La Blanchisserie De Gervaise

Commentaire composé – L’ASSOMMOIR d’Émile Zola, 1877 « Le festin de Gervaise » La littérature française du XIXe siècle témoigne la succession d’un triumvirat romanesque dans son Histoire littéraire mouvementée dans la mesure où elle assiste aux naissances réactionnelles des courants relativement modernes qui ont enrichi l’époque et ont laissé des chefs d’œuvres littéraires dont l’influence demeure indélébile. Après l’avènement du Romantisme qui nourrit toute la première moitié du siècle, advient

repasseuses au XIXe siècle. Le choix de ce sujet fait écho aux préoccupations naturalistes et sociales de certains contemporains de l'artiste, en peinture mais aussi en littérature. Publié en 1877, L’Assommoir de Zola décrit en effet la blanchisserie de Gervaise, et donne à voir sans détour la misère du peuple parisien. Saisies en plein travail, accablées de fatigue, les deux repasseuses de Degas témoignent du regard sans complaisance mais non sans tendresse que l'artiste semblait porter sur la

être un père de substitution aimant pour Cosette et l'aide à construire sa vie. On ne peut que s'identifier à un personnage aussi charismatique et positif. 2. Gervaise dans "L'assommoir" d'Emile Zola est une victime des hommes et de la société. Malgré sa condition sociale très modeste, elle va tenter de devenir patronne de sa blanchisserie et d'élever ses enfants convenablement. Mais elle n'y réussira pas à cause de son amant Coupeau qui va dilapider son argent dans l'alcool. Une femme qui aurait

Rougon-Macquart. Gervaise Macquart, fille d’Antoine Macquart (voir La Fortune des Rougon), blanchisseuse, est abandonnée, dans un hôtel du quartier populaire de la Chapelle, par son amant Lantier. Elle reste seule avec ses deux petits garçons, Etienne et Claude (le futur peintre, que le lecteur a déjà rencontré dans Le Ventre de Paris). Un ouvrier zingueur, Coupeau, devient amoureux d’elle et l’épouse. Ils ont une fille, Anna, dite Nana. Gervaise ouvre une boutique de blanchisserie, rue de la Goutte-d’or

de ceux qui ne sont ni beaux, ni nobles, et qui vivent dans des conditions épouvantables. Dans L’Assommoir, Zola décrit la misère de Gervaise et de sa famille. Abandonnée par le père de ses enfants, l’héroïne réussit à survivre en travaillant, malgré son handicap, comme une bête de somme. Elle rencontre un ouvrier qui l’épouse et, avec son aide, monte une blanchisserie. Mais son mari se casse la jambe en tombant d’un toit et devient alcoolique. Commence alors une descente aux enfers pour la famille

vie L’Assommoir Résumée par chapitres Gervaise Macquart, une jeune femme montée de Plassans à Paris pour y suivre son amant Auguste Lantier dont elle a eu deux fils, Claude et Etienne, est délaissée au profit d’Adèle (I) . Pressée par son voisin, Coupeau, ouvrier zingueur, d’accepter la vie commune, elle y consent, enfin, lorsqu’il la demande en mariage (II). La noce, vaste bouffonnerie teintée d’amertume, assied tout de même Gervaise (III).Le couple forme un bon ménage, vite renforcé

déplus mais il est vrai que cela appuis un peu la fin de l'histoire. L’Assommoir résumé Gervaise Macquart une Provençale suis son amant, Auguste Lantier, à Paris avec leurs deux enfants, Claude et Étienne Lantier. Très vite elle sera confronté a la misère car Lantier deviendra paresseux, infidèle et alcoolique il finira par la quitté pour une autre la laissant elle et les enfant se débrouiller seul. Gervaise finira donc par cédé au avance de Coupeau, ils se marièrent et auront une fille, Anna Coupeau

mois de travail d’un ouvrier de l’époque !). Lecture d’un extrait de L’Assommoir : Rencontre de Coupeau et de Gervaise Il décrit dans ce roman la déchéance fatale d’une famille ouvrière, menée par les tares de l’ivrognerie, la folie et la fainéantise. 1. Comment décririez-vous les personnages ? Ils sont sérieux et sympathiques. Ils se méfient de la boisson et sont travailleurs. Gervaise a un idéal de vie tout à fait raisonnable : travailler, manger, de quoi se loger dans la propreté, bien élever

mon-on Dieu, raison. Texte D. ZOLA, L’Assommoir, chapitre XII, 1877. L’Assommoir relate la déchéance de Gervaise, propriétaire d’une blanchisserie, dans le Paris du XIXème siècle, qui perd sa boutique, devient de plus en plus pauvre, et voit son un mari alcoolique enfermé en hôpital psychiatrique. C’est l’hiver, elle n’a plus d’argent et erre dans la rue. Plantée devant l'Assommoir[3], Gervaise songeait. Si elle avait eu deux sous, elle serait entrée boire la goutte. Peut-être qu'une goutte lui

reconnaître dans ce type de personnage. On a d'ailleurs appelé « bovarysme » cette tendance très répandue à l'insatisfaction chronique. Gervaise, l'héroïne de L'Assommoir de Zola, plutôt jolie mais boiteuse, s'est vue affublée du surnom de « Banban ». Mais elle incarne la femme du peuple accablée par la misère : elle travaille dur pour acquérir une blanchisserie mais, victime du sort et de l'hérédité familiale, elle finira par sombrer dans l'alcoolisme et la déchéance. Si ce roman et son personnage