L'Idiot

Nouvel Observateur parrainé à la fois par Pierre Mendès France et Jean-Paul Sartre 1968 Sartre prend position en faveur des étudiants 1971 Il publie les deux premiers tomes de l'Idiot de la famille ( Essai sur Flaubert) et fonde avec Maurice Clavel l'agence de presse Libération 1972 Publication du troisième tome de l'Idiot de la famille 1973 Publication d'un Théâtre de situations le 22 mai premier numéro du journal Libération dont il est le directeur. Il devra abandonner rapidement pour raison

L'ignorance favorise t'elle le bonheur ? Si le bonheur pose problème à la philosophie c'est parce que l'idiot ou l'ignorant eux aussi peuvent paraître heureux, c'est également parce que l'opinion de la foule pose le bonheur comme la fin ultime de toute existence humaine. La question est donc de savoir si l'idiot ou l'ignorant peuvent vraiment être heureux et si ce que la foule appelle bonheur est digne de ce nom. Le bonheur pour le simple d'esprit confère au petit bonheur tranquille et « béat

la liberté humaine. Le croyant est donc dépossédé de sa vérité et certains n’hésitent pas à le comparer à un esclave Exercice 4 1) Il commence par exclure de son approche ceux qui ne possèdent pas cette faculté c'est-à-dire l’animal, l’enfant et l’idiot parce qu’il ne la posséderont jamais ou parce qu’elle n’est pas encore chez eux développée. L’homme, lui, n’en reste pas à ce qu’il voit simplement, il cherche à comprendre et se pose la question « pourquoi ? ». « Pourquoi ? » consiste alors à déterminer

la limite singulière. Comment alors rendre compte de la dimension universalisante du philosopher ? La philosophie comme « idiotie » Gilles Deleuze, dans l’un de ses cours, développe le thème du philosophe comme celui qui est ou joue à être « l’idiot », de Socrate à Dostoïevski. Que signifie exactement ce thème ? Il faut, pour le comprendre, se référer à Descartes, quand il oppose la définition aristotélicienne de l’homme comme « animal raisonnable » à son propre énoncé du cogito ( « je pense

et il va changer de femme et prend sa secrétaire. Il a retrouvé une liberté. Il écrit à ce moment-là L’idiot (1868). Le prince Muychkine est l’idiot parce qu’il est quelqu’un qui ne peut être compris que par lui-même Cette idiotie finira par être reconnue comme une mesure de l’innocence absolue Les Démons (1870) sont reçus par la critique, inversement à ce qui s’était passé pour L’idiot. En 1875, il écrit L’adolescent et en 1879-80, il écrit Les frères Karamazov, œuvre ultime et sans doute

audimat qui grimpe. L’«Every man» est à égalité avec le spectateur. Il n’est pas moralement, physiquement ou intellectuellement supérieur. Il agit «exactement comme nous pourrions le faire nous-mêmes». Il est parfois inférieur au téléspectateur. L’idiot du village, par son infériorité, valorise l’ «Every man» et, c'est-à-dire le téléspectateur. Le héros classique tentait d’atteindre un idéal par ses actes. Alors que le «héros moderne», lui, n’essaie pas de se modifier ; il valorise ce qu’il est déjà

pourrions alors évoquer ici la patience ou encore l’endurance. Aussi, au chapitre XLVIII [1], Arrien évoque les comportements, l’attitude ainsi que le caractère, de l’homme privé, « l’idiotés » du « profane » celui étranger à un métier, une compétence quels qu’ils soient; puis du philosophe, de l’homme en progrès. L’idiotes est celui qui n’attend rien de lui-même mais tout des autres, et par conséquent est condamné d’une certaine manière à être inquiet, malheureux. En effet, le Manuel Epictète nous laisse

entreprises lorsque la stabilité économique est menacée. Les États-Unis, Union européenne et autres pays ont versé des centaines de milliards de dollars pour remédier à une crise causée par mêmes ces acteurs. Zaki Laidi dans son analyse «L'État est-il l'idiot utile du village global?» explique : La mondialisation confère à l'État régalien des responsabilités considérables qui se trouvent accrues par l'exceptionnelle dispersion des risques. Cette affirmation vous parait-elle convaincante? Dans cette analyse

avec le spectateur. Il n’est pas moralement, physiquement ou intellectuellement supérieur. Il agit exactement comme nous pourrions le faire .il est parfois inferieur au téléspectateur. Le héros devient alors l’idiot du village qui ne réussit que grâce à sa bêtise ou à son inconvenance l’idiot du village, par son infériorité, valorise l’Every man et par extension le téléspectateur. Umberto Eco conclut «  de superman au surhomme » en comparant la démarche du héros classique et du héros moderne. Le héros

Flaubert). Jean-Didier URBAIN L’idiot du voyage Introduction : Jean-Didier Urbain, professeur à l’université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines, est un anthropologue spécialiste du tourisme. Il est l’auteur de nombreuses publications sur les thèmes du voyage, des vacances, du temps libre et de la mobilité. L’ouvrage sur lequel nous nous proposons de réaliser cette fiche de lecture a été publié pour la première fois en 1991 aux éditions Plon. « L’idiot du voyage », nous l’aurons compris