La Bougie Françis Ponge

Anthologie poétique : ------------------------------------------------- Le partie pris des choses ------------------------------------------------- Par FRANCIS PONGE. P°8 PLAN : * La bougie * Le cageot * La pluie * Le cycle des saisons * La jeune mére * Le papillon La bougie La nuit parfois ravive une plante singulière dont la lueur décompose les chambres meublées en massifs d’ombre. Sa feuille d’or tient impassible au creux d’une

suivants : Ronsard, Rimbaud, Baudelaire, Verlaine, Hugo, Apollinaire, Prévert, Vian, Desnos, Eluard, Ponge Page 2 : Ronsard Mignonne allons voir si la rose Page 3 : Rimbaud Ophélie Page 5 : Verlaine  Il pleut dans mon cœur Page 6 : Baudelaire Enivrez-vous Page 8 : Victor Hugo La plume de Satan et Ecrit au bas d’un crucifix Page 10 : Prévert Sable mouvant Page 12 : Ponge La bougie Page 11 : Eluard Suite Page 13 : Apollinaire Colchiques et Paris Page 15 : Desnos L’idéal Maitresse

~ L E P A I N ~ - Francis Ponge - - Commentaire de texte - - Introduction - - Présentation du texte :Recueil de proses poétiques de Francis Ponge (1899-1988), Le Parti pris des choses fut publié à Paris, chez Gallimard, en 1942. L’œuvre se présente comme une œuvre close, composée de textes courts, le plus souvent descriptifs, et faisant intervenir des éléments du quotidien, tous tirés d’une réalité très commune. On y trouve notamment quelques espèces de la faune la plus courante (« La Crevette »

moi-même en pleurant ». Le poète parvient alors à humaniser le monde, à donner un sens poétique à « presque rien ». Par la suite, d'autres poètes s'inspireront de cette façon de procéder. On peut comparer ce poème avec le poème en prose de Francis Ponge « La Bougie ». Une image du poète moins pessimiste que le poète du spleen, dévasté par le mal de vivre. Ici, au contraire, attentif à la misère des autres, il y trouve un aliment pour sa création, mais aussi une force pour mieux se connaître et pour

calligramme a permis à Apollinaire d’illustrer son poème «  La tour Eiffel » en faisant ressortir le contenu de ce dernier grâce à un support visuel. Quant à Francis Ponge, il a pu écrire le recueil poétique entièrement en vers libres Le parti pris des choses dans lequel il décrit des objets avec des figures de style et des rimes intérieures. La bougie qu’il décrit dans son poème éponyme n’est plus seulement un objet quelconque du quotidien, elle se transforme en une véritable source d’inspiration pour

sans démesure. Ces poètes, tel Marie-Hortense Lacroix avec son poème « Dialogue entre mon Papa et sa voiture » nous dépeint le monde par des descriptions réalistes « Hein bon euh hein bon Alléchuipresséchuipessé…. bidule truc bougie machin Alorskesketakivapa… » ou Francis Ponge dans « Le mollusque » avec des explications presque scientifiques : « Ce n’est à vrai dire qu’un muscle » ou encore « Mais parfois un autre être vient violer ce tombeau, lorsqu’il est bien fait, et s’y fixer à la place du constructeur

Francis Ponge, « L'Huître », dans Le Parti pris des choses (1942) Commentaire composé Par Laurent FOURCAUT (IUFM de Paris) Introduction * L’œuvre poétique de Francis Ponge est une des plus importantes de la seconde moitié du XXe siècle. Une de ses caractéristiques majeures est sans doute qu’elle prend acte de la crise qui affecte le langage, ou plutôt le rapport des écrivains au langage, depuis, au moins, Flaubert et Mallarmé. Cette crise, pour la définir à très grands traits, tient à ce que le

marqua les 20 premières années du siècle. Il aimait l’art du cubisme et s’en inspirait pour ces poèmes notamment dans ce poème qui dépeint en un sens les couleurs du tableau de R. Delaunay intitulé les fenêtres. La bougie, tiré de « Le parti pris des Choses » (1942) Francis PONGE(1899-1988) La nuit parfois ravive une plante singulière dont la lueur décompose les chambres meublées en massifs d'ombres. Sa feuille d'or tient impassible au creux d'une colonnette d'albâtre par un pédoncule très

Ça va et ça vientTITRE DE L'OEUVRE : Avec le temps (1971) AUTEUR: Léo Ferre (1916-1993) "Avec le temps...Avec le temps va tout s'en vaOn oublie le visage, et l'on oublie la voix.(...)Avec le temps...Avec le temps va tout s'en vaL'autre qu'on adorait, qu'on cherchait sous la pluieL'autre qu'on devinait au détour d'un regard(...)Avec le temps tout s'évanouit"Dans ce poème, Léo Ferre évoque clairement le thème du temps - il répete le mot cinq fois - mais il

romantisme sentimental et prône la retenue et l’impersonnalité en matière de poésie. Selon lui, l’artiste n’a pas à s’engager socialement, personnellement et politiquement dans ses vers. Son seul but doit être le beau, la perfection formelle. Francis Ponge dénonce dans le poème Le cycle des saisons (dans Le parti pris des choses) l’épanchement du « je » en poésie, la trop grande part donnée à  l’expression d’une expérience personnelle :  Las de s’être contractés tout l’hiver les arbres tout à coup