L'Envers et l'Endroit

aussi journaliste militant engagé dans la Résistance française et dans les combats moraux de l'après-guerre. Son œuvre comprend des pièces de théâtre(Caligula en 1941), des romans (L'Étranger en1942) des nouvelles (L'Exil et le Royaume en 1957) et des essais (L'Envers et l'Endroit en 1937) dans lesquels il développe un humanisme fondé sur la prise de conscience de l'absurdité de la condition humaine mais aussi sur la révolte. Camus écrit ce livre et le publie en 1956 quelques années après ses deux grands romans, l’Etranger

les mêmes noms si on lit la pièce ou si on la regarde. Ce sont Didi et Gogo qui appartiennent en propre à l'espace scénique de la représentation. Ils sont inséparables et constituent ce que l'on peur nommer un couple ou une paire, peut-être l'envers et l'endroit d'une même présence, les compléments d'une incomplétude manifeste dès lors que l'un manque à l'autre. Ce misérable tandem nous rappelle simplement qu'ils sont irrémédiablement deux. Ce qui définit ces deux êtres, ce n'est pas de prime abord

courant existantialiste avec Sartre pour ses écrits sur le roman et la philosophie de l’absurde. Il fut prix Nobel de littérature en 1957 et mourrut dans un accident de voiture. Bibliographie : Révolte dans les Asturies (théâtre, 1936), L'Envers et l'Endroit (essai, 1937), Noces (essai, 1939), La Mort heureuse (roman, 1936-1939), L'Étranger (roman, 1942), Le Mythe de Sisyphe (essai, 1942), Caligula (théâtre, 1944), La Peste (roman, 1947), L'Homme révolté (essai, 1951), Carnets (1935-1959), Les

Nietzsche. Il resta toujours fidèle au milieu ouvrier et pauvre qu'il connut depuis son enfance, et son œuvre accorde une réelle place aux travailleurs et à leurs tourments. En juin 1934, il épouse Simone Hié. Il commence l'écriture de « L'envers et l'Endroit » qui sera publié deux ans plus tard par Edmond Charlot. Cette même année, il décide de rejoindre le Parti Communiste Français. À Alger, il fonde le Théâtre du Travail, qu'il remplace en 1937 par le Théâtre de l'Équipe, où la première pièce

Le Temps du mépris (1936) Révolte dans les Asturies (1936) L'Envers et l'Endroit (1937) Noces (1939) La Mort heureuse (1936-1939) L'Étranger (1942) Le Mythe de Sisyphe (1942) Caligula (1944) Le Malentendu (1944) Lettres à un ami allemand (1945) La Peste (1947) L'Etat de siège (1948) Journaux de voyage (1946-1949) Les Justes (1950) Actuelles I (1950) L'Homme révolté (1951) Carnets (1935-1959) L'Artiste En Prison (1952) Les Esprits (1953) La Dévotion à la Croix (1953) Actuelles

des essais où il a développé un humanisme fondé sur la prise de conscience de l'absurdité de la condition humaine. Il a reçu le Prix Nobel de littérature en 1957. • Révolte dans les Asturies (1936), essai de création collective • L'Envers et l'Endroit (1937), essai • Caligula (première version en 1938), pièce en 4 actes • Noces (1939), recueil d'essais et d'impressions • Le Mythe de Sisyphe (1942), essai sur l'absurde • L'Étranger (1942), roman • Le Malentendu (1944)

témoigne-t-il. Comme Camus, Abd Al Malik porte haut l’intelligence du texte et une pensée aiguë sur la condition humaine. préparation des élèves au concert : avec ce spectacle, Abd Al Malik picore dans les différentes œuvres de Camus mais L'envers et l'endroit est le point de départ, plus précisément même, la préface d'Albert Camus. C’est également intéressant de faire lire Le premier homme pour la dimension autobiographique sur laquelle Abd al malik établit des ponts entre lui et l'auteur.

mais aussi sur la révolte comme réponse à l’absurde, révolte qui conduit à l’action et donne un sens au monde et à l’existence. * Révolte dans les Asturies (théâtre, 1936) L'Exil et le Royaume (1957) * L'Envers et l'Endroit (essai, 1937) Réflexions sur la peine capitale (essais, 1957) * Noces (essai, 1939) Discours de Suède (essai, 1958) * La Mort heureuse (roman

en quelques ouvrages denses, s'est illustré dans presque tous les genres (si l'on excepte la poésie) de l'expression écrite. Ses articles journalistiques, au début de sa carrière, ses romans (L'Etranger, la Peste, La Chute), ses nouvelles (L'Envers et l'Endroit, L'Exil et le Royaume), ses pièces (Caligula, Les Justes), ses adaptations (Requiem pour une nonne, Les Possédés) et ses essais (Le mythe de Sisyphe, L'Homme Révolté) lui ont assuré une célébrité que le temps ne dément pas.     La

pour la communauté arabe algérienne. A la même période, il fonde et anime des troupes de théâtre avec l'ambition de mettre les oeuvres dramatiques classiques et contemporaines à la portée d'un public défavorisé. Il publie sa première oeuvre, l'Envers et l'Endroit (1937), une compilation d'essais littéraires sur des sujets assez divers où apparaissent, déjà, les grands thèmes de la maturité: la mort, le soleil, la Méditerranée, l'isolement, le destin de l'Homme, le rapprochement entre désespoir et bonheur