L Animalité

surtout, un animal, c'est-à-dire un être vivant doué d'un corps et de besoinsqu'il partage avec les autres êtres vivants. - L'homme se définit-il donc absolument par sa nature "métaphysique", ou bien celle-ci ne constitue-t-elle qu'un reflet de son animalité même ? Mais si la métaphysique est rendue possible par l'homme, ne peut-on pas voir dans ce concept même d' "homme" un principe métaphysique, voire peut-être le principe métaphysique à partir duquel toute autre vérité métaphysique s'articule ? Comment

destin de l’homme soit de rompre avec son animalité en conservant et en augmentant ses connaissances ? Le texte de Pascal défend la thèse selon laquelle les facultés adaptatives de l’homme et de l’animal sont de nature fondamentalement différente, la raison produisant l’homme pour l’infinité alors que l’instinct maintient l’animal dans un état égal. Cette thèse est une autre manière de défendre l’idée que l’homme est destiné à rompre avec son animalité par la capacité qu’il a de conserver et d’augmenter

(2)INTRODUCTION « J’ai voulu étudier des tempéraments et non des caractères, j’ai choisi des personnages souverainement dominés par leur chair et leur sang. » C’est ainsi que Zola décrit son projet de présenter l’homme dans toute son animalité, projet réalisé à travers l’écriture des « Rougon-Macquart, histoire naturelle et sociale d’une famille sous le Second Empire ». Dans cette série de vingt romans suivant les membres d’une famille sur cinq générations, Zola tente de décrire l’ensemble

monde, il faut que le nouveau né se plie auxrègles humaines, auxhabitudes quotidiennes, à l’hygiène de vie, à l’autoritéexercée. Nous pouvons d’ors et déjà dire que discipliner un enfant, c’est l’habituer àun mode de vie humain qui repoussera son animalité. -L’éducationest obligée de passer par la discipline carl’accommodation change le comportement d’un enfant. Il n’en est pas moins que lecaractère du ou des parents se reflètera sur celui de l’enfant, déjà par les gênes maissurtout par l’éducation

ces plaisirs, il y a celui de la provocation sensuelle qu’en impudente et tentatrice, elle dispense sans vergogne, car son jeune age attire, sa beauté éblouit, son charme enflamme le sang de ses « victimes », prises dans ses filets infernaux, son animalité suscitant un désir qu'elle ne saurait rassasier. On ne peut s’empêcher de penser à une certaine Manon Lescault dans ses tentatives de rendre jaloux José, l’enchaîner, c’est la tuer. Au-dessus de l'amour, Carmen, c’est avant tout la liberté littéraire

l'eau « lagune », « eau morte », « reflux », « bain », « humides, »baignait », « averse »« grève », « pluie ». On l'imagine mi-animal mi-humaine, entre la bestialité et la grâce, la violence et la douceur. Son animalité, sa violence sont définis par «  une touffe brune » »happer », « animalité pure », « manche d un poignard », »fleur carnassière », « fouet » et son humanité …... Dans sa description Vanessa semble sortir de l'imagination du narrateur pour devenir réelle. Aldo la fait paraître irréelle

 « Depuis que l’Homme occidental a séparé radicalement humanité et animalité, le monde est entré dans un cercle maudit » Introduction. En disant cette phrase Claude Lévy Strauss entend que depuis que l’Homme a séparé son monde et le monde animal et que la planète est entrée dans un cercle dangereux autrement dit, il a cassé son lien avec le monde qui l’entoure. Cette phrase pose plusieurs faits notamment que l’Homo sapiens ne régit plus sa vie selon les besoins de mère nature mais uniquement

et l’animal, l’homme possède une caractéristique unique, celle d’inventer des codes, pour lui donner librement la forme de son choix. Mais l’homme n’est-il pas capable d’agir indépendamment de ce que la nature lui impose ? C) S'ARRACHER À SON ANIMALITÉ : L’AUTONOMIE Rousseau, Discours sur l’origine et les fondements de l’inégalité parmi les hommes • Les animaux sont déterminés par la nature à travers leur instinct. Leur comportement est nécessaire* -> pour que le comportement animal change

milieu naturel en le transformant et en produisant un monde d'artefacts, d'objets artificiels. C'est le processus du travail, qui apparaît ainsi comme « la voie de la conscience, par laquelle l'homme est sorti de l'animalité ». L'homme nie sa propre animalité en s'éduquant, c'est-à-dire en s'imposant des interdits, ceux qui portent sur les excréments témoignant clairement de cette négation de l'animalité. Selon Bataille, les réseaux d'interdits s'articulent autour de deux interdits fondamentaux, ceux

de la cité qu’évoque Aristote, manifeste la dimension animale de l’humanité. Si l’homme est par nature un animal politique, il nous faut prêter attention à cette animalité qui soutient la politicité de L’État, la société, le pouvoir 4 l’homme, ou, pour le dire autrement, la politicité de l’homme ne récuse nullement son animalité, elle la prolonge en la transformant, qualitativement, selon une modalité spécifique – qui caractérise précisément l’humanité – : le langage articulé. De fait sa «