L Homme Est Il Un être Conscient

d’origine psychologique»1. Freud décrit l’être humain comme étant un être constitué principalement de pulsions. Lorsqu’il créa cette théorie, il la divisa en deux grandes topiques, soit la théorie de psychisme humain et la théorie dynamique de la personnalité. Premièrement, la théorie de psychisme humain est subdivisé en trois catégories distinctes et chacune d’entre elles jouent un rôle, il y a l’inconscient, le préconscient et le conscient. Dans la catégorie de l’inconscient se trouve tout ce qui est

nous sommes donc en droit de se demander si nous sommes encore responsables de nos actes si nous avons un inconscient. En effet, la responsabilité consiste à se reconnaître ou à être reconnu comme l'auteur ou la cause d'une action et de ses conséquences. De ce fait, le paradoxe apparaît clairement: comment pouvons-nous être obligé à répondre de nos actes alors que certains de nos désirs, sentiments ou idées ne sont pas transmis à notre conscience et ne se présentent à nous qu'indépendamment de notre

mesure où elles ne sont pas interdites, mais surtout où on en est conscient. Choisir détermine laconscience qui détermine la liberté d’action. Autrement dit, une action qui n’est pas la conséquence d’un choix n’est pas une action libre. Il en va ainsi de toutes les libertés. Cependant, si la capacité de choisir détermine une liberté de penser ou une conscience, il ne s’ensuit pas nécessairement une liberté d’action. Être conscient d’agir ne signifie pas nécessairement agir librement,sans contrainte

| |En voici d'autres : Ces jours derniers, un homme, mon Dieu, un malheureux homme de lettres, car la misère n'épargne pas plus les professions | |libérales que les professions manuelles, un malheureux homme est mort de faim, mort de faim à la lettre, et l'on a constaté après sa mort qu'il| |n'avait pas mangé depuis six jours.

soit consciente ou non, l'idée de besoin connote celle de nécessité vitale. On peut mourir de ne pas boire ou manger. Tout organisme vit d'échanges avec son milieu, il n'est pas autosuffisant. Les besoins mettent en place l'idée d'une dépendance dans la mesure où ils doivent être impérativement satisfaits au risque de compromettre l'équilibre de la vie. Le besoin peut être quantifié de manière précise et est identique pour tous les êtres. Le désir quant à lui est une tendance devenue consciente d'elle-même

la notion d’inconscient ; tant de concepts qui alimentent une certaine forme d’arrogance et de suprématie chez l’homme. Il peut donc être intéressant de se poser la question des différences qui les séparent et de cette prétendue supériorité, dans la mesure où il subsiste un grand nombre de mystères à propos de l’animal et que cette exploration du rapport homme animal pose autant de questions qu’elle apporte de réponses. Faut-il les séparer sur le plan du langage ? Quel est le rapport entre nature

Spontanément, nous savons donc avec évidence que c'est nous même qui sommes conscient. On peut définir l'homme par la conscience, comme le démontre René Descartes dans son texte Discours de la méthode. Dans le premier paragraphe il énonce sa célèbre thèse "Je pense donc je suis" qui est sa principale idée. La vérité de l'affirmation "Je pense donc je suis" est une vérité inébranlable au doute. Pour lui, pour penser il faut être, tant que l'on pense, nous sommes sur d'exister.C'est une vérité universelle

l’instinct, c’est une expression du corps. Alain prend ensuite deux exemples, le premier est celui de l’anxieux « On dit à un anxieux : Vous avez peur, ce dont il n’a même pas idée ; il sent alors en lui un autre être qui est bien lui et qu’il trouve tout fait. […] Un homme regarde s’il tremble afin de savoir s’il a peur. » Un anxieux n’a pas conscience qu’il a peur avant qu’il ne vois les effets de la peur sur son corps comme les tremblements, ou que l’on lui fasse remarquer. A ce moment-là

différence de la connaissance, le savoir n’est pas nécessairement conscient. La philosophie nous permettrait-elle d’atteindre un savoir que l’on ne sait pas? C’est le problème soulevé par ce sujet, qui peut être traité à partir des questions suivantes -Est-ce que l’on sait uniquement ce que l’on veut savoir ? Autrement dit est-ce que notre savoir proviendrait de notre volonté ? -Ou au contraire, alors que l’on prétends être conscient du savoir que l’on détient, ne réalise-t-on pas qu’en nous connaissant

La certitude c’est un sentiment qu'on a de la réalité d'un fait, de la vérité d'une idée, c’est l'assurance pleine et entière de l'exactitude de quelque chose. Ce n’est qu’un sentiment tout à fait subjectif qui peut être trompeur. L'identité que tout homme se donne est instable car elle change au gré de ses désirs. Il est donc compliqué de prendre conscience de soi lorsque que celle ci repose sur la prise de conscience d'un autre tandis que nous agissons comme autrui nous voit. Est-ce que l'Autre