La Cantatrice Chauve Dialogue De Sourd

d’Albert Camus et de Jean-Paul Sartre, les dramaturges de l’absurde voyaient, selon le mot d’Eugène Ionesco, « l’homme comme perdu dans le monde, toutes ses actions devenant insensées, absurdes, inutiles ». Rendu célèbre par Eugène Ionesco (la Cantatrice chauve, 1951 ; Rhinocéros, 1959) et par Samuel Beckett (En attendant Godot, 1952), le théâtre de l’absurde tend à éliminer tout déterminisme logique, à nier le pouvoir de communication du langage pour le restreindre à une fonction purement ludique,

Beckett Problématique : En quoi ce passage, à travers son oscillation entre tragique et comique, permet-il de réfléchir à la vanité de la condition humaine ? I. Eléments clownesques * Jeux sur la langue : répétition, situation mécanique. Dialogue de sourd : les réponses ne correspondent pas toujours avec les questions. Et jeux sur les sonorités proches : paronomase (Enlève, relève). * Situation : 2 personnages qui attendent sans but sur une route. Ils ont une allure de clochards, de clowns

la comédie, fondé sur le modèle dramaturgique). Il se dirige immédiatement vers l’absurde et rejette le réalisme, montrant ainsi l’incapacité des gens à communiquer entre eux et le ridicule de la société. Son premier grand succès, La cantatrice chauve, fut présentée en 1950. Ce récit humoristique conte le ridicule de la vie quotidienne de deux familles bourgeoises de l’époque. Ionesco poursuivit alors dans cet « anti-théâtre », avec des pièces ironiques dérogeant aux principes du théâtre

du 1534. Les trois autres sont des pièces de théâtre de siècles différents : Le bourgeois gentilhomme de Molière datant du 1670, ensuite une pièce de E. Labiche qui a pour titre Un chapeau d’Italie, du 1851; enfin une pièce de E. Ionesco, La cantatrice chauve, paru en 1950. L’étude de ces documents nous permettra de comprendre les différentes manières de provoquer le rire, Toutefois, nous mettrons en évidence la visée réelle de ces documents, qui chercheraient à faire rire les lecteurs ou les

au monde, ne savent rien de rien, parlent de choses qui n’ont aucun intérêt… Pierre – Oui, mais cela ne veut pas forcément dire qu’ils font pitié. Regarde La Cantatrice chauve d’Ionesco : les personnages y disent aussi n’importe quoi, et pourtant, tu ris de bout en bout. Qu’est-ce qui est différent, ici ? On retrouve le même dialogue de sourds que chez Ionesco, le même côté www.annabac.com © H A T I E R 2010 décousu. En somme, le même côté absurde ! Ce qui est précisément ce que cherche l’auteur

n'appartenaient pas à la société bourgeoise française, résidait dans un rejet global du théâtre occidental pour son adhésion à la caractérisation psychologique, à une structure cohérente, une intrigue et la confiance dans la communication par le dialogue. Héritiers d'Alfred Jarry et des surréalistes, Samuel Beckett (En attendant Godot, 1953), Fin de partie, 1957) ou Jean Vauthier (Capitaine Bada, 1950) introduisirent l'absurde au sein même du langage, exprimant ainsi la difficulté à communiquer,

Commentaire de ce texte : L’extrait que nous allons étudier est une pièce de théâtre issue de l’œuvre du nom de Fin de Partie ayant connu un succès en 1957 d’un auteur du XXème siècle Samuel Beckett. Ce dernier incarne avec Ionesco comme dans la Cantatrice Chauve ou encore les Chaises le théâtre absurde. Dans ce texte, Beckett met en scène le tragique dérisoire de la condition humaine avec un mélange d’humour et de désespoir. Les personnages de Hamm, un aveugle paralysé, et de Clov, son serviteur, sont

les Zhébrides, pas plus que dans mon oeil ! Si ça y était, ce serait entre zébré et zébrure. On ne trouve rien dans ce dictionnaire ! » (L 39) dans On purge bébé. Dans La leçon, le Professeur utilise des jeux de mots : « tomber dans les oreilles des sourds » (L 23), mais aussi des allitérations : « papi, papa » (L 21) et assonance : « Trafalgar » (L 21). Le Professeur parle pour ne rien dire étant donné que les mots n’ont aucun rapport entre eux, ce qui renforce l’effet comique de ses paroles. Il n’y

et la mort le rend ridicule. Il pense que des personnes lui répondent : ridicule. «l’écho répond avec retardement» : humour, comique. «Comme un porc qu’on égorge» : comparaison dévalorisante et burlesque. Le registre de langue, l’humour dans les dialogues des personnages : le registre est comique. Burlesque. Notes sur les textes et auteur. Ils représentent tous la mort du personnage principal. Leurs meurt est tragique, mais ils les registres changent tout de même. Ruy Blas - drame romantique

Sources……………………………………………………………………… 29 Introduction Le mot « absurde », du latin absurdus formé de ab- et surdus, « sourd », étymo-logiquement « inaudible », « inouï », semble exclure tout type de réflexion. Il existe cependant un raisonnement mathématique et un genre littéraire désignés par ce nom. Peut-on effectivement réfléchir par l’absurde ?