L Eau En Poésie

L’eau dans TLMM Dans la littérature et la mythologie, l’eau est souvent investie de significations symboliques multiples. Ainsi, dans la poésie baroque, l’eau qui coule symbolise souvent l’instabilité, l’impermanence et le passage du temps. Fleuve et rivière (Seine et Bièvre), pluie, humidité, larmes, barque, etc. : les motifs liés à l’eau sont récurrents dans le récit de TLMM. Il n’est pas évident de distinguer les différents plans, descriptif, symbolique, mythique, concernés par ces motifs tant

grec du vin) qui était très soucieux de la paix dans l’humanité. « Alcools » : Le titre original « Eau de vie » forme une métaphore complexe qui se rapporte à la vie et à l’expérience poétique de l’auteur. De plus « Alcool » signifie eau de vie, eau de feu donc c'est un jeu de la lumière et de l’eau. Le titre renvoie donc plus peut-être à l’image de la distillation comme métaphore de la poésie : les poèmes sont l’essence de ce qui aura été tiré de la vie d’Apollinaire. De plus, le pluriel d’« Alcools »

recueil : Dès sa parution en 1913, Alcools devient le manifeste de la poésie moderne. Ce recueil de poèmes est rédigés entre 1898 et 1912. Cette œuvre originale, révélatrice d’une nouvelle vision du monde et de nouvelles orientations poétiques.  Dans ce contexte, le poète associe le renouvellement de la poésie avec le renouvellement des formes : la surprise, la fantaisie. Avec l’analogie à la toile du peintre, la page de poésie se présente pour lui comme un espace parlant et source d’inspiration dont

coordination des mouvements. L’alcool signifie eau-de-vie. (Dictionnaire Le Robert) La genèse du titre du recueil est intéressante, puisque le poète met près de quinze ans pour composer ses poèmes et pour trouver un titre définitif. En 1910, il annonce un volume appelé « Eau de vie » et sélectionne des poèmes parmi ceux qu’il a écrits dans sa jeunesse. En 1912, il procède à quelques changements, notamment celui du titre : il retire Eau de vie au profit du titre définitif, Alcools

OE : La Poésie : sous le ciel de Paris. Lecture analytique n°1 : Guillaume Apollinaire, « Le Pont Mirabeau », Alcools, 1913 (hors manuel) Sous le pont Mirabeau coule la Seine Et nos amours Faut-il qu'il m'en souvienne La joie venait toujours après la peine          Vienne la nuit sonne l'heure          Les jours s'en vont je demeure Les mains dans les mains restons face à face Tandis que sous Le pont de nos bras passe Des éternels regards l'onde

L’ art du vivant ‘ Poésie : *Alexandrin : L'alexandrin classique est divisé en deux groupes de six syllabes : les hémistiches *Acrostiche - pièce de vers composée de telle sorte que les premières lettres de chaque vers mises bout à bout forment un mot, un nom ou une expression. *Décasyllabe - Vers de dix syllabes. *Diérèse : Décomposition de deux voyelles consécutives en deux syllabes . ex : e mot " nation" fait en prose deux syllabes ( na –tion ), et en poésie trois : (na – ti - on

La modernité dans la littérature française se manifeste le plus clairement dans la poésie. La modernité poétique apparait vers la fin du XIXe siècle avec Rimbaud et Baudelaire qui remette en place le romantisme et le rejette, et ouvrent les voies vers le parnasse et le symbolisme. Apollinaire est présenté constamment comme un poète de la modernité poétique puisque dans son recueils Alcools, initialement nommée Eau-de-Vie, Apollinaire aborde l’aspect moderne puisqu’il s’inspire de la ville, du rythme

mains dans les mains restons face à face Tandis que sous Le pont de nos bras passe Des éternels regards l'onde si lasse Vienne la nuit sonne l'heure Les jours s'en vont je demeure L'amour s'en va comme cette eau courante L'amour s'en va Comme la vie est lente Et comme l'Espérance est violente Vienne la nuit sonne l'heure Les jours s'en vont je demeure Passent les jours et passent les semaines Ni temps passé

présence dès lʼouverture permet à Rimbaud de se placer dans une démarche qui semble suivre la versification traditionnelle. Or, ce système est rompu par la suite. Le blanc typographique isole lʼoctosyllabe > volonté à la fois de se rattacher à la poésie traditionnelle, de lʼhonorer, mais en même temps de sʼen détacher radicalement. “embrassé” : évoque la sensualité, mais surtout une conjonction entre le “je” du poète et lʼaube. Ouvrir le poème par ce verbe laisse supposer un texte qui va exalter

s’insère dans une série de poème centré sur l’élément liquide. Le mollusque, la mousse, bord de mer. Rappeler qu’il est attaché à l’élément marin qui a beaucoup compté dans son inspiration L’eau est un élément qui a souvent été valorisé dans la poésie qui a nourri l’inspiration des poètes romantiques. Associé à la vie, comme symbole de renouveau, l’eau est à l’origine de la vie. Indiquer le sujet : il définit et caractérise l’eau, il tente d’approcher l’eau. Étude de la composition du texte