L Enfer C Est La Solitude

| |Seuil, 1994 | |Journal d'une étudiante de 18 ans de bonne famille dont la mère vient de mourir. Elle dit ses angoisses, sa solitude, son besoin| |d'être aimé. Sa grossesse lui donnera l'envie de vivre malgré tout. Un style très parlé et décontracté. | |Le Fossé

faire ce que nous voulons faire mais à la simple idée que quelqu’un nous regarde, nous nous sentons honteux ou gênés. Autrui nous empêche de nous sentir nous-même à tout moment. Nous fuyons ce regard, nous voulons nous retrouver quelque fois dans la solitude où loin du regard d’autrui nous pouvons faire ce que nous souhaitons réellement faire. Par son regard, Autrui nous conditionne, nous enferme presque en nous-même. Autrui nous exacerbe dans la mesure où c’est lui qui impose les règles, les jugements

Arthur Rimbaud, dans son recueil Une saison en Enfer. Alphonse de Lamartine, fait aussi partie de ces poètes tourmentés, qui expriment leur douleur à travers leurs écrits. Il place le « moi » au centre de son art, notamment dans son recueil Méditations Poétiques publié en 1820. A travers ces exemples, nous avons donc pu vérifier, que la poésie lyrique est un moyen privilégié de l’expression des grands sentiments : l’amour, la mort, la solitude, le mal-être profond et bien d’autres. Cependant

|Narratif |Un "mauvais" élève se |Réaliste |Afficher à travers le cancre sa propre| | | | |faisant interroger par| |solitude et l'incompréhension des | | | | |le professeur | |autres. Montrer que même en étant | | | |

Toute seule Et se tuer. Je suis assez bizarre Et je mets le bazar. Le mieux que je puisse faire C'est de m'effacer de la Terre. Rester seule  Et se cacher Toute seule  Et se tuer. Toute seule  Et se tuer. Ma vie est devenue un enfer  Depuis que tu as quitté cette terre Pour enfin voler de tes propres ailes Toi mon Ange, tu as voulu toucher le ciel Et pouvoir atteindre le soleil Tu étais l'Ange qui illuminait ma vie Depuis que tu es parti, je n'ai qu'une envie Te rejoindre là-haut

impression positive impression négative Action, amour, séduction, sensualité, fascination, chaleur, dynamique, enthousiasme, fête, convivialité, excitant, force, joie, passion, pouvoir, puissance, vie, gourmandise cruauté, danger, désir, enfer, interdiction, provocation, violence Ambition, énergie, enthousiasme, esprit, expansion, générosité, imagination, intuition, union dissimulation, hypocrisie Action, chaleur, conscience, courage, idéalisme, dynamique, épanouissement, gaieté

profit de l’un est dommage de l’autre L’auteur confirme les propos de certains auteurs antiques qui exposent que la mort d’un Homme permet de confirmer ou d’infirmer s’il a été heureux durant sa vie. En effet, elle peut faire d’une vie heureuse, un enfer et inversement ; tout peut basculer à cet instant. Il décrit la mort comme le seul moment qui puisse être vrai dans la vie d’un Homme. A la suite de cela, il semble rendre hommage à Etienne de La Boétie, son ami, décédé prématurément. CHAPITRE XIX

en hollande représentant des fleurs et un crane pousse l’homme à vivre au maximum avant la mort. J. Bosch (1450-1616) retrace les peurs de son époque : l’omni voyance de Dieu et peur du jugement. Ses peintures représentent les pêcheurs souffrant en enfer, Bosch souhaitait contenir toutes ses peurs dans ses toiles pour les empêcher de se libérer dans la nature. Avec le mouvement de l’art engagé, les artistes cherchent à informer le public : Diego Rivera peignait la révolution sur les murs. De même,

1- Il essaie vainement d'effrayer son maître, de présenter à nouveau l'image du CHATIMENT, car le valet ne peut concevoir l'impunité de ce maître qui se permet tous ses désirs terrestres. Mais il révèle par la même occasion sa propre crainte de l'"Enfer", du "diable" (le châtiment devient plus concret, plus populaire aussi, renvoie à une imagerie traditionnelle) 2- La référence à "l'autre vie" peut aussi s'expliquer : comment un homme du peuple, un valet ne croirait-il pas à une vie future, meilleure

accueilli et réussis à trouver un travail. Je ne vais pas mentir en disant que rien ne me manque de mon ancienne vie. Je repense souvent à mes parents, en me disant que je les abandonnés. Mais j'espère souvent qu’ils parviendront à se sauver de cet enfer que j’ai autrefois qualifié de « maison ». Faustine : Merci pour ce témoignage aussi beau que poignant, et en prennant en compte votre experience, pensez vous que ce livre a eut un impact sur vous ? Apolline : Oui