animal de nouveau. Toutefois, l’homme n’est pas toujours conscient : il y a des

unicité (analyse kantienne). Par-delà la multiplicité de ses affections, la conscience est ce qui se présente comme quelque chose d’unique. Le vécu peut se présenter sous des formes multiples, les réactions devant des situations diverses, voire identiques, peuvent être différentes, mais en dépit de ces différences, il s’agit de mon expériences, de mon vécu. La multiplicité ne prend sens que sur fond d’unité de la conscience. Ainsi Descartes, dans la « Deuxième Méditation » reconnaît qu’il existe des

capacité à penser, par la présence d’une conscience. Celle-ci se définit par le savoir que nous avons de nous même et du monde qui nous entoure, en nous et en dehors. Elle est donc naturellement opposée à l’instinct bien qu’une partie de la nature humaine en est habitée. L’Homme aurait donc des aptitudes morales, celles de penser, juger, connaître, retenir, interagir, anticiper et même celle de douter… Descartes se résume selon cette expression : « Cogito Ergo sum » (=je pense donc je suis), traduisant

conscienceLa conscience se donne comme la perception plus ou moins claire qu’un sujet peut avoir de lui-même, d’autrui ou du monde. 1. La conscience de soi 1.1. Conscience psychologique et conscience morale Etymologiquement, le mot conscience signifie « savoir ensemble ». La conscience est cette lumière qui ramasse et unifie toute notre expérience. « Conscience ajoute à science ceci que les connaissances sont ensembles » écrit notamment Alain. On distingue généralement la conscience spontanée

la valeur morale, de la valeur politique, etc. Ex2 : « faut-il obéir aux lois ? ». Concernant verbe « falloir » (devoir) : nécessité matérielle // obligation juridique // devoir moral ? Concernant les « lois » : domaine juridique // loi morale (Kant) // lois de la nature (ex : gravitation) ? Ex3 : « Peut-on tout dire ? ». Concernant verbe « pouvoir » (devoir) : possibilité concrète, matérielle (vocabulaire, etc.) // obligation juridique // scrupule éthique, souci du bien d’autrui ? Concernant

La conscience et l’inconscient Introduction : 1) Vocabulaire : -être inconscient, être consciencieux, prendre conscience de = conscience psychologique écouter sa conscience, avoir bonne ou mauvaise conscience, examen de conscience = conscience morale - Définitions : Conscience morale : c’est le jugement par lequel le sujet distingue le bien et le mal et évalue moralement ses actes et ceux d’autrui. Conscience psychologique : c’est la capacité de se rendre compte de ce qui se passe en