Kulturkampf

allemand à Versailles et procéder à l'annexion de l'Alsace et de la Lorraine (1871). Pendant près de vingt ans, il est chancelier de cet empire et « arbitre de l'Europe ». À l'intérieur, il mène un temps le combat contre les catholiques (c'est le Kulturkampf) ; il tente également de réduire l'opposition social-démocrate par la répression, mais aussi en faisant voter des lois sociales avancées susceptibles de détourner les ouvriers de la propagande socialiste. Il quitte le pouvoir en 1890, ne s'entendant

séparation des Eglises et de l’Etat en 1919. D’ailleurs, les Etats prussiens et Habsbourg avaient déjà évolué vers une sorte de « supra confessionnalité » au XIXème, que l’influence des « Lumières » et du rationalisme y furent faibles et que la « Kulturkampf » (= lutte pour la culture : conflit qui opposa le chancelier du Reich à l’Église catholique, Otto Von Bismarck) avaient entraîné une certaine laïcisation de l’Allemagne de Bismarck (mariage civil). Danemark : L’Etat et l’Eglise évangélique

l’américanisme et la société moderne en général. En France, on assistait parallèlement à la fin du clergé gallican et au déclin des catholiques libéraux. La commune aura néanmoins en 1871 la même influence que la prise de Rome. En Allemagne également, le Kulturkampf, affrontera Bismarck et l’église Catholique. Ce mouvement moderniste s’exprimera à travers l’ensemble de l’Europe avec l’Espagne, le Portugal, ou encore la Suisse. L’ordre social chrétien nécessitait d’être restauré. Au refus d’une église condamnée

est la conséquence du fait que la France est également un peu en avance dans le processus d'industrialisation, et connaît donc les problèmes de la ville avant l'Allemagne. Le retard de l'Allemagne peut également s'expliquer par le phénomène de Kulturkampf du royaume prussien: on cherche un idéal de société tout en combattant l'église catholique romaine, ce qui fait ralentir l'essor d' œuvres caritatives catholiques. En effet, on comptabilise de nombreuses créations d'oeuvres charitables en France

une unité nationale pour légitimer ce nouveau régime. L'un des éléments clés d'un État-nation est la création d'une culture nationale fréquemment issue, mais pas nécessairement, d'une politique nationale. Dans la nouvelle nation allemande, le Kulturkampf (combat pour la culture), de 1872 à 1878, et qui suivit l'unification politique, économique et administrative, tenta de résoudre certaines des contradictions de la société allemande. En particulier, il impliqua une lutte à propos de la langue, de

coutumes allemandes. Ce principe donne aussi la vision un peu mythique que les Allemands, issues du peuple Germains, seraient supérieurs à tous les autres peuples. Dans le contexte d’une Allemagne tout juste unifiée et dans laquelle on lance le « Kulturkampf », ce n’est donc pas étonnant que on commence à considérer les juifs comme un élément étranger à la nation. L’antisémitisme sert donc à compléter en quelque sorte la théorie sur la définition de la nation.  b – Le nationalisme en Allemagne Cela

pontificale d’autant que les « vieux catholiques » ont subi l’assaut des ultramontains en se voyant interdire l’enseignement de la théologie dans les séminaires. Il prend toute une série de mesures contre l’Eglise, menant ainsi ce que l’on a appela le Kulturkampf, c’est-à-dire la lutte contre l’obscurantisme catholique pour la civilisation[19]. Les objectifs de Bismarck aient d’abord été politiques. Les décisions sont prises entre 1871 et 1875 avec l’appui des nationaux-libéraux et des progressistes

anti-muslimische Polemik indes an die antikatholische Kulturkampfrhetorik der Bismarckära. 27 Natürlich hat auch dieser Vergleich seine Grenzen; wenn man ihn überzieht, gerät man schnell in Absurditäten. Einige Analogien fallen aber auf. Zum einen wurde der Kulturkampf im Namen von Fortschritt und Moderne geführt, wobei die obstinate Haltung des offiziellen Katholizismus in Sachen „Mischehen“ (wenn man so will also in einer Gender-Frage) eine zentrale Rolle spielte. Zum anderen erregten die Katholiken mit ihren

prépare à la résistance. Il s'agit d'un parti interclasses puisqu'il s'adresse à tous les catholiques de toutes les couches de la société. Or ce parti doit faire face à une violente politique menée de façon offensive par Bismarck c'est à dire le Kulturkampf. Ce combat pour la civilisation vise à limiter le pouvoir de l'Église et à une laïcisation de l'État, les jésuites sont expulsés et des règlements limitent le pouvoir des évêques. Le chancelier mène également une lutte contre les « rouges » qui

tifique ne représente en effet qu'un aspect de sa personnalité. Il fut orateur, et se dépensa en conférences et en discours. Il fut journaliste, et poursuivit plus d'une polémique. Tous les événements de la vie politique allemande, depuis le Kulturkampf et les lois d'exception jusqu'à la guerre, la défaite et la révolution, ont été l'occasion pour lui de prendre parti, et d'agir sur ceux qu'il pouvait atteindre. D'autre part il n'a été étranger à aucune des manif estations de la vie moderne