L Homme Est Il Naturellement Sociable

l’Homme éprouve de dominer jusque son destin. Affin d’exercer son pouvoir de domination, il ne reculera devant rien, car dominer, c’est augmenter considérablement ses chances de survivre. Et a ceux qui affirment que l’homme a l’état de nature est naturellement bon je leur demande : dans un monde sans aucune morale ni aucune parole, qu’est le bien et qu’est le mal et comment les identifier ? Et à ceux qui croient que l’homme est juste et partial, je rétorque que la justice n’est que pure invention de

d’une part un homme sociable car grâce aux autres, « il se sent plus qu’homme ». En effet, ce n’est que par le biais d’autrui que l’homme peut voir se développer ses désirs propres. Ce caractère social de l’homme n’est pas artificiel, c'est-à-dire qu’il n’est pas quelque chose qui apparaît de manière extérieure à sa nature. Comme le dit Kant, la sociabilité de l’homme est un « penchant », elle relève donc d’une spontanéité de la nature humaine, c'est-à-dire qu’il est naturellement sociable, que son

vivons politiquement et d'où vient la cité. Dans Les politiques il écrit : « Il est manifeste, à partir de cela, que la cité fait partie des choses naturelles, et que l’homme est par nature un animal politique, et que celui qui est hors cité, naturellement bien sûr et non par le hasard, est soit un être dégradé soit un être surhumain ». Donc pour lui la cité est naturelle. En effet, ce dont elle vient, ce dont elle est composée, est naturel. Aristote énonce la fonction de l’Etat, pour lui elle vise

l’homme se trouve confronté en lui-même aux tensions inévitables qui l’habiteront s’il fait un jour partie de cette société. L’homme, au cœur de sa nature, est touché par un désaccord entre deux mouvements qui le constituent : il est d’une part un homme sociable car grâce aux autres, « il se sent plus qu’homme ». En effet, ce n’est que par le biais d’autrui que l’homme peut voir se développer ses désirs propres. Ainsi, ce que l’homme est, il ne l’est que par les autres ; les valeurs qu’il clame ne prennent

analyse de la nature humaine à l’égard de l’altérité. Dans un premier temps, il montre ainsi les deux versants d’une contradiction fermement ancrée dans notre nature, à la manière d’un penchant qui nous anime tous (l 1 à l 5) : autant nous sommes naturellement poussés à nous associer avec d’autres (notre sociabilité), autant nous éprouvons dans le même temps une tension contraire. De la sorte, si la sociabilité est bien première (cela apparaît dans la simple forme grammaticale de l’expression « insociable

coexistant naturellement sur un même territoire, n’a pas besoin de l’État, défini comme l’institutionvisant à réguler les rapports sociaux. En effet, pourquoi une telle régulation serait-elle nécessaire ? En quoi les hommes auraient-ils besoin de lois pour vivre ensemble ? Ces questions semblent seposer d’autant plus fortement que nous pensons l’homme comme naturellement sociable. Cette évidence se heurte toutefois aux comportements effectifs des individus. Si l’homme est naturellement porté àfaire

est naturellement un animal politique, destin vivre en socit, et que celui qui, par sa nature et non par leffet de quelque circonstance, ne fait partie daucune cit, est une crature dgrade ou suprieure lhomme. Il mrite, comme dit Homre, le reproche sanglant dtre sans famille, sans lois, sans foyers car celui qui est dune telle nature est avide de combats et, comme les oiseaux de proie, incapable de se soumettre aucun joug. On voit dune manire vidente pourquoi lhomme est un animal sociable un plus

que l’on croit être vrai. Un Homme sans culture est un Homme sauvage, comme en témoigne l’expression « enfant sauvage », qui désigne un enfant renié par ses parents dès son plus jeune âge. Cet enfant, ayant était renié, se voit adopter par des animaux sauvages et acquiert donc leur mode de vie, leurs habitudes. Celles-ci ne sont pas innées, elles surviennent au cours du temps et de l’évolution de cet enfant au sein d’une meute de loups par exemple. L’Homme naturellement violent doit aussi éduquer et

du vin pour créer, avec le commencement de l'écriture du Vin de l'assassin mais aussi le Vin des Chiffonniers. Baudelaire sera ainsi ainsi fasciné par ces médiums qui lui permettent d'aborder une autre vision de la vie et de rendre l'homme bon et sociable mais tout autant animale que dans sa nature. Comme dit plus haut, le vin permet une autre vision de la vie et ouvre de nouvelles perspectives de pensées comme Baudelaire l'argumente dans Le Vin des Amants mais aussi lorsque Baudelaire cite « Le

par des besoins mutuels, et de leur faciliter l'usage de la parole, combien elle a peu mis du sien dans tout ce qu'ils ont fait, pour en établir des liens. En effet, il est impossible d'imaginer pourquoi dans cet état primitif un homme aurait plutôt besoin d'un autre homme qu'un singe ou un loup de son semblable, ni ce besoin supposé, quel motif pourrait engager l'autre à y pourvoir, ni même, en ce dernier cas, comment ils pourraient y convenir entre eux des conditions. Je sais qu'on nous répète sans