L Imbécile Heureux

aujourd'hui, ton mari!! ». Sans pouvoir se retenir, elle sourit à pleine dent et son visage s'illumine, son enfant qui la regarde l'accompagne tout heureux, car il est né de leurs amours, il est l'incarnation de leurs amours. L'enfant rit très fort, et là brusquement il est brutalement rabroué par sa mère : « va te laver les mains et arrête de rire comme un imbécile ». La mère vient de dévorer ici un jet d'amour qui est remonté du fond d'elle, elle en a disposé entièrement, elle ne l'a pas l'empêcher

un idéal de vie. Créon incarne donc un bonheur modéré, sage harmonieux, éloigné des intrigues politiques, appartement à la sphère privé: il réside dans le juste milieu. (cette conception du bonheur se rattache à l'idée épicurienne du « pour vire heureux, vivons cachés! », mais aussi pour le morale du juste milieu présente dès l'antiquité avec ce proverbe «  in medio stat virtus »: »la vertu est éloignée est extrêmes ». Enfin l' »aurea médiocritas »ou »heureuse médiocrité » d'Horace s'applique parfaitement

pour connaître, comprendre et assumer. Une conscience faible cède devant ces contraintes. Ce sont alors les « salauds » de Sartre qui se mentent et se défendent par la mauvaise foi et les intentions plutôt que les actes. Ce sont aussi les « imbéciles heureux » qui se contentent d’un bonheur médiocre : se couvrir de tatouages, supporter une équipe de foot, s’exciter au volant… Autant de dérobades devant l’effort qu’impose la conscience. A la fois source de liberté et de contrainte, la conscience

(omniprésent) qui peut avoir une influence sur les événements, les objets, les êtres. Dans La Peau de chagrin, on lit : " L’homme a la faculté d’agir sur ses semblables par l’influence de sa volonté ". Louis Lambert " a le regard qui plombe les imbéciles. " " La passion réduite à son terme le plus simple " : c’est ici une passion sans volonté, donc destructrice. Les signes ravageurs de la passion sont : - rides. - dépense inconsidérée - rosses : mauvais chevaux ; animalisation. La passion le

absence sans l’idée du manque, dit également absence de besoins. Et comment l’homme vivant dans l’absence de besoins que l’on pourrait qualifier de secondaires, par rapport à ses besoins primaires typiquement instinctifs, ne se retrouverait-il pas heureux ? Peut-être pourrions nous nous dire que la réflexion ne nous fait qu’appartenir à une espèce supérieure, mais si le simple désir que nous désirions nourrir était celui de la liberté, une liberté qui naitrait de la folle course, en tenue d’Eve, dans

Il épouse Colette Maclaud en août 1946 et en a deux enfants : Ticha en 1948 et Jack en 1950. Les quatres vivent à Pézenas avec les parents de Boby, Elodie-Henrinette et Francois-Ernest. Il publie son premier ouvrage : »Les douzes chants d'un imbécil heureux », en 1951. L'année suivante, il année suivante il aménage à Paris avec sa femme et leurs enfants et ouvre un commerce de layette. Il fait faillite et divorce en 1952 et reste seul à Paris. Leurs enfants retournent à Pézenas. Boby n’arrête pas

me parlait ces jours passés d’une princesse allemande qui se lève à cinq heures du matin pour travailler à rendre ses sujets heureux, qui dirige toutes les affaires, répond à toutes les lettres, encourage tous les arts, et qui répand autant de bienfaits qu’elle a de lumières. Son courage égale ses connaissances; aussi n’a-t-elle pas été élevée dans un couvent par des imbéciles qui nous apprennent ce qu’il faut ignorer, et qui nous laissent ignorer ce qu’il faut apprendre. Pour moi, si j’avais un État

technique la religion, le travail, la justice, la mise en place de la société et de l’Etat résultent de la perfectibilité. Tous les acquis de l’individu par l’éducation et en l’espèce peuvent être perdus. C’est pourquoi l’homme peut régresser et devenir imbécile car toutes ses connaissances reposent sur la présence à soi. Or, l’oubli est aussi la condition de la réflexion du progrès des connaissances car une nouvelle théorie remplace une ancienne. L’homme progresse en prenant conscience de ses erreurs

province Qu'il pouvait gouverner en bon et sage prince, S'en alla follement, et pensant être dieu, Courir comme un bandit qui n'a ni feu ni lieu ; Et, traînant avec soi les horreurs de la guerre, De sa vaste folie emplir toute la terre ; Heureux, si de son temps, pour cent bonnes raisons, La Macédoine eût eu des Petites-Maisons, Et qu'un sage tuteur l'eût en cette demeure, Par avis de parents, enfermé de bonne heure ! Mais, sans nous égarer dans ces digressions, Traiter, comme Senaut

bouche avec ma bouche. Son corps avec mes mains, le reste avec mes yeux.. Tout ce que l'on connaît c'est la distance. On se rapproche et ensuite on s'éloigne, comme un baiser qui se perd. - Les gens sont vraiment méchants. - Méchants, non. Imbéciles, ce qui n'est pas la même chose. La méchanceté suppose une détermination morale, une intention et une certaine réflexion. L'imbécile, ou la brute, ne s'attarde pas à réfléchir ou à raisonner. Il agit par instinct, comme un boeuf de labour, convaincu