L état Stationnaire Chez Ricardo

David Ricardo (1817) Des principes de l’économie politique et de l’impôt Traduit de l’Anglais par Francisco Solano Constancio et Alcide Fonteyraud., 1847 à partir de la 3e édition anglaise de 1821. *** Augmenté des notes de Jean-Baptiste Say Chapitres I à XVI Un document produit en version numérique par Pierre Tremblay, Collaborateur bénévole Courriel: muishkin42@hotmail.com Dans le cadre de la collection: "Les classiques des sciences sociales" Site web: http://www.uqac.uquebec.ca/zone30/Classiques_des_sciences_sociales/index

capitaliste, qui prend de l'ampleur au milieu du 18è S. Les questions de la valeur, de la création et de la répartition des richesses ou du rôle nécessaire de la concurrence émergent avec l'ouvrage fondateur d'A.Smith puis complétées par les travaux de Ricardo et Say. Karl Marx aura une autre interprétation du système capitaliste I- Les économistes classiques Système capitaliste: modèle économique fondé sur le salariat, permet la recherche du profit individuelle dans le cadre de relations marchandes

Dans ce passage, Smith met l’accent sur «une allocation des ressources plus efficiente et la possibilité de minimiser les coûts par le commerce international»2. L’allocation efficiente des ressources – facteur capital et facteur travail – est centrale chez Smith. Elle suppose la mobilité des facteurs de production sur le plan national : les facteurs de production anciennement utilisés pour des produits importés aujourd’hui seront transférés vers des branches de production «où nous avons quelque avantage»

premier à dire : « Le prix ou la valeur intrinsèque d'une chose est la mesure de la quantité de terre et de travail qui rentre dans sa production. » La valeur intrinsèque correspond donc au coût de production. Phrase amélioré par la suite par Smith et Ricardo * Tous les auteurs qui vont suivre vont aussi reprendre ce que dit Cantillon : la distinction entre valeur intrinsèque et prix de marché. Partie II => Cantillon va commencer se demande si ce n'est pas l'agriculture qui crée la richesse,

premier principe monétaire de Jean Bodin qui explique l'accroissement des prix du 16ème siècle par le flux d'or et d'argent en provenance d'Amérique. A cette époque, l'économie apparaît comme l'art d'enrichir la Nation = fin 18ème siècle: apparaît chez les physiocrates l'idée ordre naturel dont l'objectif est de découvrir les lois naturels qui gouverne toute la société. Du même coup se développe la première tendance libérale qui va triompher au début du 19ème siècle. = Adam Smith, Jean-Baptiste

agricole - Économie politique (Antoine de Montchrestien, Traité d'économie politique, 1615) → polis (la cité comme organisation politique) → paradoxe (oikos = domaine de la nécessité = dévalorisé ≠ polis = vie citoyenne = valorisé) - Chute féodalité → état moderne centralisé → économie politique classique = transposition de la bonne gestion au royaume tt entier (volonté de rupture ac la philosophie morale) => mercantilisme qui se divise en 2 groupes sociaux : commis de l'état (Colbert) et marchands,

de la théorie monétaire. Jean Bodin explique l'accroissement des prix au 16eme siècle par l'afflux d'or et d'argent en provenance d'Amérique. A la fin du 18eme siècle il apparaît chez les Physiocrates (c'est un courant de la pensée qui est à l'origine de la conception moderne de l'économie). Adam Smith, Maltus, Ricardo, Jean Baptist Say... ont fondé ce qu'on appel l'économie politique classique. Défenseurs du libéralisme économique, ils ont cependant une vision pessimiste de l'avenir à long terme

écrits Essai sur le principe de population (1798), éd. Seghers, 1963 ; éd. Flammarion, 1992. Principes d’économie politique, considérés sous le rapport de leur application pratique (1820), éd. Calmann-Lévy, 1969. David Ricardo (1772-1823) La première intervention de Ricardo dans le débat public a lieu en 1809. Il impute alors les graves difficultés financières que connaît l’Angleterre à une émission excessive de billets par la Banque d’Angleterre (Banque centrale) et « au dangereux pouvoir qui

pour s'enrichir et pour enrichir son État. L'accumulation de métaux précieux est un but en soi, les mercantilistes ont inventé le « chryso-hédonisme »: le bonheur par l'or. On va, à cette époque, chercher à accumuler d'immenses quantités d'or et d'argent. Dans son Traité de l'économie politique (1615), Antoine de MONTCHRETIEN, affirme que le besoin d'or et d'argent est un besoin vital, fondamental. Les intérêts des commerçants et des États coïncident. Par État, on entend un gouvernement fort, autoritaire

croissance : le travail, le capital et le progrès technique. C’est ainsi que, dans l’analyse néoclassique (Solow, Ramsey), la croissance résulte de l’investissement. L’existence de rendements décroissants devrait, d’après cette analyse, aboutir à un état stationnaire ; or, ce n’est pas ce que l’on observe. C’est l’intervention du progrès technique qui semble alors expliquer la croissance de long terme. Selon Schumpeter, les cycles longs de Kondratieff s’expliquent par les vagues d’innovation qui bouleversent