L étranger Description Physique De Raymond

remis en question d’un autre côté de façon critique. Shattuck, l’expert en littérature précédemment cité, a constaté récemment avec beaucoup de perspicacité que Meursault ment au moins deux fois au bénéfice de Raymond. « Une fois quand il écrit à la femme maure qui aurait trompé Raymond et une autre fois vis à vis de la Police. » Et en ce qui concerne le « jeu » que le héros refuse de jouer, il conviendrait de se demander à quel jeu pense l’auteur. Seulement celui des conventions stériles de

Kafka – qui l’a vraisemblablement inspiré -, l’histoire d’un homme qui se retrouve jugé et condamné par la société. Le personnage principal n’est autre qu’un « homme ordinaire » (comme le chanterait Robert Charlebois) montré à travers ses sensations physiques plutôt que mû par ses sentiments ou ses idées. Le récit est, par ailleurs, rédigé au passé composé et pratique le mélange des tons ; on y trouve, malgré la gravité du propos, un humour, certes sous-jacent, mais toujours présent. A travers le roman

l’absurde, qui décrit le non-sens de l’existence humaine et l’étrangeté de l’homme, comme Jean-Paul Sartre par exemple, où encore Ionesco. Il écrivit entre autre La Chute, La Peste et bien sûr L’Etranger, publié en 1942, qui raconte la vie d’un homme étranger à lui-même, aux autres et à la société et qui va être condamné pour meurtre. Nous sommes ici en présence d’un extrait de cette œuvre relatant la scène du meurtre d’un Arabe par le personnage principal nommé Meursault. En quoi cette scène de meurtre

représentants de la société. Meursault est d’abord, conformément a sa pente naturelle sensible au détaille qui lui frappe l’œil : de l’avocat général (page 140), puis la qui brille dans ses yeux (page 141), il trouve son avocat (page 161). Dans sa description de l’aumônier enfin, on ne trouve plus trace de l’impartialité naïve qui caractérisait naguère les observations de Meursault ; la douceur, la tristesse, l’agacement du personnage, son habileté même (l’aumônier use d’une tactique d’intimidation en

le vieux Salamano , son voisin de palier, accompagné de son chien. Puis dès qu’il a quitté Salamano, il s’entretient avec son autre voisin de palier, Raymond Sintès ; soupçonné d’être un souteneur, ce voisin a mauvaise réputation. Il porte ce soir-là un pansement à la main : il s’est fait blessé au cours d’une rixe dont il fait le récit Raymond Sintès se confie à Meursault : l’homme avec qui il s’est battu est le frère d’une femme qu’il «entretient», et qu’il veut punir parce qu’il s’est aperçu

sans quête bien définie. En quoi Meursault correspond-t-il à la définition d’un anti héros ? Tout, d’abord, nous verrons que Meursault est un personnage banal, médiocre puis qu’il est étranger aux évènements qui lui arrivent. En effet, le personnage principal est passif aux évènements de sa vie. C’est la description qu’en fait Camus qui le rend banal et médiocre, il ne dévoile que des détails insignifiants de sa vie : par exemple, en prison, il se souvient de détails sur ses meubles : « j’essayais

XIXe siècle L a nouvelle est raconté : narrateur omniscient Les personnages : le comte Athol, sa femme Véra qui est morte, son serviteur Raymond. Thème : l’amour est plus fort que la mort Genre : nouvelle fantastique PLAN DU TEXTE :* le présent : l’enterrement de Véra (flash back rapide sur le décès) *retour sur la scène de l’enterrement *description de la chambre de Véra *raconte leur rencontre, le mariage : c’est un amour fusionnel et exclusif *retour à la réalité dans la chambre

reparle de sa mère, parce que cela lui trotte dans la tête, il n’oublie pas. Par exemple à la fin du chapitre II il dit « j’ai pensé que c’était toujours un dimanche de tiré, que maman était maintenant enterrée… ». A la fin du chapitre III, c’est Raymond qui aborde le sujet de la mort de sa mère: « Il m’a expliqué qu’il avait appris la mort de maman mais que c’était une chose qui devait arriver un jour ou l’autre. C’était aussi mon avis. » A la fin du chapitre IV, il dit : « Je ne sais pas pourquoi

Exposé : Le titre du roman, pourquoi Meursault est-il un Etranger ? Plan : I) Etranger a lui-même A) Son indifférence fait de lui une victime. B) Son langage, sa façon de parler C) Sa perception des événements II) Etranger au monde et à la société A) Etranger à la religion B) Etranger aux mœurs C) Etranger à autrui D) Etranger à sa famille Etranger à lui-même : A) Son indifférence fait de lui une victime. En effet il est indifférent à tout. Il ne mesure pas ses actes. Ce dernier n’a jamais été

puissance de l’esprit car il doit s’occuper (il dort 16h/jour – et réfléchit), il évoque aussi la puissance du souvenir. Il dit qu’on finit par s’ « habituer » (p119-120) P122/123 -> souvenir Analyse des personnages • Narrateur = pas de description physique. Il nous apparaît très passif ou apathique, détaché de tout et des autres, détaché de sa vie. Il raconte ses faits et gestes qui sont relativement très mécaniques -> c’est exactement notre vie. C’est quelqu’un qui ne se projette pas dans le