Kant La Sortie De L Homme De Sa Minorité

TT.HLPPartie1 : la recherche de soi Chapitre1 : éducation, transmission et émancipation Question2 : Qui éduque-t-on ?Texte2 Rousseau : Connaître l’enfant avant de l’éduquer, p.28 Texte Le texte est construit autour d’un conseil (§1), suivi d’une objection (§2).§1. Le conseil est « Commencez donc par mieux étudier vos élèves ; car très assurément vous ne les connaissez point.»(9) C’est un conseil de méthode. Cette méthode fait d’abord table rase des « fausses idées » (1), celles-ci sont résumées

jour, de l'obscurantisme à la connaissance rationnelle. Les Lumières en effet sont un processus, une méthode, une attitude intellectuelle, plutôt qu'une doctrine achevée. Kant, en 1784, écrit: «Les Lumières se définissent comme la sortie de l'homme hors de l'état de minorité, où il se maintient par sa propre faute. La minorité est l'incapacité de se servir de son entendement sans être dirigé par un autre. Elle est due à notre propre faute quand elle résulte non pas d'un manque d'entendement, mais

choses qu’ils n’avaient pas vu. On peut également citer le combat des lumières. Kant a écrit : « qu’est ce les Lumières ? La sortie de l’homme de sa minorité […] Ais le courage de te servir de ton propre entendement ». L’idée de raison et de démonstration permettront le développement de la science et de multiples découvertes inattendues, comme l’imprimerie. Idées qui permettent d’acquérir la connaissance et de sortir de l’obscurantisme. Les lumières sont pour la liberté et le libre arbitre. La tache

sont données par la religion. C’est elle qui ordonne les rapports sociaux et politiques, c’est elle qui les unifie et sert de fondement à l’exercice du pouvoir en direction de l’Etat qui est ici un Etat fondé sur le respect des obligations que tout homme lui doit. Analogues aux obligations envers les dieux. Analogie de structure, par cela que les deux fonctionnent. Retour parfois à des rites païens, le divinatione. La divination c’est le fait justement de savoir lire les signes déposés par les dieux

d’enfance et un ami du peuple, qui partagea votre récent exil et revint avec vous. Vous savez aussi quel homme c’était que Kairéphon et combien il était ardent dans tout ce qu’il entreprenait. Or, un jour qu’il était allé à Delphes, il osa poser à l’oracle la question que voici - je vous en prie encore une fois, juges, n’allez pas vous récrier -, il demanda, dis-je, s’il y avait au monde un homme plus sage que moi. Or, la pythie lui répondit qu’il n’y en avait aucun. Et cette réponse, son frère, qui

égaux en droits ? Une ambition messianique : « la fraternité est d’essence évangélique ». « Il y a deux découvertes humaines que l’on est en droit de considérer comme les plus difficiles : l’art de gouverner les hommes et celui des les éduquer » écrit Kant dans ses Réflexions sur l’éducation. L’idée de « modernité » repose sur l’utopie double et régulatrice d’une « perfectibilité » des hommes et d’une possible préparation dans et par le présent d’un « état futur, possible et meilleur ». La perspective

psychologique (injure, insulte, réprimande…) et la violence physique ( service corporelles, brimades physique…).la violence est donc un moyen de dégradation de l’homme. II) LES ARGUMENT POUR SOUTENIR LA VIOLENCE � Argument 1 :l’homme étant un homme d’instincts, il est naturellement violent. � Explication : la violence est inhérente à la nature humaine. � Citation : « l’homme n’est point un être débonnaire, mais quelqu’un qui doit porter en son compte une bonne somme d’agressivité » Freud,

moins en moins focalisés sur la spiritualité et l’idéalisme… • à valoriser l’individu et sa raison (exemple du « cogito ergo sum » de Descartes) : chaque homme devient en quelque sorte un monde à lui tout seul, dont il nous faudrait respecter l’intégrité et les droits « naturels » (liberté, propriété…). Dans ce monde nouveau, fondé sur cet homme nouveau, peuton espérer une harmonie sociale ? Est-il possible de ne pas tendre inéluctablement vers le chaos et la violence généralisée ? Ceux qui répondent

proportionnée au cas qu'il faisait de lui-même, les vengeances devinrent terribles, et les hommes sanguinaires et cruels. " Rousseau : Discours sur l'origine de l'inégalité, deuxième partie.) On retrouve ici la racine même du désordre social, ce que Kant appellera plus tard l'insociable sociabilité c'est à dire, le conflit sans cesse renaissant de la sociabilité et des intérêts particuliers. La moindre action libre, entreprise dans la société, ne serait-ce que de celles qui sont liées à la volonté

seulement obéir, mais servir, non pas être gouvernés, mais être tyrannisés, n’ayant ni biens, ni parents, ni enfants, ni leur vie même qui soient à eux? ». Ici il se pose la question de la servitude, et des raisons pour lesquels un Homme se prosterne devant un autre Homme. Cela nous pousse à nous demander s’il y a un penchant humain naturel à la servitude volontaire. La Boétie lui dit que l’état de servitude n’est pas naturel, thèse reprise par les philosophes des Lumières comme Rousseau qui dit «