L Histoire De L Humanité Est Elle Celle De Son Progrès

sociétés. Au contraire, cela veut bien plutôt dire qu'il n'y a pas de place pour la moindre liberté individuelle, pas plus pour le chef que pour les autres membres du groupe. Si nul en effet ne décide de la loi, nul ne peut non plus y échapper. Et comme celle-ci n'est pas un ensemble de textes conventionnels, elle n'est ni révisable, ni même distincte de la vie même du corps social. Elle fait corps avec la tribu, au propre comme au figuré : elle est gravée à même la chair des membres du groupe lors des

distinguent de l’animal ; c’est le mot qui désigne la nature humaine. On dit, par exemple, que l’homme est l’animal doué de raison, l’animal raisonnable. Mais que la raison ne suffise pas à nous identifier, c’est ce dont nous avertit un autre sens du mot humanité, qui désigne des qualités d’ordre affectif, pitié, bienveillance, charité, toutes choses qui renvoient à la reconnaissance par sentiment de l’autre homme comme semblable. Être inhumain, ce n’est pas manquer de raison, c’est manquer d’humanité c'est-à-dire

pour Giorgio Agamben, l'homme est tout entier dans son effort de différenciation de l'animalité (L'homme est un animal qui "se reconnaît ne pas l'être" 46), pour Michel Boccara, et sans contredire à ce processus d'arrachement au monde animal, notre humanité y reste profondément ancrée malgré tout, à travers le mythe ou le chant comme vécus qui nous renvoient au temps jadis où nous étions des animaux comme les autres, avant l'apparition d'un langage humain qui nous a rendu sourd au langage des oiseaux

- « a preuve » (l17) ( exemples pour expliquer. - « torture », « supplice » (l25) ( CL violence, sévices. b) Description des mœurs des Indiens - « à la façon » (l8) ( comparaisons, ethnographie. - « bien traité » (l11-12) ( humanité des cannibales. - « extrême vengeance » (l12-17) ( meurtre = rite, pratique social. c) Notion de neutralité - « altérées », « détournés » (l6) ( péjoratif européen. - « enterrer », « tirer », « pendre » (l17-19) ( torture =

Lumières, précurseur de l'idéalisme allemand Principaux intérêts Logique, métaphysique, épistémologie, morale, esthétique, anthropologie, politique Idées remarquables Criticisme, Jugement synthétique a priori, Chose en soi, Impératif catégorique, Progrès Œuvres principales Critique de la raison pure Critique de la raison pratique Critique de la faculté de juger Influencé par Platon, Descartes, Locke, Spinoza, Newton, Leibniz, Wolff, Berkeley, Hutcheson, Hume, Rousseau, Mendelssohn A influencé

SEQUENCE N°1 : L’HOMME VICTIME DE SES PREJUGES Lecture analytique Groupement de textes : La critique de l’ethnocentrisme à travers les siècles Texte 3 : LEVI-STRAUSS : Race et histoire (extrait) Introduction : Lévi-Strauss est un anthropologue français du XXème siècle. Il s’inspire du structuralisme qui est un courant de pensées considérant la réalité sociale comme un ensemble formel de relations. Son œuvre majeure est Les structures élémentaires de la parenté dans laquelle il explique les

L’homme occupe une place particulière dans la Nature qui n’est pas la même que celle qui est dévolue à l’animal. Cependant, dans une représentation finaliste de la Nature d’Aristote, il n’y a pas de coupure brutale tracée entre l’homme et la Nature. La finalité qui régit globalement la Nature s’applique aussi à l’humain. S’il y a une nature propre des éléments tels que la Terre, le Feu ou l’Eau, une nature de l’animal, il y a aussi une nature propre à l’homme qui est caractérisée par la raison. Comme

occidental a été marquée par une histoire chargée de tensions : l’antagonisme ente l’Eglise et l’Empire Byzantin, la division de des confessions au sein du christianisme occidental et la rivalité entre christianisme catholique romain et christianisme protestant. Cette crise a débouché sur une phase une grandiose succession de styles artistiques puis une phase expérimentale historique et réductionniste, tout ceci est couronné par la Révolution française en 1789. Celle-ci représentais une rupture avec

La raison constitue pour l´homme celle de ses facultés de connaître à laquelle il doit à la fois d´en savoir autant sur le réel et de pouvoir en même temps s´égarer aussi loin de ce réel. La formule de Pascal, dans l´une de ses Pensées, pourrait ainsi constituer la meilleure mise en garde contre toute conclusion hâtive que nous serions amenés à tirer, à propos de la raison, en privilégiant exclusivement soit ses forces, soit ses faiblesses : deux excès, nous prévient Pascal, doivent en fait être

à l’entrelacement des histoires entre elles, des histoires et de l’Histoire, des “je” et du “nous”, comme les fils d’une pelote [5] Le thème de l’entrelacement des histoires et les métaphores... [5] . Histoires singulières, celle du narrateur en quête de son père mort l’année d’après sa naissance sur un rach du Mékong, celle de Treize mort lui aussi, et bien d’autres histoires et d’autres morts (comme celle de Nessim, par défenestration, dans Beyrouth en guerre). Histoire d’un “nous” : sur la photographie