Keynes Contre Monétariste

Keynes I. Repères biographiques John-Maynard Keynes est né a Cambridge en 1883, année de la mort de Marx et de la naissance de Schumpeter. Il est considéré comme l'un des plus importants théoriciens de l'économie du XX siècle. D'abord diplomate(en Inde), il enseigne à Cambridge auprès d'A. Marshall, un des pères du marginalisme, dont il fut l'élève. En 1911, il est nommé directeur de l'Economic Journal. En 1919, il participe à l'élaboration du Traité de Versailles, et s'oppose

pensée keynésienne 5. La controverse Keynes - Ohlin, Rueff et l’approche monétaire de la BP 5.1 La question des réparations allemandes et la solution keynésienne 5.1.1 Première phase : de la guerre au plan Dawes 5.1.2 Deuxième phase : la solution keynésienne 5.2 Les objections radicales d’Ohlin et Rueff 5.2.1 La preuve par les faits selon Rueff 5.2.2 L’analyse théorique d’Ohlin 5.3 La réplique de Keynes et l’issue de la controverse 6. La controverse Keynes - Hayek ou l’équilibre monétaire 6.1 Les

demande qu'entraînerait la baisse de la rente des propriétaires fonciers. L'abolition, en 1846, des Corn Laws rejoint la vision ricardienne qui s'imposa tout au long du xixe siècle, et au-delà, jusqu'à la « révolution » provoquée par John Maynard Keynes. En outre, les classiques convergent sur les mérites du développement du commerce international, moteur d'une division internationale du travail. Selon Smith, chaque pays se spécialise dans la production des biens pour lesquels il dispose des coûts

FORMES ET FONCTIONS ACTUELLES I – Les formes de la monnaie : Si nos économies modernes sont des économies monétaires, la monnaies n'a pas toujours existée. En effet, avant de devenir monétaire, l'échange a d'abord pris la forme d'un troc (marchandise contre marchandise). Or, ce type d'échange présente une série d'inconvénients : - Exigence de la double coïncidence des désires d'échanges. - Entente préalable sur les termes de l'échange (les rapports d'échanges). - Stabilité dans le temps des termes

le temps (ex de l’hyperinflation allemande des années 20 qui a amené progressivement l’accès au pouvoir des nazis). Avoir confiance dans l’ordre social, c’est croire dans la force d’un Etat capable de garantir la valeur de la monnaie, en luttant contre l’inflation ou en assurant la continuité des transactions. Ce pouvoir monétaire appartient aujourd’hui à la BCE qui se site à Francfort (Allemagne). La monnaie est donc un élément qui participe à la socialisation des individus. C’est donc une institution

expliquer les prix relatifs, ils utilisaient la théorie de la valeur, par contre pour expliquer le niveau général des prix, ils recouraient à la théorie quantitative de la monnaie. Les néoclassiques L’analyse néoclassique tout comme l’analyse classique pose le principe de neutralité de la monnaie c'est-à-dire une séparation rigoureuse entre l’aspect monétaire et l’aspect réel de l’économie. Les keynésiens Pour Keynes, dans un monde économique fondamentalement dominé par l’incertitude, il est

SOUS EMPLOI : ANALYSE DU SOUS EMPLOI JOHN MAYNARD KEYNES JOHN MAYNARD KEYNES OHN AYNARD EYNES -3-3- E conomiste britannique, John Maynard Keynes (1883-1946) est probablement l’économiste qui a le plus marqué le XXème siècle. Ses idées ont guidé l’action des pouvoirs publiques après la crise de 1929 et la seconde guerre mondiale. Elles ont par ailleurs signé l’échec de la théorie néoclassique, dominante au début du siècle, théorie à laquelle Keynes s’oppose à la fois en raison des erreurs logiques

d'intérêt). Ce type de politique à des effets positifs sur l'emplois, les revenus des ménages, mais favorise les poussés inflationnistes et aboutis à une dégradation de l'équilibre extérieur. a – Les politiques de rigueurs. Elle privilégie la lutte contre l'inflation et l'assainissement financier (réduction du déficit public). Elle implique souvent le freinage de la croissance et donc de la demande. En principe elle à une effet positif sur l'équilibre extérieur mais négatif sur l'emplois. 2 – les instruments

·         Une banque centrale ne doit ni solliciter ni recevoir d’avis des hommes politiques. La question monétaire se dépolitise donc sous l’influence des théories monétaristes, notamment avec l’Ecole des anticipations rationnelles (R. Lucas). La politique monétaire est en effet au cœur d’une controverse entre keynésiens et monétaristes : les premiers sont favorables à une politique monétaire active tandis que les seconds déconseillent toute intervention de l’Etat pour régler la conjoncture, qui ne

l’utilité marginale de cette marchandise. – Introduction de l’analyse à la marge qui va permettre une utilisation plus poussée des études mathématiques. – Les agents économiques sont supposés rationnels et désireux d’optimiser. Keynes 1) Sa vie, son œuvre Il conteste très largement les politiques libérales de son temps et la crise de 1929 l’a conduit a préconisé l’intervention de l’Etat. 2) Les fondements théoriques de l’interventionnisme L’analyse keynésienne