Kundera Lidentité

L’ENGAGEMENT ET LE NONENGAGEMENT CHEZ KUNDERA Petr KRAL A mesure que Kundera rencontre un succès grandissant après son départ de l’exTchécoslovaquie, les attaques contre lui se multiplient. Il s’agit en premier lieu de critiques venant de la part de ses compatriotes, ou plutôt ex-compatriotes. Ce dont on l’accuse est un nonengagement : on lui reproche moins ce dont il parle, que ce dont il ne parle pas ou ce dont, d’après ses critiques, il évite de parler. C’est ainsi qu’un écrivain très engagé

Société dans la littérature du 19ème siècle Meryème Rami - Le Moi entre le réel et limaginaire dans l?uvre de Marcel Proust Abdelhak Bel Lakhdar - Autour dun Sujet-origine : Ecrit sur la porte de Saint-John Perse Radouane Acharfi - Division de lidentité et révulsion de son écriture dans Par-dessus lépaule de Khatibi Ahmed Bachnou - Lêtre/le Paraître et le Social dans LHomme rompu de Tahar Ben Jelloun Abdelhaq Anoun - La Querelle des images ou la fiction dun autochtone avisé Mohamed Bahi - Les Dents

vue objectif (le point de vue de Dieu selon lexpresssion de Sartre applique Mauriac), van Cauwelaert en utilise une troisime, minoritaire, o lauteur est la fois prsent et absent, comme dans les romans et les contes de Voltaire ou ceux de Milan Kundera lauteur est dissoci de ses personnages, il est comme un personnage supplmentaire dont on sent la prsence par-derrire, en filigrane. une exception prs, tout le roman est compos ainsi. Les personnages sont nombreux et, pour la plupart, sont traits

discours du roman). Dans Les testaments trahis, Milan Kundera affirme, à son tour, que sans la critique littéraire « toute œuvre est livrée aux jugements arbitraires et à loubli rapide » ; sans la critique littéraire, « en tant que méditation, en tant quanalyse, qui sait lire plusieurs fois le livre dont elle veut parler, nous ne saurions rien aujourdhui ni de Dostoïevsky, ni de Joyce, ni de Proust ». A la lumière de ces affirmations de Kundera, on peut considérer que la critique est non seulement