L étranger Quatre Coups Brefs

s’avance un peu, et l’Arabe tire son couteau. L’éclat du soleil s’y reflète, l’aveuglant. Du fait de la chaleur, de l’éblouissement, de la sueur, la main de Meursault se crispe sur le revolver, et le coup part. Il tira encore quatre fois, « et c’était comme quatre coups brefs qu’il frappait sur la porte du malheur ». PARTIE II - Chapitre 1 : Meursault est arrêté et interrogé au commissariat, puis par le juge d’instruction. Jugeant son affaire « très simple », il ne prend pas d’avocat. On lui

attachement à la vie dans L’Étranger d’Albert Camus Recherche présentée par Majed Jamil NASIF Février 2007 Sommaire L’Étranger (1942) de Camus a imposé dans la littérature contemporaine la notion du héros absurde, étranger, qui vit dans un monde étranger en témoignant le tragique de la condition humaine au XXe siècle. Il s’attache à la vie terrestre et identifie le constat de l’aliénation au sentiment de l’étrangeté. L’histoire est celle d’un héros dont la vie mène à l’absurde

qu'elle est très paradoxale : 'Dans notre société tout homme qui ne pleure pas à l'enterrement de sa mère risque d'être condamné à mort.' Je voulais dire seulement que le héros du livre est condamné parce qu'il ne joue pas le jeu. En ce sens, il est étranger à la société ou il vit, il erre, en marge, dans les faubourgs de la vie privée, solitaire, sensuelle. Et c'est pourquoi des lecteurs ont été tenté de le considérer comme une épave. Meursault ne joue pas le jeu. La réponse est  simple : il refuse

qu'il avait une vie bien tranquille, il n'avait pas encore conscience de sa vie absurde, la notion de vacillement est reprise par l'expression « équilibre du jour et de la nuit » : Meursault s'était construit un petit bonheur. L'expression « quatre coups brefs sur la porte du malheur » nous fait penser à une annonce que le théâtre de la comédie humaine, se met en scène. Il y a comme une espèce de fatalité mais qui n'est pas artistique, qui a pris la forme du hasard. Meursault a une pulsion de mort

travail. Mais je m'y mets flegmatiquement, et au lieu d'y employer l'imagination, j'y emploie la logique. Je raisonne avec moi-même, et j'écris mes soliloques, parole par parole, tels qu'ils me viennent, de façon que, lus par un autre, ils paraîtraient étranges. Un tel fait cela. Qu'est-ce qui découle ordinairement d'un fait de ce genre ? cet autre fait. Est-il capable d'intéresser cette personne? Certainement. Il est donc logique que cette autre personne réagisse de cette manière. Et alors, un nouveau

1868-69 SÉQUENCE 3 : ÉTRANGERS Objet d’étude : le personnage de roman du XVIIe siècle à nos jours Support : Etude de l’Etranger, d’Albert Camus Problématique : deux « étrangers » du récit moderne: Meursault (l’Etranger) et Romand (l’Adversaire). Corpus : L’incipit : d’« Aujourd’hui, maman est morte » à « …prendre des tickets et faire deux heures de route. » Le meurtre : de « J’ai pensé que je n’avais qu’un demi-tour à faire » à « Et c’était comme quatre coups brefs que je frappais à la porte

Fabrice: ligne 2: « il est scandalisé », ligne 7: « frissons d’horreur » et ligne 25: « admiration enfantine ». 2/ Bruit omniprésent: lignes 2-3: « bruit qui lui faisait mal aux oreilles », ligne 39: « le ronflement égal et continu produit par les coups de canon », lignes 5, 8 et 13: « cris » et ligne 40: « décharges ». 3/ Les manœuvres militaires se succèdent apparemment sans cohérence. Ligne 3: « L’escorte pris le galop », ligne 11: « L’escorte s’arrêta » et ligne 26: « Tout à coup on partit au

que l’essai, le mythe de Sisyphe et la pièce Calligula. Ce roman s’inscrit donc dans une réflexion plus vaste, celle sur l’Absurde, dont Camus donne cette définition : « dans un univers soudain privé d’illusions et de lumières, l’homme se sent un étranger. Cet exil est sans recours, puisqu’il est privé des souvenirs d’une patrie perdue ou de l’espoir d’une terre promise. Ce divorce entre l’homme et sa vie, l’acteur et son décor c’est proprement le sentiment de l’absurdité. » Quand Camus pour appuyer

extraits du Mythe de Sisyphe d’Albert Camus (1942) et de la préface à la première édition américaine de L’Etranger (1955). Découverte de la biographie de l’écrivain à travers le documentaire de Joël Calmettes intitulé Albert Camus. Analyse d’images : quatre couvertures de L’Etranger. Devoir type Bac. Corpus sur la demande en mariage composé de trois extraits de romans : texte A, Madame Bovary de Flaubert, chap. III (1857) ; texte B, L’œuvre de Zola, chap. VIII (1886) ; texte C, L’Etranger de Camus

le narrateur. On a l’impression de ne pas avoir de repères, d’être un peu perdu . On a une impression de désordre, de confusion. Ce qu'on ressent à la 1ère écoute c'est une sensation de violence, d'angoisse, de malaise, d'inquiétude. C'est étrange, bruyant, triste. On a l'impression d'être dans l'histoire; on est oppressé. Les timbres instrumentaux sont agressifs. Il n'y a pas de thème. On n’arrive pas à chanter une mélodie mais on a l’impression qu’il y a plusieurs éléments mélodiques