La Bruyere Remarque 53

c’est un renfort probablement, ou au pis aller un prisonnier. Le moment était trop grave pour que la sentinelle pût se distraire de son devoir et de son poste d’observation. Au moment où Jean Valjean était entré dans la redoute, personne ne l’avait remarqué, tous les yeux étant fixés sur les cinq choisis et sur les quatre uniformes. Jean Valjean, lui, avait vu et entendu, et, silencieusement, il s’était dépouillé de son habit et l’avait jeté sur le tas des autres. L’émotion fut indescriptible. – Quel

vapeur forte d’une cuillerée qu’il reçut en plein visage. Il serra sa ceinture, souriant, fâché ; puis, se remettant à marcher, faisant allusion au verre de punch d’Alexandre, il dit à Florent d’une voix un peu basse : – C’est drôle, vous avez dû remarquer cela, vous ?… On trouve toujours quelqu’un pour vous payer à boire, on ne rencontre jamais personne qui vous paye à manger. Le jour se levait. Au bout de la rue de la Cossonnerie, les maisons du boulevard Sébastopol étaient toutes noires ; et, audessus

il est possible de contacter l’association nationale ou son antenne régionale ou départementale. Handicap auditif Fédération des associations de parents d’enfants déficients auditifs (ANPEDA) 76, boulevard Magenta 75010 Paris Tél. : 01 53 35 86 86 Fax : 01 53 35 86 87 www.anpeda.org Fédération nationale des sourds de France 1, rue du 11-Novembre1918 92120 Montrouge Tél. : 01 46 55 00 57 Fax : 01 46 55 12 00 www.fnsf.org Handicap mental Comité Perce-Neige 237, Grande Rue 92380 Garches Tél. :

vapeur forte d’une cuillerée qu’il reçut en plein visage. Il serra sa ceinture, souriant, fâché ; puis, se remettant à marcher, faisant allusion au verre de punch d’Alexandre, il dit à Florent d’une voix un peu basse : – C’est drôle, vous avez dû remarquer cela, vous ?… On trouve toujours quelqu’un pour vous payer à boire, on ne rencontre jamais personne qui vous paye à manger. 21 Le jour se levait. Au bout de la rue de la Cossonnerie, les maisons du boulevard Sébastopol étaient toutes noires

de ces pays. Je lisais récemment, dans un livre extrêmement intéressant de Charles Morazé qui s’intitule : Les trois âges du Brésil — et qui est bien la première étude de politique scientifique appliquée à un pays sud-américain — je lisais cette remarque : Au Brésil, « la société ne se renverse pas, elle s’affaisse ici, elle s’étale ailleurs sans se briser ». On se sent gêné, opprimé, mal à l’aise ? Eh bien, on va plus p.018 loin. On va là où on échappera le mieux, où on croit pouvoir échapper le

l'église dominant le village. Avec le temps ce GrandCouvert du XXème siècle est devenu pour les habitants de Vougy et des alentours le témoin d'une architecture locale qui se transmet de génération en génération. Pastel sortis des crayons de Jean-Yves Bruyères Page 34 LE GRAND-COUVERT DU DOMAINE DE LA CROIX ET LA MAISON-FORTE DE LA RONZIERE  La situation de ce grand-couvert, niché au pied de l'église, au cœur de l'agglomération, est exceptionnelle. C'est probablement sur l'emplacement de l'ancienne

effectuée, mais on tenait toutes les issues du parc. Une évasion était impossible. La petite troupe traversa ensuite la salle capitulaire et le réfectoire situés au rez-de-chaussée, et gagna le premier étage. Aussitôt, l’ordre parfait du salon fut remarqué. Pas un meuble, pas un bibelot qui ne parussent occuper leur place habituelle, et pas un vide 6 parmi ces meubles et ces bibelots. À droite et à gauche étaient suspendues de magnifiques tapisseries flamandes à personnages. Au fond, sur les panneaux

JARDIN D'ÉDEN 19 N'obtenant toujours pas de réponse, elle retourna la phrase : — Je suis toi. Sophie Amundsen n'avait pas toujours accepté son image. On lui répétait souvent qu'elle avait de beaux yeux en amande, sans doute pour ne pas faire remarquer que son nez était trop petit et sa bouche un peu trop grande. Ses oreilles étaient en outre beaucoup trop rapprochées de ses yeux. Mais le pire, c'était ses cheveux raides comme des baguettes de tambour et impossibles à coiffer. Son père lui passait

LE MONDE DE SOPHIE N'obtenant toujours pas de réponse, elle retourna la phrase : — Je suis toi. Sophie Amundsen n'avait pas toujours accepté son image. On lui répétait souvent qu'elle avait de beaux yeux en amande, sans doute pour ne pas faire remarquer que son nez était trop petit et sa bouche un peu trop grande. Ses oreilles étaient en outre beaucoup trop rapprochées de ses yeux. Mais le pire, c'était ses cheveux raides comme des baguettes de tambour et impossibles à coiffer. Son père lui passait

Mon expérience de co-direction avait été catastrophique jusque-là, donc j’avais besoin d’une interface. C’est comme ça qu’on a découvert un jeune type, que j’avais embauché et emmené en Pologne pour un voyage qu’on avait organisé, que j’avais remarqué et qui terminait ses études – c’est Fabrice. PH – Fabrice Lextrait, oui. PF – Dans les faits, c’est avec Fabrice qu’on a vraiment fabriqué la Friche et fait avancer les choses. Les deux véritables fondateurs de la Friche, ce sont lui et moi. Enfin