La Bonne Intention Kant

ailleurs ou à une autre époque, serais-je le même ? Questions qui directement ou indirectement conduisent à s'interroger sur Dieu, l'infini, le destin et la liberté, la nature de l'esprit ou de l'âme, son immortalité... Or, comme le fait remarquer Kant, dans la Préface de la seconde édition de la Critique de la Raison Pure, il existe en nous un intérêt si profond pour ce genre de questions et leurs enjeux qu'il est impossible que l'homme cesse de se les poser. C'est bien pourquoi selon lui la métaphysique

l'être humain. En ce sens, l'agressivité se confond avec la vie, et il serait illusoire de vouloir la justifier ou la condamner. Mais l'agressivité ne trouve pas nécessairement le chemin de la violence ; la loi le reconnaît, qui ne sanctionne les intentions agressives qu'au moment où elles se traduisent par des actes. · Dire que la violence est naturelle à l'homme ne va donc pas sans ambiguïté. Et lorsque Freud met en évidence l'action de « pulsions de mort » qui expliquent en partie le comportement

droit de la paix ! Il y a une limitation du droit de la guerre, l’étape idéologique qui s’est poursuivit. Au XVIIIe l’abbé de St Pierre rêve « d’une paix universelle ». Il y a deux grands auteurs allemands, un qui insiste sur l’Etat nation Fichte et Kant qui travail sur l’idée d’une paix perpétuelle. La paix a d’abord été une idéologie utopique. Introduction : maintien de la paix ! La paix par l’équilibre, elle a été préparée et elle va être un peu régulée ensuite. Il y a une phase hégémonique

en sorte qu’il n’y a pas moins de répugnance de concevoir un Dieu (c’est-à-dire un être souverainement parfait) auquel manque l’existence (c’est-à-dire auquel manque quelque perfection), que de concevoir une montagne qui n’ait point de vallée. » Kant – Critique de la Raison Pure – Méthodologie Transcendantale, chapitre 2 « Tenir quelque chose pour vrai [la croyance] est un fait de notre entendement qui peut reposer sur des principes objectifs, mais qui suppose aussi des causes subjectives

1968 elle obtient une chaire de philosophie à New York . Elle suit les évènements du printemps en France et se réjouit du rôle joué par Daniel Cohn Bendit dont elle a connu les parents. Elle organise en 1970 un séminaire sur la Faculté de Juger de Kant, ouvrage qu’elle n’a jamais cessé de lire, depuis l’âge de 15 ans, pour éclaircir le concept de banalité du mal, car cette question ne cesse de la tarauder. Son mari meurt cette année là et elle souhaite faire réciter pour lui le Kaddish alors qu’il

Heisenberg (qui a établit la notion d’incertitude) : l’historien doit finalement être conscient de sa propre subjectivité parce que de toute façon, on interroge le passé à propos de problématiques contemporaines. C’est Ricœur P. qui a définit une « bonne subjectivité » de l’historien. En effet, l’historien contemporain ne s’attache pas seulement à restituer des faits mais il veut aussi les comprendre. L’objet de la « synthèse historique » consiste à mettre en relation des événements pour leur donner

pousser   un   peu   plus   loin   l’analyse   et   se   demander   avec   Kant   «  à   quelles   conditions   l’expérience   d’un   objet   est-­‐elle   non   pas   objective   mais   même   possible  ?  ».   La   multiplicité   sensible   que   nous   fournit   l'expérience   est   selon   Kant   confuse   et   désordonnée.   Mais   nous   l’organisons   par   l’intermédiaire

prendre parti parmi les méchants qui prospèrent, que parmi les vertueux qui échouent ? ». Moralement, nous serions tentés de répondre que non. Mais la réponse à une telle question doit s’appuyer sur le fait que pour Sade - l’idée est aussi présente chez Kant dans sa Métaphysique des Mœurs I - si la vertu nous rend plus digne d’être heureux d’un point de vue moral, auquel il n’attache aucune importance puisque sa seule fonction semble d’être d’empêcher la vie, il n’en rien « aux yeux de la nature » c'est-à-dire

deux personnes ). Elle consiste dans la répartition des honneurs au sein de la Cité. La justice répressive : elle se présente comme une tentative pour proportionner la punition non seulement à l’importance du dommage, mais à la personnalité et aux intentions délibérées du coupable. Justice et équité. Aristote introduit en outre la notion d’équité, vertu qui permet d’appliquer la généralité de la loi à la singularité des situations concrètes, et qui recherche une amélioration de ce qui est juste selon

avec elle-même, et (comme le dit Leibniz) ce qui est non-contradictoire indique (voire démontre) ce qui est possible mais non pas ce qui est réel et existant ; seule l’expérience sensible peut montrer ce qui existe réellement. On peut ainsi (avec Kant) distinguer ce qu’est penser et ce qu’est connaître : penser est l’activité de l’esprit qui raisonne aussi rigoureusement que possible, c’est-à-dire enchaîne les représentations (les idées, les énoncés) en veillant à ne pas se contredire (et en le