L Albatros Poéme Romantique

Souvent, pour s'amuser, les hommes d'équipage Prennent des albatros, vastes oiseaux des mers, Qui suivent, indolents compagnons de voyage, Le navire glissant sur les gouffres amers. À peine les ont-ils déposés sur les planches, Que ces rois de l'azur, maladroits et honteux, Laissent piteusement leurs grandes ailes blanches Comme des avirons traîner à côté d'eux. Ce voyageur ailé, comme il est gauche et veule! Lui, naguère si beau, qu'il est comique et laid! L'un agace son bec avec un

rafting)· Comme lieu cher aux poètes et artistes de tous temps, un lieu inspirant !· Un jeu de mot : être à l’écoute de la Nature (autour de nous) mais aussi de notre Nature Humaine pour …PLAN et bibliographie (sources)1) Un poème du 19è, 20è ou 21è siècle : Baudelaire, « Albatros »inLes Fleurs du Mal (édition 1861), Paris, Gallimard, 1972, page 36.2) Une chanson française : Julien Doré, Le lac, 2017.3) Une œuvre d’art (peinture, sculpture, architecture, …) : Gaudi (1852-1926) - Parc Guell, Casa Mila

Souvent, pour s'amuser, les hommes d'équipage Prennent des albatros, vastes oiseaux des mers, Qui suivent, indolents compagnons de voyage, Le navire glissant sur les gouffres amers. A peine les ont-ils déposés sur les planches, Que ces rois de l'azur, maladroits et honteux, Laissent piteusement leurs grandes ailes blanches Comme des avirons traîner à côté d'eux. Ce voyageur ailé, comme il est gauche et veule! Lui, naguère si beau, qu'il est comique et laid! L'un agace son bec avec un brûle-gueule

 Luxe, calme et volupté.  Luxe, calme et volupté, Matisse, 1904-1905 L'Invitation au voyage est un poème de Charles Baudelaire extrait deSpleen et Idéal, première partie des Fleurs du mal, dans lequel il décrit à sa bien-aimée un pays idéal (inspiré de la Hollande) où ils pourraient s'installer ensemble. Il ne s'agit pas d'un voyage mais d'une promesse de voyage épanouissant le rêve.Ce poème est composé de trois strophes similaires aux vers hétérométriques de 5 ou 7 syllabes, le refrain renvoie

l’appelait aussi la fièvre jaune. La « balance » pèse du côté des associations négatives et le titre a valeur de paradoxe : l'expression lyrique des sentiments (amours) sera constamment associé au rire (jaune), aux ricanements et aux sarcasmes. C’est un poème qui se lit à rebours pour lequel, ironiquement, un effet de surprise est ménagé, et la chute finale est bien le point de départ. Tout surprend ici lorsque l’on analyse : la forme, l’objet, la vision de soi, la conception du poète et de la poésie…

de la 2eme édition en 1861, 32 poèmes. On trouve dans ce recueil différentes sections comme Spleen et Idéal ou bien Tableau Parisien. (L'extrait) : L'« Albatros » est le 2eme poème de la première section Spleen et Idéal. Il a été ajouté lors de la 2eme édition et met justement en évidence cet difficulté du poète à vivre en société. Ce poème est constitué de 4 quatrains en Alexandrins. Il s'agit d'une Allégorie. (Problématique) : En quoi est-il une Allégorie entre l'oiseau et le poète ?

tiret ; enfin, le thème revient, très clairement, dans l’Héautontimorouménos : « Je suis le sinistre miroir, où la mégère se regarde ». C’est là le plus fort : le miroir ne lui est plus fourni par les circonstances extérieures (un Cygne, un tableau, un albatros…), mais ce miroir, il le porte en lui-même : quoiqu’il fasse, il y a toujours en lui une petite voix pour lui dire quelque chose comme : « tu t’es vu quand tu as écrit ? » Conscience doublement réflexive, formidable mise en abyme : il se reconnaît

vraiment développé et utilisé par de nombreux artistes comme Hugo, Vigny, Dumas, Gautier….. Les romantiques revendiquent la liberté totale du créateur. Le mot « moi » qui était jusque-là banni, apparaît dans les œuvres romantiques et peut désormais s’exprimer librement et nous montrer sa sensibilité. Ce « moi » deviens intime et exprime sans retenue et en toute sincérité les sentiments des poètes. Le poète romantique est en sympathie avec le monde et les autres, il décrit le bonheur comme la douleur. En

siècle qui fut un acteur majeur du romantisme, du symbolisme et du classicisme à écrit le poème « L’albatros » qui fait partie du recueil Les Fleurs du Mal. Ce recueil est un recueil de poème en vers qui englobent la plupart de ses œuvres poétique. « L’albatros » ainsi que Les Fleurs du Mal fut fortement critiqué à l’époque où le recueil parue tout comme Baudelaire, son œuvres lui valut même un procès. Dans Le poème « L’Albatros » Baudelaire met en avant la difficulté que ressens le poète à s’intégrer

Baudelaire : L'Albatros Souvent, pour s'amuser, les hommes d'équipage
Prennent des albatros, vastes oiseaux des mers,
Qui suivent, indolents compagnons de voyage,
Le navire glissant sur les gouffres amers.

A peine les ont-ils déposés sur les planches,
Que ces rois de l'azur, maladroits et honteux,
Laissent piteusement leurs grandes ailes blanches
Comme des avirons traîner à côté d'eux.

Ce voyageur ailé, comme il est gauche et veule !
Lui, naguère si beau, qu'il est comique et laid !
L'un agace