Kant L Homme Est Un Animal

nous humanise nécessairement, autrement dit si elle nous fait hommes en permettant le passage de l’animalité à l’humanité mais aussi et surtout si elle nous conduit à plus d’humanité au sens du sentiment moral de bienveillance à l’égard de tout autre homme. Nous montrerons d’abord qu’il n’y a pas d’homme sans culture et que c’est par elle que nous accédons à l’humanité. Toutefois des exemples historiques nombreux constituent des preuves irréfutables que la culture n’est pas toujours suffisante pour

Auteurs du Contrat Social: • Hobbes, 17ème siècle • Spinoza, 17ème siècle • Locke, fin 17ème siècle - début 18ème siècle • Rousseau, 18ème siècle • Kant, 18ème siècle Tous ces auteurs affirment que l’homme a vécu à l’état de nature, et non pas dans une société régie par des lois : l’état civil. Il n’est donc pas par essence un animal politique comme le décrit Aristote. Malgré leur accord sur l’existence d’un état de nature, d’un pacte social et d’un état civil, la description de l’état

les lumières ? (1784) écrit par E. Kant qui était un philosophe allemand du XVIII ème siècle et le (fondateur de l’idéalisme transcendantal (= limitation de la raison, distinction entre phénomène et noumène c’est-à-dire : entre l’expérience que nous pouvons atteindre, et la chose en soi qui nous est inconnue). Dans cet extrait de texte E. Kant nous parle des causes et des conséquences de l’état de tutelle de l’homme : c’est-à-dire les éléments qui empêchent un homme de devenir majeur/indépendant et

L'extrait de Kant s'interroge sur la moralité de l'homme : l'homme n'est ni bon, ni mauvais par nature car la question morale ne se pose pas pour lui par nature. Cette question n'a de sens qu'au regard de la raison. Ainsi on ne dira pas qu'un animal est bon ou mauvais, il a simplement des impulsions et des instincts. C'est quand on projette des comportements et des attitudes humaines sur l'animal qu'on est conduit à porter à tort de tels jugements. Kant distingue alors la morale des impulsions. Ce

c’est l’une des raisons principales des devoirs que j’ai envers autrui. B. Les animaux Dès lors, les animaux n’étant pas des personnes humaines, ai-je des devoirs envers eux ? Il semble que l’homme n’a que des devoirs envers l’homme. Or, un animal n’est pas un homme. Donc, il s’ensuit que l’homme n’a pas de devoirs envers les animaux. L’homme doit le respect à autrui qui se donne mutuellement. Or les animaux n’ont pas les capacités de retourner ce respect, donc l’homme n’a véritablement aucun

devoirs envers soi même. Dans Les scènes de la vie russe, Ivan Tourgueniev écrit : "« Nous avons toujours une ancre qui tient ferme aussi longtemps qu'on ne la brise pas soi-même : c'est le sentiment du devoir.  » En effet nos devoirs, définis par Kant comme " la nécessité objective d'une action en vertu de l'obligation morale " sont intériorisés et obéissent à une morale qui est intérieure à chacun. Mais ces obligations morales e nvers notre personnes ne sont pas innées, de par la nature du

Existe-t-elle seulement ? Il semblerait que non, nous verrons qu’il semble impossible de dissocier « homme naturel » et « animal », avant de se demander où commence la culture. En Grèce Antique, l’école philosophique des cyniques avait pour figure éminente Diogène de Sinope qui, afin d’accéder à un état tout à fait naturel, vivait en imitant les animaux. Cela prouve bien, encore une fois, qu’un homme n’a pas de « nature » ou de pureté originelle qui soit exempte de culture. Tenter de s’émanciper

contraint de travailler car nous sommes démunis : nous n'avons pas de caractère spécifique pour vivre dans la nature, (cf le mythe de Prométhée : la nudité humaine nous force à travailler pour survivre). Sartre : Nous sommes condamnés à être libre et tout homme qui se cache derrière un déterminisme fait preuve de mauvaise foi (Sartre est un philosophe existentialiste) Hegel : (dans la phénoménologie de l'esprit, présente la dialectique du maître et de l'esclave.  L'esclave par son travail s'émancipe et devient

auxquels s’adresse l’art = l’ouie et la vue (les sens dits « nobles » par rapport aux sens vulgaires que sont l’odorat, le toucher et le goût – vulgaires car ces sens sont en relation avec une consommation de l’objet. Ce sont de sens « animaux ») L’expression de Kant pour désigner la singularité d l’œuvre d’art = « finalité sans fin ». Un objet technique sert de moyen pour une fin extérieure qui est sa fonction, son utilité : un stylo sert à écrire, une clé sert à ouvrir une porte, un marteau sert

contraint de travailler car nous sommes démunis : nous n'avons pas de caractère spécifique pour vivre dans la nature, (cf le mythe de Prométhée : la nudité humaine nous force à travailler pour survivre). Sartre : Nous sommes condamnés à être libre et tout homme qui se cache derrière un déterminisme fait preuve de mauvaise foi (Sartre est un philosophe existentialiste) Hegel : (dans la phénoménologie de l'esprit, présente la dialectique du maître et de l'esclave.  L'esclave par son travail s'émancipe et devient