Kémalisme

de nombreux cas ; ce qui donne lieu à des types de réaction. Le rejet de la modernisation et de l’occident commencent fut le cas de la Chine et du Japon de l’ère Meiji. Il n’a pas de pays actuellement qui soit dans cet état esprit. Le kémalisme, c’est-à-dire l’occidentalisation du pays afin de se moderniser en même temps. Selon Kemal Atatürk, à l’origine de cette doctrine, il n’est pas de modernisation possible sans une occidentalisation totale de la culture. De fait, le monde

populaires en 2013 à Istanbul (Place Taxim) -> projet de refonte urbanistique de la ville Tancrede Josseran, La nouvelle puissance turque, L'adieu à Mustapha Kemal 2011, Sophia Shihab : parle d'un "nouvel ordre turc" La Stampa "Le crépuscule du kemalisme et une contre-révolution islamique" c. Pour un pays dont l'objectif est désormais de devenir la puissance régionale du Machrek Aujourd'hui et depuis +10 ans, politique étrangère Turquie piloté par Erdogan, d'autant + qu'aujourd'hui, Erdogan est en

programme d'instruction publique est engagée, en même temps que le nouveau régime met en oeuvre un plan de développement économique volontariste, inspiré des expériences soviétiques. Cette volonté de laïcisation et de modernisation, qui fera du kémalisme turc un modèle pour le nationalisme iranien ou arabe, va de pair avec une perception nouvelle de la vocation géopolitique de la Turquie.14 www.clio.fr Calendrier grégorien : Relatif au pape Grégoire XIII, au calendrier qu'il a réformé. Laïcisation

kemaliste, qui se référait explicitement aux modèles mussolinien et stalinien, impliquait une confrontation violente avec le passé et les structures traditionnelles : une telle vision ne pouvait, naturellement, qu’aboutir à la négation des Kurdes que le kemalisme considérait comme un obstacle à l’homogénéisation de la patrie, voire comme un élément « oriental », donc réactionnaire et contrariant l’accès à la civilisation. La tribu et la confrérie kurdes devenaient ainsi des institutions incompatibles avec

nationalisme va tenter de moderniser à marche forcée la société et notamment de laïciser la vie publique. C'est le cas par exemple de Mustafa Kemal Atatürk en Turquie (1923-1938): la dictature a laïcisé et modernisé la Turquie. Il a donné son nom au Kémalisme. On retrouve le même modèle en Egypte avec Gamal Abdel Nasser (1954-1970): laïcisation et modernisation à marche forcée. Il en est de même pour Juan Domingo Perón (1944-1955) en Argentine (péronisme). Ces dictatures populistes n'ont pas