Kant Et La Tutelle

premier à rendre compte de sa conception anthropocentrée (= centré sur l’être humain). Dans l’ordre des valeurs juridiques qui relaient les valeurs sociales, la personne humaine est au sommet de la hiérarchie et à cette place elle est une fin en soi (E. Kant). La primauté de la personne bénéficie à toutes les personnes sans distinction et de façon égale. Abstraitement considérées, les personnes humaines se valent les unes aux autres quelque soient en réalité leurs conditions individuelles et cette égalité

Bible n’arrive donc finalement qu’assez loin. Pour comprendre la modernité de cette vision il faut la replacer dans le contexte éducatif de la fin du MA. Les humanistes entreprennent de réformer l’enseignement qui était au MA entièrement sous la tutelle de l’Eglise, ils veulent diversifier les cursus et introduire de nouvelles disciplines peu enseignées ou qui ne l’étaient pas du tout. Exemple : les lettres classiques, étude du grec notamment. Ils se placent contre la « scolastique » qui est une

philosophe allemand Emmanuel Kant publia Vers la paix perpétuelle. Tout comme Castel de Saint-Pierre, Kant36 pense que la coopération internationale, exprimée par une alliance générale des Etats établie en droit, aboutirait à une paix perpétuelle. Quelques temps avant, la conception de coopération fédérative avait commencé à avoir des manifestations concrètes à l’occasion des révolutions américaine37 (1783) et française38 (1789). Les idées de Castel de Saint-Pierre, d’Emmanuel Kant et d’autres auteurs

que nos appétits commandent et de ce que notre raison ordonne – et on aura reconnu ici la thèse kantienne, selon laquelle le devoir moral, issu de la seule raison, nous ordonne à chaque fois d’« humilier » (telle est l’expression de Kant) en nous la sensibilité. Selon Kant en effet, notre volonté n’est libre qu’à la condition de s’être libérée de ce qu’il nomme les « inclinations pathologiques », c’est-à-dire les inclinations sensibles ou désirs : je ne décide pas de mes désirs, et quiconque se soucie

régulatrice, comme société conforme au droit. Il y a jeu de forces et progrès moral pour réaliser le souverain bien. Le tout moral est extorqué aux mobiles les moins moraux. Il y aurait comme une ruse de la nature qui favorise le discernement moral (Kant) • le monopole étatique Il y a une sociogenèse de l'Etat. Il est au delà de la concurrence violente entre maisons féodales. Il est pacification, possibilité d'établissement des réseaux, d'une société nationale qui unifie territoire

révolutionnaires 46 §1. La loi fondement des droits 46 §2. Consécration de l’homme, « sacre du citoyen » (P. Rosanvallon) 46 Introduction On peut partir d’un constat qui a plus de deux cents et que l’on doit à Kant dans sa fameuse édition de la Critique de la Raison Pure en 1787. Kant y écrit : « les juristes cherchent encore une définition pour leur concept de droit ». La question majeure est de savoir si les choses ont changé depuis cette formulation et de savoir ce qu’est le concept de droit

Soliman le Magnifique en 1525 ; – elle est anéantie par la Réforme ; désormais la rupture de l'unité de l a chrétienté est consommée, et les frontières religieuses vont coïncider ave c les frontières étatiques (paix d'Augsbourg 1555) . 2 . La fin de la tutelle de l'empereur : Par les traités de Wesphalie, 1648, le Saint-Empire Romain germanique éclat e en quelques 350 États ou principautés indépendants — « le roi de France es t empereur en son royaume » (Bodin) . B Les techniques juridique s 1. Ambassades

public et le domaine privé. Il est certain que la famille relève de la sphère privée mais en même temps, cʼest une affaire publique parce que les conditions dans lesquelles les familles évoluent ont des conséquences sur la société (ex : mise sous tutelle des allocations familiales,…). De manière paradoxale, si on revendique de plus en plus une privatisation des choix familiaux, on reste fortement attachés à lʼintervention de lʼEtat dès quʼil y a des difficultés, des problèmes. LʼEtat intervient en

courants idéalistes – les doctrines de droit naturel : 7 A : Doctrines idéalistes : 7 B : Ecole du droit naturel ou l'idéalisme classique des lumières : la raison : 7 II : Les courants positivistes : 7 A : Le positivisme étatique (Hobbes, Hegel Kant, Jhering, ...) : 7 B : Le positivisme sociologique (Comte, Durkheim, Duguit, Weber, ...) : 8 Section 2 : le droit privé français : historique : 8 I : La période antérieure aux modifications : 8 A : L'ancien droit : 8 B : Le droit intermédiaire

qu'il est le fondement du Jus, de la morale. Autrement dit, il existerait au plus profond de l'homme quelque chose qui ne peut être asservi à l'Etat, à la société, qui échappe à l'action de la puissance publique, une sorte de sanctuaire inviolable Kant en parlait comme la dignité, qui serait quelque chose qui n'a pas de prix, que l'on ne peut vendre, que l'on ne peut pas aliéner. La dignité humaine est l'exemple le plus haut de l'humanité. Le jus naturalisme à des origines très diverse. On a coutume