Kérygme

Christ. Il quitte un mouvement pour la mort (persécuteur de l’église, v.6) vers un mouvement pour la vie (v.12 et 14), c’est-à-dire vers l’exaltation. Le renversement qu’expérimente l’apôtre le met en route vers l’annonce de la Bonne nouvelle. Le Kérygme devient le leitmotiv de sa vie. Même si cette exaltation est encore espérée, elle sera finale, définitive. En Ph.3, Paul est donc le modèle du croyant à imiter (v.17a) à l’inverse de ceux qui se conduisent en ennemis de la croix du Christ (v.18) comme

croire au début, puis ils affirment l’avoir vu ressuscité. Ce fait est ce qui va nouer l’extension du christianisme. 1 – 4 UNE COMMUNAUTE : L’EGLISE L’Eglise s’enracine dans l’annonce que Jésus est le Messie. Le terme de l’Ecriture est le mot « kérygme », un mot grec qui signifie la proclamation d’une nouvelle. Ce n’est pas une démonstration mais la proclamation d’une bonne nouvelle : Jésus est le Messie. Après l’annonce, viendra ensuite l’enseignement, qui va prendre corps dans cette annonce,

croire au début, puis ils affirment l'avoir vu ressuscité. Ce fait est ce qui va nouer l'extension du christianisme.  1.4) Une communauté : l'Eglise    L'Eglise s'enracine dans l'annonce que Jésus est le Messie. Le terme de l'Ecriture est le mot "kérygme", un mot grec qui signifie la proclamation d'une nouvelle. Ce n'est pas une démonstration mais la proclamation d'une bonne nouvelle : Jésus est le Messie.   Après l'annonce, viendra ensuite l'enseignement, qui va prendre corps dans cette annonce

réflexion christologique qui tente de mettre à jour l'intelligibilité de l'Incarnation et de la Rédemption opérée par le Christ. Ce point sera très disputé dans la théologie future, certains théologiens refusant de parler d'intelligibilité du mystère de l'Incarnation (kerygme)52. Le Christ est le Fils, c'est-à-dire la personne Trinitaire qui est Verbe. La Christologie de Thomas d'Aquin est développée dans la tertia pars de la Somme théologique en 90 questions (et 99 si l'on compte le supplément). Le prologue de la tertia

l’apôtre Pierre, les cieux et la terre sont destinés pour le feu en vue du jour du jugement et de la perdition où les cieux seront fracassés, les éléments embrasés se désagrégeront et la terre avec les œuvres qu’elle renferme seront altérées… Dans son kérygme le jour de la pentecôte où la prophétie de Joël est évoquée, l’apôtre hausse encore le ton : « Le soleil se changera en ténèbres et la lune en sang citant Joël ». Jésus de même exposant le moment de la parousie évoque la chute des étoiles et l’ébranlement

milieu d’eux et, en même temps, ils devenaient témoins et annonciateurs de « la résurrection du Seigneur Jésus » dans la force de l’Esprit (Ac 4, 33 ; cf. 1, 8. 22; 2, 32; 3, 15; 5, 32). Ainsi, chez eux, annonce et témoignage ne faisaient qu’un. Le kérygme qu’ils proposaient à leur entourage contenait leur expérience de foi et de vie, ce qui garantissait une mission pleine de fécondité salvifique pour eux-mêmes et pour l’humanité. S’agissant du témoignage biblique, il faut noter, pour terminer, que

Il supporte la mort par un acte de force » CEC 2473 Nous sommes dans une époque qui a grandement besoin de témoins. Nous savons que la parole de Dieu, pour ne pas ici dire le ministère de la Parole de Dieu, possède trois pôles : la prédication (le kérygme), l’enseignement (la didascalie) et le témoignage (la martyria). Aussi vrai que la prédication et l’enseignement demandent des aptitudes 107 particulières, le témoignage demeure accessible à tous. L’appel à témoigner c’est-à-dire rendre témoignage

doctrinale considérable. Elle est au cœur du kérygme islamique, récitée quasiment à chaque prière. Elle scelle définitivement le rétablissement du culte voué au Dieu unique. Enfin, elle met fin aux nombreuses discussions théologiques, notamment avec les chrétiens à Médine sur l’essence et les hypostases. 39 K ÉRYGME Ce terme qui vient du grec kèrugma, signifiant « proclamation », « message », est repris ici pour désigner l’annonce de la Révélation. Le kérygme est donc à la fois le contenu de la prédication

Sainte. L’Ancien Testament, en effet, présente une histoire du salut dont le récit efficace devient substance de la profession de foi, de la liturgie et de la catéchèse (cf. Ps 78,3-4; Ex 12,24-27; Dt 6,20-25;26,5-10). De son côté, la proclamation du kérygme chrétien comprend la séquence narrative de la vie, de la mort et de la résurrection de Jésus-Christ, évènements dont les évangiles nous offrent le récit détaillé. La catéchèse se présente, elle aussi, sous forme narrative (cf. 1 Co 11,23-25). Au

aux structures fondamentales de l’Église. Aux Corinthiens tentés de bâtir une communauté à leur convenance, Paul rappelle avec force que la Parole de Dieu n’est pas partie de chez eux mais de Jérusalem (1 Co 14, 36), et qu’il faut s’en tenir au " kérygme " tel qu’il est unanimement proclamé et enseigné dans l’Église. Cette liste primitive : " premièrement les apôtres, deuxièmement les prophètes, troisièmement les didascales " est à comparer à ces logia dans lesquels le Christ annonçait l’envoi de