L Essentiel Dans L Etranger De Camus

Camus et L’Étranger Notes de cours Deux cycles dans l’œuvre de Camus: * L’absurde = L’Étranger, Le Mythe de Sisyphe, Caligula * La révolte = La peste, L’homme révolté, La chute L’hypothèse d’un journal * Journal fictif (on n’imagine mal Meursault écrire un journal intime). Lorsqu’il reçoit le télégramme (p. 4), il paraît les consigner aussitôt, puisque les événements immédiatement postérieurs sont marqués du futur : « Je prendrai l’autobus à deux heures et j’arriverai dans

le Corpus : Le corpus est constitué de 4 extraits de romans, le premier est tiré de Gil Blas de Santillane, d'Alain-René Lesage (1715-1735), le second est l’Assommoir d’Émile Zola (1877), le troisième quant à lui provient de L’Étranger d'Albert Camus (1942), tandis que le dernier est un passage de Le Ravissement de Lol V. Stein de Marguerite Duras (1964). Ces quatre textes sont particuliers car ils sont tous extraits des premières pages des romans. Ce sont des incipit et ils sont donc sensés

A. Contexte de l'oeuvre Auteur : Albert Camus Oeuvre : L'étranger (Meursault se sent comme un étranger dans la société) Quelques informations sur l'auteur : Albert Camus est né le 7 novembre 1913 à Modovi (Algérie) et décédé le 4 janvier 1960 à Villeblevin dans l'Yonne. Il est était pauvre pendant sont enfance et était orphelin de père très tôt (Il quitta pour la guerre en 1914 et mourra). Il a fait des études en philosophie mais une maladie (tuberculose) l’empêche d'enseigner. Il était

forme de prose. Ce dernier est à l’origine des plus grandes œuvres de la littérature tel que Les Rougons Macquart de Zola, Les Essais de Montaigne voire Candide de Voltaire. D’ailleurs pour chacun des romans il existe un moment clé, surement le plus essentiel de tous : L’Incipit, autrement dit le commencement du roman. Par conséquent nous pourrions nous demander quelles sont les qualités nécessaires au début d’un roman . C’est pourquoi nous examinerons tout d’abord la maîtrise de l’art de la présentation

l’acte de voir dans La Peste d’Albert Camus — Maki ANDO On peut considérer le terme « abstraction » comme un des plus importants dans La Peste, comme Peter Cryle et Harutoshi Inada l’ont mis en valeur1). Si l’on se réfère à la Concordance2) qui couvre tous les romans sauf La Mort heureuse et Le Premier Homme, œuvres inachevées et posthumes, le mot d’abstraction ne se trouve en effet que dans La Peste, dont la première publication date de 1947. Or, à l’époque où Camus rédigeait La Peste, il écrit dans

temps. Un jour seulement, le « pourquoi » s'élève et tout commence dans cette lassitude teintée d'écœurement ». Cette découverte peut naître du sentiment de l'étrangeté de la nature, de l'hostilité primitive du monde auquel on se sent tout à coup étranger. Ou encore de l'idée que tous les jours d'une vie sans éclat sont stupidement subordonnés au lendemain, alors que le temps qui conduit à l'anéantissement de nos efforts est notre pire ennemi. Enfin, c'est surtout la certitude de la mort, ce « côté

Albert Camus, né le 7 novembre 1913 en Algérie, est un romancier, dramaturge, journaliste et philosophe français, puisque l’Algérie était une colonie française. Malgré sa pauvreté, il a réussi à entrer au lycée Bugeaud d’Alger en 1924, grâce au concours de bourses qu’il a gagné. Il a passé son baccalauréat en 1930, mais dans cette même année, il est atteint de la tuberculose, une maladie qui lui a fait prendre conscience de l’injustice faite à l’homme et de sa vie éphémère. Il a achevé sa licence

court derrière des objectifs futiles et dérisoires. On n’est pas capable de regarder notre finitude en face : les stoïciens pensent le contraire. Dans le divertissement, il y a bcp de vanité (on considère des choses futiles comme essentielles ?) « Est-ce qui est essentiel est relatif, ou bien est ce qu’il y a de l’essentiel universel ? » Pour Pascal, l’H doit s’intéresser à sa finitude et à sa place dans l’univers. On n’a pas tous les mêmes intérêts. Mais par de là cette inégalité, il y a une pensée

Camus et l'absurde « Un jour vient [...] et l'homme constate ou dit qu'il a trente ans. Il affime ainsi sa jeunesse. Mais du même coup, il se situe par rapport au temps. [...] Il appartient au temps et, à cette horreur qui le saisit, il y reconnaît son pire ennemi. Demain, il souhaitait demain, quand tout lui-même aurait dû s'y refuser. Cette révolte de la chair, c'est l'absurde ». Bien qu'apparenté dans une certaine mesure à l'existentialisme, Albert Camus s'en est assez nettement séparé pour

L’absurde d’après Camus « Un jour vient [...] et l'homme constate ou dit qu'il a trente ans. Il affirme ainsi sa jeunesse. Mais du même coup, il se situe par rapport au temps. [...] Il appartient au temps et, à cette horreur qui le saisit, il y reconnaît son pire ennemi. Demain, il souhaitait demain, quand tout lui-même aurait dû s'y refuser. Cette révolte de la chair, c'est l'absurde ». La philosophie de l’absurde se base sur quatre principes à savoir : la liberté, la passion, le défi et la révolte