La Bête Humaine Critique

avec le revolver que lui avait fourni Lescaut, le frère de Manon venu lui rendre visite. Pour répondre à l’esthétique littéraire du XVIIIème siècle, le meurtre et ses conséquences sont peu décrits. Le second texte du corpus est un extrait de La Bête Humaine publié en 1890 par Emile Zola. Fidèle aux principes du naturalisme qu’il a lui-même mis en place puisqu’il est le chef de file de ce mouvement de la fin du XIXème siècle, il présente un personnage, Jacques Lantier qui va céder à sa folie meurtrière

les animaux et les hommes, de même qu'il y en a entre les diverses espèces, entre les abeilles et les guêpes par exemple. Mais l'homme n'est-il qu'une espèce parmi d'autres ? La question semble plutôt de savoir si entre le règne animal et le règne humain, il y a une différence radicale, un saut qualitatif, si l'homme se sépare de l'animalité. Le sujet qui nous occupe pose la question de la légitimité de cette distinction, c'est-à-dire du droit. De quel droit affirmerait-on pareille distinction

L'auteur cherche à émouvoir son public. Le premier est pathétique et met en évidence un hibou triste et monotone. Il semble perdu, et ne sait où aller. L'animal, d'abord comparé à un point noir puis à une mouche, qui semble vouloir fuir toute présence humaine. En effet, plus l'auteur se rapproche de «ce point qui semblait reculer dans la brume», plus ce dernier semble s'éloigner. Il apparait donc comme un animal craintif. Son but est donc d'émouvoir le lecteur. De même, l'écrit J'aime l'araignée et

Pensées I. L’homme au pouvoir II. L’homme s’identifie aussi à une bête III. Conjonction entre les deux figures de l’homme 1/ L’homme au pouvoir A/Dans un sens général L’homme est le plus évolué des êtres vivants et couramment défini en tant qu’ « animal doué de raison », ou encore « animal politique ». On répertorie aujourd’hui une grande liste de caractéristiques propres aux humains, les qualités humaines. B/Au travers de la citation de Blaise Pascal Dans sa citation, Pascal

Zola entre 1871 et 1893. Il porte comme sous-titre Histoire naturelle et sociale d'une famille sous le Second Empire, comme le prouve cette phrase de Zola : « Les Rougon-Macquart personnifieront l’époque, l’Empire lui-même. » Inspiré de la Comédie humaine de Balzac, l'ouvrage a notamment pour but d'étudier l'influence du milieu sur l'homme et les tares héréditaires d'une famille, originaire de Plassans, sur cinq générations depuis l'ancêtre Adélaïde Fouque (née en 1768) jusqu'à un enfant à naître,

ses distances avec la cour d’où il observe les lois implacables et la monarchie absolue qu’il critiquera par la suite indirectement dans ses fables où il jugera le roi Louis XIV avec la périphrase « Le roi des animaux » pour le lion contient une critique détournée de la monarchie de ce dernier. La fontaine est un poète français contemporain dont l'histoire littéraire retient essentiellement les Fables et dans une moindre mesure les contes licencieux. On lui doit cependant des poèmes divers, des

ridicule des guerres. - Voyage au Brobdingnag, dont les habitants sont cette fois des géants, est une critique violente de l'Angleterre et de l'humanité en général- -Voyage à Laputa, qui jouxte, en miroir, l'ile volante de Lagado. En abusant de la philosophie spéculative, les hommes y perdent tout sens commun. C'est une critique de la philosophie et de la spéculation. Le passage critique également les "brillants" scientifiques qui veulent faire "profiter" (contre son gré s'il le faut) le peuple

naturaliste exige, si l'on s'en tient à la théorie de Zola, que l'écrivain applique une méthode strictement scientifique qui se rapproche de celles mises en œuvre par les sciences naturelles, et qui avait été utilisée pour la première fois dans la critique positiviste des phénomènes littéraires par Charles Augustin Sainte-Beuve et Hippolyte Taine. Auguste Comte avait, en effet, affirmé, dans son Cours de philosophie positive (1830-1842), que l'art, parvenu au stade « positif », obéissait aux mêmes

décortiquer un texte pour en comprendre les articulations et ainsi de pouvoir vivre ce texte. « Vivre » signifie à la fois être en vie corporellement, mais aussi mentalement. C'est-à-dire avoir une imagination qui permette de nous épanouir et un esprit critique, afin d’être capable de penser par soi-même malgré l’influence de notre entourage. Gustave Flaubert, auteur du milieu du XIX siècle, met en relation ces deux termes. Ayant connu pendant son enfance en province une vie monotone, il s’est rapidement

force brute, instinctive. Cette force n’est pas mauvaise en soi, et le taureau n’est jamais un dieu ou un démon pervers, comme peuvent l’être d’autres animaux symboliques. Il est la figuration de la vie même à l’état brut, qui doit être maîtrisée. La bête en l’homme doit être domptée, et si on ne sait en faire taire les manifestations excessives et abusives, la voie qui donne accès à l’esprit, reste fermée. On ne saurait en effet ouvrir cette voie, qu’après avoir fait taire l’instinct primaire, c'est-à-dire