L Imbécile Heureux

d’ailleurs laissée aller à rever de devenir Madame Goriot pour quitter enfin ce pauvre quartier de Paris, ce qu’elle ne se pardonne pas car, après avoir occupé le bel appartement de sa pension, le veillard de soixante-neuf ans, taciturne et à l’aspact imbécile, vrai souffre douleur de la pension, habite à présent une méchante petite chambre au troisiéme étage et semble avoir dilapidé sa fortune de manière incompréhensible. Rien ne l’enthousiasme plus, si ce n’est la visite, de loin en loin, de deux jeune

satisfaction ; il se peut tout au contraire que l’expérience du bonheur soit consubstantielle au désir lui-même. Telle est, du moins, l’expérience faite par Julie, expérience qu’elle rassemble dans un paradoxe : « on n’est jamais heureux qu’avant d’être heureux ». Aussi ne serions-nous pas en droit de reconnaître dans le désir une perfection propre ? On pourrait déjà se demander quelle saveur aurait une existence qui ne serait plus animée par le désir. Assimilé le bonheur au « repos »

d’elle-même le son, –4– les éclats d’une voix irritée passant par-dessus sa tête, « cette petite qui est toujours dans mes jambes… », « tu as encore taché ma robe avec tes sales souliers ! file au coin, ça t’apprendra, tu m’as entendue ? petite imbécile ! » et un jour… pour la première fois, ce jour-là elle avait désiré mourir… au coin d’une rue, pendant une scène, cette phrase emportée, criée si fort que des passants s’étaient retournés : « Tu veux une gifle ? Oui ? » et la brûlure d’un soufflet…

conséquence de la vie sociale et de la civilisation. Le problème auquel Rousseau essaie de répondre est donc le suivant – c’est un double problème : 1) Comment les hommes en sont-ils venus à quitter l’état de nature, où ils étaient libres et heureux, pour établir des sociétés et se soumettre à des règles de droit ? ; 2) Et comment se fait-il que ces règles, qui ont normalement pour fonction de s’opposer à la violence naturelle (domination du fort sur le faible), instaurent en fait une autre

fait, se défroque (quitte l'habit religieux) et part avec elle à la campagne. Manon s'ennuie à nouveau rapidement, prend un appartement à Paris (elle s'est enrichie pendant l'absence de des Grieux). Ils vivent quelques temps à Paris, amoureux et heureux, à s'amuser tant qu'ils peuvent, jusqu'à ce que l'argent commence à manquer. Le frère de Manon arrive alors : c'est un tricheur notoire, qui passe sa vie à se débaucher. Il finit de ruiner leurs économies, qui sont achevées par un incendie qui

et les hommes (un démon, Daimon). Il est pauvreté dévorante « il n’y a pas d’amour heureux » Louis Aragon.C’est quoi le bonheur ? c’est avoir ce qu’on désir. Or le désir est maque. De Platon à Aragon : il n’y a pas d’amour heureux.Ex 1 : philosophe. On fait des études de philosophies. On désir l’agrégation de philo. Pourtant si on dit aujourd’hui, je suis heureux CAR j’ai l’agreg. L’agrégation peut rendre heureux que ceux qui n’ont pas l’agreg. Il n’y pas d’agreg heureux.Ex 2 : le travail. Je suis

objet de mes amours, Afin de t'assurer que j'aimerai toujours, Ma main dessus cette eau t'en signe la promesse. Je crus tout aussitôt que ces divins serments, Commençant mon bonheur, finiraient mes tourments, Et qu'enfin je serais le plus heureux des hommes. Mais, ô pauvre innocent, de quoi faisais-je cas ? Étant dessus le sable elle écrivait sur l'onde, Afin que ses serments ne l'obligeassent pas Lecture complémentaire n°3 : « L’Horloge », Les fleurs du mal, C. Baudelaire. Horloge

du langage, mais vous le faites gaiement. Ionesco: Oui, gaiement, avec insouciance. Comme si c'était naturel. Parce que j'étais jeune à ce moment là. Wickert: Mais est-ce que vous étiez gai? Ionesco: Non, je n'ai jamais été gai. Ce que me rend heureux c'est d'écrire. Le premier film que j'ai voulu faire comme j'avais dix ans. J'avais écrit le scénario moi-même. J'avais un copain qui avait onze ans, et qui disait qu'il avait un oncle dont il pouvait apporter une caméra. Alors je me souviens du premier

maudit ! Maudit comme le vice où l'on s'abâtardit, Maudit comme l'opprobre et comme le blasphème ! Ô Dieu ! qu'il soit maudit au nom du travail même, Au nom du vrai travail, sain, fécond, généreux, Qui fait le peuple libre et qui rend l'homme heureux ! Victor HUGO (1802-1885) L’expressionnisme Crépuscule A Mademoiselle Marie Laurencin Frôlée par les ombres des morts Sur l'herbe où le jour s'exténue L'arlequine s'est mise nue Et dans l'étang mire son corps Un charlatan crépusculaire

dénonce l’aveu de sa jalousie : « je suis jaloux du roi » (v.25) bien qu’il montre encore une forme de respect pour ce dernier. Quant à elle, la dernière réplique correspond à l’aveu de sa haine contre le roi avec l’apparition d’insultes tel que « imbécile », « sot », « vieux » au vers 33 ou encore avec la phrase : « à régner comme à vivre inhabile » (v.34). La parole et les sentiments de Ruy Blas semble se libérer au fil du passage, cependant, c’est plutôt l’hésitation entre la rétention et la libération